Chapitre 23: Sous la braise couve le feu.

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Ce chapitre c'est pour toi Nourrattie... Tu l'as bien mérité.😘
Bonne lecture à toutes et pourquoi pas à tous.
😅😅😅

« Un seul mot nous libère de tout le poids de  la vie : Ce mot est amour. » Sophocle




Lorsque la voiture traversa les grilles du palais, Sadia eu l’impression qu’elle se refermait sur elle comme une prison, elle jeta un coup d’œil à la dérobé au cheikh assis à ses côtés. Ses traits étaient ciselés de colère, si de profil il était aussi terrifiant,  qu’allait-il se passer quand il la confronterait...

Elle n’eut pas à attendre longtemps la réponse à sa question.

-Sortez de la gronda t-il.

En lui saisissant par les chevilles tandis qu’elle se raccrochait de toutes ses forces à la portière de sa voiture.

Le souffle rapide, les yeux humides, Sadia sentait son courage la déserté lâchement. Lorsqu’elle croisa le regard de l’homme elle su que s’en était finit pour elle.

Ses yeux étaient d’un vert intense pailleté d’argent, leur donnant un effet métallique. Il dégageait une telle dangerosité de sa personne, qu’elle fut   momentanément paralysé, profitant de cette occasion l’homme tira sur sa jambe d’un geste sec et précis, qui la projeta hors de la voiture.

Elle se retrouva face contre terre, le sang coulant le long de son arcade sourcilière, les genoux écorchés...

-Monstre… hurla-t-elle  malgré la douleur  qui la transperçait de par et d’autre comme des poignards. Lorsqu’elle tenta vainement de se redresser. La chute ne l’avait pas épargné.

-Vous aurez toutes les raisons de me traiter de la sorte si vous êtes encore vivante après ce que je vais vous faire. Déclara t-il tandis qu’une vague de colère ondoyait son corps et son esprit, ses yeux devinrent sauvage.
Il lui empoigna la chevelure et la traina à sa suite devant les yeux médusés de sa domesticité.

Sadia hurlait de douleur, se débattait mais rien n’y faisait. Il continuait à la tirer comme une brebis qu’on emmène à l’abattoir.

Arrivé dans le hall d’entrée, il s’arrêta brusquement, comme s’il réfléchissait à la meilleure manière de la tuer.  Tant à mourir autant lui en donner de bon motif songea la jeune fille,

-Vous n’êtes qu’un psychopathe votre place est dans un asile, espèce de salle violeur, Vous vous faite appelez roi, alors que vous n’êtes que de la vermine, vous vous comportez comme si votre supposé grandeur vous interdisait d’être simplement humain.

Le dernier mot fut étouffé par le cri de douleur qu’elle émit. Il venait de lui asséner une gifle si forte qu’elle se retrouva plaquée au mur.

-Je vais vous battre jusqu’à la mort. Déclara t-il les orbites révulsé de colère, la mâchoire convulsivement serrée. Je vais vous faire regretter cette impudence.
Lâcha t-il, en la soulevant le long du mur, sa gigantesque main refermée autour du cou de la jeune femme qui se battait pour respirer

-La…cher…m…moi souffla-t-elle à grande peine.

-Vous avez oser m’humilié devant mon peuple, me tourner en ridicule, je vous avait prévenu. On ne se joue pas impunément de moi.

Kaleb ne comptait pas la tué, il ne le voulait d’ailleurs pas et ce même si la colère qui grondait en lui, ainsi que son orgueil qu’elle avait piétiné lui criait de lui ôter la vie et ce à l’instant. Personne n’avait jamais osé ainsi le défié.
Si à son âge et avec son expérience, il ne parvenait pas à soumettre une gamine à sa volonté, il y’avait de quoi s’inquiéter.

L'ESCLAVE DU CHEIKH.Where stories live. Discover now