Chapitre 7: Une nuit inoubliable...

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Une main de fer se referma sur celle qu’elle avait posé sur son bras nu. Elle sursauta et voulu s’écarter de lui mais ne put retirer sa main. Soudain elle se senti attiré vers lui brusquement et se retrouva allongé sur son corps puissant.

La main encore libre du cheikh se posa sur son dos et se mit à la caresser – le drap dont elle s’était recouverte avait glissé et se retrouvait désormais par terre - en un mouvement lent de va et vient du haut de son dos vers le bas.

La respiration de moins en moins rapide, elle se laissa griser par la chaleur de cette main sur elle. Elle se perdait petit à petit dans le tourbillon de sensation que provoquait en elle les doigts de cette homme énigmatique en prise avec les démons de son cauchemar.

Etrange comme un homme si plein de contradiction et de colère, enfuit profondément en lui pouvait prodiguer des caresses d’une telle douceur, si bien qu’elle baissa un peu plus sa garde et oublia l’espace d’un instant qu’elle était sa prisonnière. Chose qu’il ne tarda pas à lui rappeler !

Sa main qui jusque-là c’était faite sage, descendit de plus en plus bas, vers ses lieux les plus intimes, les doigts du cheikh se trouvaient déjà sous sa robe lorsqu’elle reprit ses esprits et voulu se relever.

Mais de sa  main libre il la retint fermement contre lui, les mains de part et d’autre de son torse, elle était prisonnière de ce corps d’acier. A cet instant elle ne put s’empêcher de maudire sa faiblesse.

Pourquoi existait-il ce déséquilibre de force entre l’homme et la femme ? Se demanda-t-elle au même moment qu’une larme s’échouait sur ses lèvres pulpeuses.

Elle essaya de l’appeler en pensant qu’il était toujours en état de semi-conscience mais sans grand succès, rien ne semblait pouvoir empêcher la gigantesque main du Cheick de poursuivre son ascension jusqu’au creux de sa féminité.

Prise de panique Sadia releva la tête vers lui dans une énième tentative de le réveiller, c’est alors qu’elle de rendit compte qu’il ne dormait plus : Il était réveillé et posait sur elle un regard froid qui la glaça l’échine.

Sadia se débâtit mu par la force du désespoir. Dans ses tentatives pour se libérer, son genou vint cogner contre le sexe du cheikh, lui arrachant un rictus de douleur. Profitant de cette occasion, elle se dégagea et dans un mouvement fluide bondit hors du sofa.

Mais avant qu’elle ne puisse s’élancer vers la salle de bain, l’homme la retint violemment par les cheveux et la poussa à sans ménagement sur le canapé. 

Sadia n’eut pas le temps de réagir qu’il la tira brusquement par les pieds et la força à s’allonger sur les coussins, le geste fut si brusque qu’elle se cogna la tête sur l’accoudoir du sofa..

Une vive douleur lui vrilla le crane et un cri de douleur s’échappa de ses lèvres. Cela ne sembla même pas le gêner.

Sadia avait peur, et elle ne comprenait pas ce qui c’était passé : un instant plus tôt, elle était étendue sur son torse chaud, l’esprit embrumé par la douceur de la main dans son dos de l’homme qui se préparait maintenant à la violer.

La violer !

Saisissant tout à coup l’ampleur de ce qu’il allait lui faire, une terreur sans nom empreinte de désespoirs se mêla à la douleur des plaies de son dos qui s’étaient réveillées. Et le film de sa vie se mit à  défiler… Où avait elle fait fausse route ?

Quand il avait ouvert les yeux,  la première chose qu’il avait vu c’était la  pitié et la compassion  dans le regard de sa captive. Cela  l’avait mis dans une rage folle alimenté par la douleur  des souvenirs qui le tourmentaient chaque nuit. 

L'ESCLAVE DU CHEIKH.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant