Kora - Fanfiction Gardiens des cités perdues

Chapitre 30

Je jette des coups d'œil frénétiques autours de moi, alors que je sais bien que je n'ai pas pu les louper. Ils ne sont pas là, tout simplement. Mais mon cerveau refuse d'assimiler l'information. Cela signifierait bien trop de choses. Astrale arrive à ma gauche, et me dit bonjour. Je ne lui rends pas son salut, je suis bien trop angoissée. Heureusement, elle se rend vite compte que quelque chose cloche.

- "Ko... il y a un problème, n'est-ce pas ?"

Je réponds par un haussement d'épaules.

- "D'accord..."

Je la laisse monologuer un instant. Les yeux fermés, j'essaie de penser à autre chose qu'à l'horrible vérité.

- "Bon, si tu veux pas me parler, dis le moi clairement, s'il te plait.

Je me tourne vers mon amie.

- "Excuse moi, Astrale. Ce n'ai absolument pas contre toi, c'est juste que..."

Je cherche mes mots un instant, avant de reprendre :

- "Hier, j'ai eu le pressentiment que quelques chose était arrivé. Tous les amis de Sophie avaient des mines de déterrés, et comme Dex et elle étaient absents..."

- "Oui ?"

- "J'ai envisagée divers scénario. Et je crois bien que c'est l'un des plus terrible qui s'est réalisé. Regarde, les Vacker ne sont pas là. Keefe et Marella non plus."

- "Ça ne veut rien dire."

- "Très bien. Libre à toi de croire ce que tu veux."

Sur ces mots, je m'éloigne de mon amie. Je ne lui en veux pas, mais j'ai absolument besoin de solitude.

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Je gribouille dans un coin de mon cahier durant tout le cours d'Histoire Elfique. Le manque de sommeil commence à me rattraper, mais je n'arrive plus à dormir, ces derniers temps. Mon mentor me site tout ce que je suis censée réviser pour les examens, mais je ne l'écoute que d'une oreille distraite. De toute manière, il va me donner un parchemin. Je retiens néanmoins que le sujet principal sera le traité d'aide aux humains. Je sens que je vais encore passer de longues journées à réviser.

Un peu avant la fin de la session, je tente d'analyser mes émotions. Depuis quelques jours, je suis persuadée qu'il se trame quelque chose, mais je ne peux pas dire exactement ce que c'est. Malgré tout, l'absence de deux prodiges, la tristesse presque palpable entre le petit groupe d'amis et l'absence de réponse de la part de mon cousin m'ont fait comprendre pas mal de chose. Mais je sais que je ne peux qu'attendre, et non agir.

Sur le chemin jusqu'au réfectoir, je suis épuisée. Je ne sens plus mes lèvres, la tête me tourne, ma vision se trouble. Je ne veux pas retourner au Centre de Soin, mais n' ayant aucun appétit, je vire à droite à l'angle du corridor pour rejoindre la bibliothèque de l'aile du niveau 2. Je pousse la lourde porte, avant de m'affaler à l'une des nombreuses tables de travailles. La tête posée sur mes bras croisés, je somnole jusqu'à ce que la sonnerie annonçant la reprise des cours retentisse dans le bâtiment. Bien contre mon grès, je me lève. Un rapide coup d'œil à mon emplois du temps m'annonce que j'ai cours d'Élementalisme. À pas de tortue, je pars en direction de ladite salle.

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Quand j'arrive au rez-de-chaussé de la pyramide de verre, pour l'heure d'étude, un brouhaha sans nom m'accueil. Pourtant, nous sommes tenus de garder le silence durant toute la dernière heure, normalement. En pénétrant dans la salle, je cherche du regard une de mes amie pour la questionner. Je trouve finalement Elisanne, dans un coin de la pièce.