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↺ Amelie

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↺ Amelie.


Je ne sais pas ce qu'il peut bien se passer dans le monde actuellement, mais la personne qui tambourine comme un bourrin à ma porte ne sait pas à qui elle a affaire.

« JE NE SAIS PAS QUI TU ES, OU MÊME BIEN CE QUE TU CHERCHES EN ME FAISANT AUTANT CHIER, MAIS TU VAS TE CALMER. » Sortais-je ma tête de sous mon oreiller.

J'attendis-je ne sais combien de temps, avant de me replacer correctement et plonger doucement, mais sûrement dans le monde merveilleux qui est le monde des rêves. Un monde qui m'éloigne de tous mes problèmes quotidiens. J'ai besoin de tranquillité, illico, presto. Mais je fus vite de nouveau dérangée. Je me lève brusquement de mon lit, claquant des pieds et fini par ouvrir violemment la porte. La personne ne s'y attendant pas m'avait frappé sans aucune délicatesse au visage. Me faisant tomber à la renverse, grognent de douleur et de haine. Les yeux fortement fermer je passe une main à l'arrière de ma tête pour tenter de faire disparaître la douleur, et de l'autre je me frotte le visage.

« Oh ! Flûte de flûte. Je suis sincèrement désolé Amelie, est-ce que tout va bien ? s'inquiète la personne, que je présume être Alfredo.

Je grogne : —Connais-tu la délicatesse ?

—À vrai dire j'oublie souvent ce que signifie le mot " délicatesse ".

—Je vois ça...

—Sinon tu ne m'as toujours pas dit si tu allais bien !

—Comme tu peux le voir je pète la forme. » Levais-je un poing en l'air, d'un air ironique.

Il eut un blanc, un blanc vraiment pesant. Seuls mes grognements de douleur se faisaient entendre dans la pièce.

« Bah alors, qu'est-ce que vous foutez tous les deux parterres ? »

Sans même prendre la peine d'ouvrir les yeux j'avais pu reconnaître la voix grave de Khalil.

« Et vous ? Qu'est-ce que vous foutez chez-moi ?

—Je répondrais à ta question seulement et uniquement quand tu me répondras. » Tape-t-il frénétiquement du pied.

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