L'ESCLAVE DU CHEIKH.

Chapitre 24: Adieu mon frère...

Coucou les gars...
J'espère que vous allez bien.
Juste pour vous souhaiter un bon début de semaine.😘

<<Le couvre feu sonna la fin du jour... Et plongea le monde dans l'obscurité>> Thomas Gray

Kaleb saisit Djaffar par la nuque, son autre main plaqué contre sa tête qu’il tirait en arrière. Ce dernier émettait des cris de douleurs sporadiques, les yeux révulsés hors de leurs orbites. De grosses veines traçaient le sillon de cou robuste. Il serrait les dents au point de les faire grincer la mâchoire déformé sous le coup la lèvre ensanglanté. Le roi le relâcha brusquement, dos à lui il se positionna  en face de la baie vitrée les bras croisés sur son torse.

-Qui suis-je ? Tonna-t-il impérieusement, soumettant l’homme derrière lui à son pouvoir. Tandis que la rage lui contorsionnait les traits en un horrible rictus de colère, ses dents grinçaient comme une meule formidable, crispant ses maxillaires à les faire éclater.

-Vous êtes Kaleb ben Salmane Al-Zafhir… Cheikh de la république islamique d’Idlib, Commandant en chef des armés, guide suprême de tous les fidèles croyants musulmans d’Idlib.

Répondit Djaffar la mâchoire contracté, en posant un genou au sol. Encaissant difficilement l’humiliation que lui infligeait le roi.
Son corps tremblait de rage, son orgueil piétiné criait vengeance. C’était une humiliation de trop.

Il posa un regard assassin sur le profil du roi, imaginant toute la souffrance qu’il lui infligerait très bientôt…

« Je vais définitivement te briser » murmura t-il un sourire mauvais plaqué sur les lèvres, qui disparu aussitôt lorsqu’il croisa le regard pénétrant du Cheikh.
Le roi était un homme dangereux et ténébreux, il savait qu’il n’aurait aucune chance de l’emporter en le confrontant. En lâche qu’il était il préférait attaquer par derrière.

-Alors si tu sais tout cela, comment as-tu osé poser tes mains sur ce qui m’appartient ?

Une goûte de sueur roula le long du visage de Djaffar, son ventre se contracta violemment. Son corps se tendit nerveusement, il avait du mal à déglutiner, la gorge douloureuse. Son cerveau tournait à mille à l’heure.

Une mauvaise réponse et s’en était finit pour lui.

Alors il préféra contourner la question.

-Ce n’est qu’une négresse bon sang, elle m’a manqué de respect, moi ton bras droit, ton second, ton ami. En outre elle s’est montrée très aguicheuse un brin entreprenante, c’est de dégoût que les poussés qu’elle s’est mal, mentit- il éhontément en se redressant  le regard arrimé à celui du cheikh.

-Mauvaise réponse répliqua le cheikh en lui assénant un direct au ventre qui fit plier l’homme en deux, les poumons à court d’oxygène, la bouche ouverte sur un cri silencieux. Djaffar se raidit contre la  douleur et le gout du sang sur ses lèvres éclatées. Cherchant à ne pas céder à la rage de ne pouvoir répondre.

« Calme toi Djaffar, calme toi, ce soir je le plongerai dans un monde sans lumière » Se dit-il pour garder le contrôle sur lui, de toute façon dans un combat face à face il n’aurait aucune chance de l’emporter sur le roi.

-Maintenant dégage.

Devant l’absence de mouvement de Djaffar il le saisit par le col et le jeta hors du bureau comme chien.

-Tu ferais mieux de faire profil bas les prochains jours.

-Oui Altesse grommela t-il toujours à terre, la main sur sa mâchoire légèrement déboité par l’uppercut que lui avait asséné Kaleb.