Chap 11

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— Oh mon dieu... j'en ai marre d'attendre ! s'exclame Jason en faisant les cents pas.

Ça fait une demi-heure que l'on attends devant le bureau d'Emilia, ignorant ce qui se passe. Apparement, le Service d'alerte équidé a été appelé par là directrice.

— Imaginez que Rebecca ait appelé le FBI juste parce que sa bombe avait disparut, lâche Eliot en gloussant.

— Je ne suis pas assez idiote pour agir ainsi ! réplique Rebecca en s'asseyant sur un banc.

Elle a abandonné sa queue de cheval blonde pour laisser ses cheveux tomber en cascade sur ses épaules. Son visage hautain fait immédiatement taire les garçons.

La porte s'ouvre alors sur Emilia et Ugo, le visage grave, accompagné par les deux policiers. Ceux ci nous lancent un regard soucieux et s'exclament :

— On va devoir vous interrogez les enfants.

— Pourquoi ? Demande July, inquiète.

L'un des agents de police inspire profondément et déclare :

— L'un des chevaux a disparut pendant la nuit, on va devoir vous interrogez pour connaître vos mobiles et savoir si vous n'avez rien vu de suspects.

Des murmures consternés et inquiets s'échappent en tout sens. Un vol ? De chevaux ? C'est presque invraisemblable... j'ai l'impression d'être dans une mauvaise série de télévision. J'avale difficilement la salive quand mon smartphone vibre à nouveau.

J'y jette un rapide coup d'œil et me mords la lèvre. J'avais totalement oublié Laura !

Laura : Où es-tu Max, je t'attends ! C'est urgent.

Je me lève quand l'un des policiers plaque une main sur mon épaule en me disant :

— Attendez mademoiselle ! Où comptez vous aller ?

— Euh... je jette un regard à mes camarades qui me lacent des regards suspects.

Quoi ? Pensent-ils que j'y suis pour quelque chose ? C'est n'importe quoi ! Je suis incapable de voler un cheval. Et l'idée même ne m'à jamais traverser l'esprit !

— Je dois rentrer chez moi, c'est urgent...

— Plus urgent qu'un cheval volé ?

Je baisse la tête en me mordant la lèvre. Je n'en ai aucune idée, mais Laura n'agit jamais comme ça d'habitude.

— Tu passeras en premier, ça te va ?

Je redresse la tête en le remerciant d'un sourire. L'autre policier se charge alors d'inscrire le nom des adolescents sur une feuille et de les comparer à la feuille de présence d'hier soir. Il ordonne alors de regrouper tous les gens présents sur la propriété pour les interroger pendant que j'entre dans le bureau.

Seule face au bureau ensevelie sous une pile de document, le policier se place face à moi en croisant les bras. Même si je n'ai commis aucun crime, me tenir devant lui me donne la sensation d'être coupable.

— Quel est ton nom ?

Il se saisit d'une feuille et d'un stylo, prêt à inscrire mon nom.

— Maxence Pevenss.

— Bien Maxence, tu as quel âge ?

— Dix-sept ans, je viens d'emménager ici.

Il relève la tête et me demande, le front plissé :

— Tu habite dans la maison en haut de la colline ?

Combien de personne sont donc au courant de mon emménagement ? En guise de réponse je hoche la tête.

Le RanchWhere stories live. Discover now