Attaque au bloc

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Les portes du labyrinthe sont en train de s'ouvrir !

-Jeanne ! Penny ! Hurlai-je de toutes mes forces.

-Uhm... Me répondent-elles à moitié endormies.

-Levez-vous tout de suite ! Les portes s'ouvrent !

À ces mots, les filles se redressent et sortent de leurs hamacs. Nous réveillons un maximum de blocards, nous crions pour nous faire entendre quand Newt nous rejoint.

-Ecoutez-moi ! Crie-t-il. Il faut qu'on se sépare sinon ça va être une véritable boucherie ! Faites des groupes et cachez-vous dans la fosse, la salle des cartes, l'observatoire, la forêt et n'importe où où vous pouvez !

Les portes s'ouvrent encore un peu plus, des tintements mécaniques résonnent maintenant dans tout le bloc.

Je m'apprête à emmener Penny et Jeanne dans la salle des cartes mais Newt m'attrape le poignet :

-Thomas, Minho et toi, vous venez avec moi ! On va chercher Alby à l'infirmerie et, ensuite, on rejoint les filles dans la salle des cartes !

A présent il s'adresse à Jeanne et Penny :

-Prenez Chuck avec vous et veillez sur lui c'est compris ?

Nous acquiesçons et je suis les garçons. Nous traversons le bloc pour rejoindre l'infirmerie. Tout le monde s'est trouvé une cachette à présent. Nous sommes les plus exposés, les plus vulnérables...

Nous montons les escaliers en bois quatre à quatre et, ensemble, nous soulevons Alby de son lit. Nous le positionnons sur un brancard pour pouvoir le transporter plus facilement.

Soudain, un tintement métallique se fait entendre tout près de là où nous sommes.

-Ne faites pas un geste. Chuchote Thomas.

Nous stoppons nos actions et arrêtons de respirer momentanément. Mon cœur bat si fort dans ma poitrine que le griffeur doit sûrement l'entendre, mais il ne s'attaque pas à l'infirmerie, quand nous l'entendons s'éloigner, nous reprenons nos activités.

Nous descendons les marches le plus discrètement possible en transportant Alby encore endormi. Minho se risque à ouvrir la porte de l'infirmerie. Pas de griffeur en vue mais toujours ce son métallique qui provoque une montée d'adrénaline.

Nous sortons tout en restant sur nos gardes. La salle des cartes est à l'autre bout du bloc. On aura de la chance si nous ne subissons aucune attaque pendant la traversée...

Soudain, un cri retentit.

C'est une voix féminine.

Je lache d'un coup sec la poignée du brancard et cours à toutes jambes en direction de la salle des cartes. Newt me hurle de revenir mais je n'y prête aucune attention.

L'air frais fouette mon visage et cette traversée du bloc me semble durer une éternité. J'entends les pas des garçons me suivre en courant eux aussi.

J'arrive devant la salle des cartes à bout de souffle. La porte a été enfoncée mais il n'y a plus aucun bruit. Le silence complet.

Sans réfléchir, j'entre dans la petite pièce. Les plans et schémas ont été complètement déchirés, tout est ravagé mais surtout, il n'y a plus la moindre trace des filles ni de Chuck.

La petite fenêtre sur le côté de la salle a été brisée et des traces de luttes sont présentes sur les murs.

Je sens la panique monter en moi, quand un nouveau son métallique résonne tout près de la forêt. Je sors de la salle des cartes et pars en direction des bois accompagnée de Thomas et Minho. Newt ne nous suit pas, il reste veiller sur Alby.

Nous courons à toutes jambes entre les arbres et les racines. Il fait noir, nous ne voyons que très peu de détails autour de nous mais nous courons quand même sans nous arrêter une seule seconde.

Soudain, le bruit métallique est plus proche que jamais. Je prie pour que ces créatures n'ai pas une bonne vision nocturne. J'entends le cliquetis qui signifie que le griffeur a sorti ses appendices puis je le sens rouler dans notre direction.

-Courez ! Criai-je.

Les garçons s'exécutent mais le griffeur commence à nous courser. Il est très rapide et nous ne voyons presque pas où nous mettons les pieds. J'entends un bruit de chute, je me retourne et vois Thomas a terre. Minho et moi l'aidons à se relever.

-Baisse toi !! Me hurle Minho.

Sans réfléchir, je lui obéis. Le griffeur est juste devant moi et rapproche dangereusement son énorme dard de mon visage. Nous revenons sur nos pas pour sortir de la forêt, le griffeur sur nos talons.

Je n'en peux plus, j'ai beaucoup de mal à respirer et le monstre ne nous lâche pas d'une semelle.

Soudain, une idée me vient à l'esprit.

-Suivez moi ! Ordonnai-je aux garçons.

Ils s'exécutent et nous courons, cette fois ci, en direction du lac. Le griffeur roule de plus en plus vite et nous frôle à plusieurs reprise sans jamais réussir à nous piquer.

-Sautez ! Hurlai-je une fois arrivés au niveau du lac.

Nous prenons appuis au bord de la source et plongeons dans l'eau froide. En remontant à la surface, je vois le griffeur faire demie-tour.

L'eau me glace les entrailles plus encore que la peur. Je suis tout tremblante et je claque des dents. Je me sers de ce moment de répit pour reprendre enfin mon souffle.

Mon instinct de survie me dis de rester dans ce lac jusqu'à ce que cette attaque soit terminée, mais je dois retrouver mes amies ! Je sors donc de l'eau et les garçons en font autant :

-Penny ! Jeanne ! Tentai-je à voix basse.

Pas de réponse.

-Chuck !

Toujours rien.

Nous revenons vers la salle des cartes, Alby et Newt y sont toujours. J'observe la fenêtre brisée, elle est assez grande pour laisser passer des corps humains. Je vais voir à l'extérieur et je m'aperçois que le gazon derrière la fenêtre a été piétiné. Les filles et Chuck ont peut être réussi à s'en sortir, mais les griffeurs rôdent toujours.

Le bloc est silencieux, je crois qu'il n'y a qu'un seul griffeur qui nous traque sinon les dégâts auraient été bien pire et l'agitation beaucoup plus intense.

Je décide de suivre les traces de pas de mes amis. Elles me mènent jusqu'au champs de maïs.

Intelligent, il est facile de se cacher ici.

Un nouveau cri retentit, cette fois ci, je reconnais la voix de Zart. Je m'en veux d'agir ainsi mais je ne peux pas sauver tous les monde et je ne peux pas non plus perdre mes meilleures amies et mon Chucki. Je décide de ne pas lui venir en aide.

Je cours au beau milieu des maïs à la recherche de traces de vie.

J'entends des bruits de combat au loin, des blocards sont venus en aide à Zart et tentent de tuer le griffeur.

Cette fois, je ne chuchote plus, je crie, je hurle de toutes mes forces :

-Les filles ! Chuck ! Je vous en prie répondez moi !

Je cours encore dans ce labyrinthe de plantations quand on me saisit violemment le poignet. Je tombe à terre et sens une main se plaquer sur ma bouche.

-Chut ! Tu vas nous faire repérer ! Me dit une voix que je connais bien.

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Bonjour à tous ! J'espère que vous avez aimé ce nouveau chapitre et cette attaque surprise au bloc ! La suite arrive demain. 😉😘

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