Chapitre 35: J'ai besoin de toi.

12.7K 1.3K 29
                                    


Coucou les gars...

je suis très prise ces derniers jours. Car je viens de commencer un stage. Ce n'est vraiment pas évident de m'intégrer... vous savez à quel point l'être humain peut être méchant quand il le veut...

Alors essayer de ne pas m'en vouloir pour le retard et la longueur du chapitre.

Sinon j'espère 🤞 que vous allez toutes bien.








-Qu'est ce que tu viens de nous faire là ? Tu parle comme une femme jalouse, mon cœur, lui murmura-t-il, considérablement radouci.

Sadia détourna le visage et posa son regard sur une fourche située non loin d'elle, avec une attention accrue digne de cella accorderai à une œuvre d'art  de Michel-Ange  ...

-Ce n'est qu'une fourche, tu sais, un instrument à long manche muni de deux dents ...  Fit-il une lueur amusée dans le regard en avançant dangereusement, la forçant à reculer.

Vexée d'être ainsi prise au piège entre son corps et la porte  d'un des boxes, Sadia le fusilla du regard.

-Je l'avais remarqué, mais merci quand même...  Grommela-t-elle.

En déposant une main contre sa poitrine pour essayer de maitriser les battements de son cœurs, qui pulsaient contre ses tempes au point elle craignait qu'ils les  entendent.

-Et pour votre gouverne je ne suis aucunement... Je dis bien aucunement jalouse.

Articula-t-elle, en s'efforçant au mieux de paraitre crédible, même si, elle ne parvenait pas à se convaincre elle-même...

Kaleb, s'abaissa à son niveau et inclina sa tête de côté, ainsi  positionné, il était très proches de la commissure de ses lèvres... Au point, où Sadia, cru un moment qu'il allait l'embrasser...
Mais au lieu de ça, il lui mordilla, la lobe de l'oreille, avant de lui susurrer, d'une voix sensuelle.

-C'est vrai ce mensonge ?

Sadia fit de son mieux, pour ne pas baisser le regard, lorsqu'il se redressa et qu'elle croisa le regard droit et inquisiteur de ses beaux yeux verts.

-Je ne mens pas.

Il se redressa totalement, et fit quelques pas en arrière, mettant un peu de distance entre eux.

-Tu sais quoi, on va faire comme ci je te croyais...

Et il ajouta, dans un murmure, en souriant toujours :

-Quel petit démon tu fais, lorsque tu sors des mensonges aussi gros que l'himalaya...

Sadia cru quelle allait suffoquée par tant d'audace... De toute façon, elle n'était pas jalouse, se convint-elle en se voilant la face tant bien que mal.

Qu'il est bien aisé de se mentir à soit même...

-Moi,  jalouse ! certainement pas,  pour cela il faudrait déjà que j'éprouve quelque chose pour vous... Et ciel nous vienne en aide, car le seul sentiment, que vous m'inspirez, c'est celui de vous étrangler !

-Attention, la menaça-t-il pour rire, une lueur espiègle dans ses yeux verts métal. Si tu me tues, je te  hanterai pour l'éternité. Tu ne connaîtras plus jamais le repos. Et crois moi,  je n'aurais aucun scrupule à te hanter jusque dans ta douche...   

Cette fois, Sadia perdit la bataille, car elle ne put réprimer un sourire, ni même le rire franc et joyeux qui naissait dans sa poitrine.

-Balivernes, pouffa-t-elle, je ne crois  pas le moins du monde aux fantômes, et encore moins ceux qui joue aux petits voyeurs...

L'ESCLAVE DU CHEIKH.Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt