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↺ Justin

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↺ Justin.

Le départ précipité d'Amelie venait de jeter un blanc. Leur colère et leur tristesse est compréhensible, mais comment peuvent-ils penser ou parler pour Amelie ? C'est inadmissible. Nous avons tous deux pris le temps de discuter, ayant trouvé un certain terrain d'entente et les jumelles se permettent de faire ceci. Mais où va le monde ?

« Que dois-je faire pour me faire pardonner auprès de vous ? Que dois-je faire pour obtenir un terrain d'entente ? Vous savez tout comme nous qu'il est impossible pour nous de nous séparer, vous savez aussi qu'entretenir qu'une simple amitié est impossible. Nous avons longuement discuté ensemble, avec Amelie, nous nous doutions que nous face à face ne serait pas de repos. Vous essayez de me comprendre, je trouve ça bien, en revanche je ne comprends pas trop le fait que vous, les jumelles, essayaient de penser ou parler pour Amelie. Elle m'a dit ce qu'elle avait à dire, je sais mieux que quiconque qu'elle n'a pas fini de parler, mais cela ne vous donne nullement le droit de faire ce que vous êtes en train de faire. C'est complètement démesuré.

— Tu prétends être mal, mais tu ne l'es pas, clame rageusement Paola.

— Qui es-tu pour penser à ma place ?

— Qui suis-je ? Je suis l'une des nombreuses personnes qui a essayé de recoller les morceaux quand tu t'es lâchement barré. »

Cela me paraît désormais plus clair. Je dois les écouter pour réussir à obtenir un peu de calme, même si je trouve leur réaction exagérée. Serait-ce pour longtemps ?

« Comment pouvons-nous te pardonner aussi facilement ? continue-t-elle.

— Je ne vous demande pas de me pardonner là sur le champ, juste de ne pas penser à notre place et de trouver un certain terrain d'entente. Vous n'êtes strictement pas obligé d'accepter de me redonner une seconde chance.

— C'est tout ce que tu veux ? » Demande sèchement Alfredo.

Depuis que j'ai fait appel à tout le monde, jamais il n'avait décidé de reprendre la parole. Tout comme son acolyte de toujours, qui lui me regarde à peine. Dire que la situation ne me blesse pas autant que je ne le fais pas montrer serait mentir. Intérieurement je pleure mon erreur commise.

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