L'ESCLAVE DU CHEIKH.

Chapitre 27: Coup de théâtre!!!!

Bonne lecture!
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« L'amour est l'histoire de la vie des femmes, c'est un épisode dans la vie des hommes » Mme DE STAEL...

Kaleb pénétra dans la chambre de sa sœur, le souffle court, légèrement paniqué, Quand il la vit allongée sur son lit les cheveux éparpillés sur les oreillers, la pression retomba d'un cran. Il se recula de l'entrée pour laisser son oncle pénétré à son tour. Il passa le revers de sa main sur sa nuque, détaillant sa sœur sous toutes les coutures, pour voir si rien ne lui avait été fait mal.

En quelque enjambés il fut près d'elle, entourant de ses bras protecteurs le frêle corps de sa jumelle.

-Sanae...

En prononçant son prénom, Kaleb semblait l'investir de centaines de question. Et Sanae fut chamboulé jusqu'au tréfonds de son être par la détresse qu'elle pouvait déceler dans sa voix. Elle voulu d'abord le repoussé car il aurait du être là depuis hier... Mais incapable de résister, elle lui effleura la joue comme pour le rassurer qu'elle était belle et bien en vie.

Elle connaissait les tourments qui l'habitaient. En apprenant qu'on avait porté atteinte à la vie de sa sœur, Kaleb c'était vu projeter 5 ans plutôt lorsqu'on lui avait annoncé la mort de ses enfants et de sa femme lors d'un attentat suicide.

Il ne pouvait plus supporter la douleur d'une autre perte.

Il s'écarta d'elle, mettant ainsi fin à leur étreinte.

-J'exige une explication, gronda-t-il sans dissimulé sa colère.

Sanae cru que son cœur allait s'arrêter, Se pourrait-il qu'il sache ce qui c'était passé entre elle et ce docteur ?

Impossible, sauf si ?

Le scélérat, il n'aurait pas osé.

Qu'en savait-t-elle au fond, elle ne connaissait quasiment rien sur lui, sauf peut être qu'il était un Aristocrate anglais, avec un corps à damner un saint...

-Sanae ! S'emporta son frère devant son mutisme.

-Quoi... Qu'est ce qu'il ya ? Fit -elle paniquée, en sortant de sa torpeur, les joues cramoisies aux souvenirs de son corps moulé au sien, comme s'il n'était qu'une seule et même chair.

-Voyons Kaleb ne la perturbe pas davantage, s'éleva la voix du Cheikh Khalaf. Qui était restée en retrait, les traits tirées par l'inquiétude.

-M...Mon oncle c'est vous?

Demanda Sanae, soulagé par son intervention . Elle n'avait jamais été aussi heureuse de le voir. Façon de parler bien-sûr.

-Qui d'autre ma princesse. T'attendais tu à quelqu'un d'autre, fit -il taquin en prenant le visage de sa nièce en coupe...

-B...Bien-sûr que non ! Balbutia-t-elle toute paniquée en détournant son regard, de peur que son oncle ne lise en elle comme en un livre ouvert.

Mais c'est que le vieux était bien trop perspicace pour ne pas avoir décelé les rougeurs de la jeune femme.

-Ma fille, qu'est ce qui s'est passé ? N'omet aucun détail je te prie, le plus simple indice peut nous être utile pour trouver ton agresseur...

Elle resta silencieusement un long moment essayant tant bien que mal, malgré le traumatisme que lui provoquait ses souvenirs de se remémorer son agression.

-J...Je... en fais l'homme qui m'a agressé avait une odeur qui ne mettait pas inconnu, c'est étrange mais je jurerai l'avoir déjà côtoyé, il m'a semblé être quelqu'un de très familier.