Chapitre 11: On n'en a pas terminé...

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Coucou tout le monde... Voici un chapitre pour vous souhaiter un bon week-end. Amusez vous bien et surtout pas d'excès.
Sentez vous comblez de grâces...
Bonne lecture.


-Où sinon quoi Kaleb ? que vas-tu me faire ? Me comdamner à 200 coups de fouet peut être… Comme tu l’as fait pour cette pauvre petite.

Relevant la tête farouchement elle senti le  souffle de son frère, caresser son visage, ses doigts étaient crispés sur ses joues, elle réprima un hoquet de peur.

Non il ne lui ferait aucun mal, elle en était certaine, il voulait l’intimider, comme quand ils étaient enfant, mais elle ne se laissera pas faire.

Sanae aurait  dû remercier à cet instant  le ciel de sa cécité, car cela l’empêcha devoir le visage de son frère se déformer de colère. Ses traits ciselés n’étaient plus que des reliefs  sombres, terriblement menaçant.

-C’est-elle qui t’as raconté ça ?

Sa voix était calme…D’un calme qui annonce la tempête.

-Même si elle avait voulu, comment aurait-elle pu ? Comment Kaleb ?

Elle posa ses fines mains sur les avant bras de l’homme. Et continua.

-La pauvre fille n’a pas cessez de pleurer depuis ce matin. Seul l’épuisement à eu raison de son chagrin. Depuis elle s’est barricader dans un mutisme inquiétant. 
Que lui as-tu donc fait pour la mettre dans ce lamentable état ? Assour m’a dit que son dos est zébré de marques, que seul peuvent laisser des coups de fouet. Alors dit moi mon frère… Qu’a-t-elle  donc pu te faire pour mériter pareil traitement ?

Elle ne lui exposa pas volontairement ses suspicions sur… Elle n’était pas prête à découvrir une autre facette de son frère, encore plus terrifiantes que ce qu’elle savait déjà.

Relâchant brusquement son emprise sur ses joues, il se redressa, contourna le lit et se pencha sur le petit corps de Sadia paisiblement endormi, comme si elle avait enfin obtenu l’oubli qu’elle recherchait tant.

Elle était vêtue d’un magnifique caftan Marocain blanc, qui contrastait avec la couleur miel de sa peau. Ses longs cils reposaient gracieusement sur son beau visage, ses lèvres pulpeuses étaient légèrement entrouvertes. Sa poitrine ferme et ronde se soulevait doucement au rythme de sa respiration fluide.

Une chaleur inconfortable se propageait en lui. Même endormi, elle exerçait sur lui un magnétisme tel, qu’il se sentait inexorablement attiré par elle.
Et cela lui déplus au plus au point.

-A quoi bon te répondre puisqu’il semble que tu as réponses à tout ma très chère sœur.

- Que veux-tu donc que je pense ? Je l’ai trouvé dans tes appartements, blessée, larmoyante, au bord du suicide.

-Répète un peu…

-Tu m’as bien entendu, ne joue pas à ce petit jeu avec moi je t’en pris…Pas avec moi.

-Comment a-t-elle pu oser vouloir se suicider ?

Son ton avait monté d’un cran.

-Comment cela c’est-il produit ?

-Dans la baignoire… lâchât-elle d’une voix presque éteinte, tandis qu’une larme traçait son chemin le long de son visage.

Reportant toute son attention sur le visage de sa captive, il exhala un soupir de soulagement, dont il fut le premier surpris. Que lui importait la vie de cette femme…

-Kaleb est ce toi qui es à l’origine de son état ?

- Que veux-tu m’entendre dire ?

-La vérité, juste la vérité, quelle quel soit ?

-Est-ce dont si important de faire tout ce drame, pour une négresse de surcrois ? Siffla-t-il en faisant claqué sa langue contre son palais, en signe d’agacement.

-Oui ça l’est pour moi, car mon cœur réprouve avec force toute forme de cruauté, non seulement envers les femmes les de basses extractions comme tu dis, mais aussi envers celles qui sont plus nanti, et ce quelles qu’en soient la couleur de leur peau.

   Il plissa les yeux comme s’il méditait à ce qu’elle venait de dire…

-Eh bien ma sœur, grand bien t’en  fasse… Tu es libre de te soucier du sort de la terre entière mais ne te mêle pas de mes affaires.

-Garde tes sarcasmes…

Il effleura les lèvres de Sadia de son pousse, et releva la tête, pour voir sa sœur se diriger vers la porte et l’ouvrir.

-Je crois qu’il est temps pour toi de t’en aller…

-Si tu le dis… Mais elle vient avec moi.

-Non. S’empressa-t-elle de dire avec une sourde détermination.

Levant un sourcil, il parut un instant stupéfait par cette fermeté dont il ne croyait pas sa sœur capable.

-Non…

-Oui…Non.

-Oui ou non. Fit-il un léger sourire aux lèvres. Passablement amusé par la détermination dont elle faisait preuve. Une détermination qu’il n’était qu’une goute d’eau dans un brasier immense comparé à la sienne.

Et pourtant…

Pour une raison qu’il connaissait fort bien, la goute d’eau eut raison du brasier.

-N’essaye pas de m’embrouiller c’est non… J’ai dit non.

Glissant un dernier regard sur la jeune femme endormi près de lui, inclinant son corps en avant, il  effleura ses lèvres d’un délicat baiser, aussi léger qu’une plume. Il huma l’effluve du parfum qui émanait de son corps.

Les muscles de sa mâchoire se contractèrent, comme s’il menait un violent combat en lui-même.

- On n’en a pas terminé…

L'ESCLAVE DU CHEIKH.Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora