Chapitre 46: Elle m'est vitale ...

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Ce livre se termine la semaine prochaine.
Ils vont  me manquer.
Bonne lecture 🤗...








Toute la soirée se déroula dans une ambiance festive et de joie.  Le peuple entonna tout le long de la nuit des champs à l'honneur
de leurs souverains. Occupée à discuter géopolitique avec l'envoyé spécial de la ligue arabe, Kaleb sentait le regard de sa femme sur lui. Il était temps pour lui de s'éclipser de cette soirée organisée en leur honneur.

Sa femme avait une promesse à tenir. Mais lorsqu'il se retourna enfin débarrasser des questions incessantes de son homologue il ne vit plus la jeune femme. Son regard fit le tour de la salle sans succès.
Légèrement alarmer il fendit la foule sans se soucier des regards que les femmes coulaient sur lui.

Tout son esprit était focalisé en la personne de sa femme. Son froncement de sourcils dissuada qui conque de l'approcher.

-Madame avez-vous vu Sadia ? Je crois qu'il est temps pour nous de nous retirer, la journée a été éreintante pour tous les deux.

Demanda-t-il à la mère de Sadia en arrivant à sa hauteur.

-Je peux le comprendre aisément, tant d'émotions en une journée... elle vient à peine de se lever, elle s'est sentit soudain fébrile et m'a dit avoir besoin d'un verre d'eau. Je lui ai suggéré d'aller lui en chercher mais vous la connaissez, elle n'en fait qu'a sa tête.

Il afficha un sourire de façade, mais au fond de lui il était inquiet. A quoi était dû se malaise ? 

Etait ce de nouveau ses hémorragie qui revenaient à l'assaut ? Ne put-il s'empêcher de se demander en se dirigeant vers le buffet. Espérant l'y trouver.

Mais à sa grande surprise elle n'y était pas. Un soupir d'anxiété franchit le barrage de ses lèvres à mesure que l'inquiétude le gagnait.

« Ne sois pas parano » se dit-il intérieurement pour apaiser ses craintes.

Il s'apprêtait à rebrousser chemin lorsqu'un petit couinement l'interpella. Il regarda autour de lui et ne vit pourtant rien...Puis un bout de tissu argenté attira son attention. Dissimulé derrière les rideaux il reconnut a silhouette de sa femme.  

-Mais qu'est ce qu'elle fou la bas  bordel? Se demanda-t-il en se dirigeant vers elle d'un pas décidé. Il lui saisit le poignet pour la faire sortir de sa cachette improvisé.

-A quoi joues-tu  bon sang ? Je me suis inquiété .

Lorsqu'elle posa son regard désolé sur lui, la colère le déserta lâchement. Mais détail attira son attention, elle avait les yeux brillant signe qu'elle se retenait de pleurer.

Il s'apprêta à lui demander ce qui la mettait dans un état pareil, lorsque des éclats de rires lui parvinrent entrecoupé par de propos dégradants à l'endroit de sa femme.

-Le roi pense peut être qu'en la drapant de soie précieuse et de parure de diamant il pourra faire  de cette petite chose insignifiante une reine ? S'exclama l'épouse d'un ambassadeur qu'il reconnut sans mal, tant les couleurs qu'elle arborait ce soir ne pouvait passer inaperçu. On aurait dit le plumage d'un perroquet exotique.

Ce croyait-elle au carnaval ? N'avait-il pu s'empêcher de se demander en la voyant plutôt dans la soirée. Et dire que c'était cette mégère qui osait tenir de pareil propos sur sa Reine.

Il voulu faire un pas pour mettre fin à ses commérages de mauvais goûts. Mais sa femme le retint.  Lui faisant non de la tête.

-Je ne te le fais pas dire, très chère, répliqua l'autre commère à la femme de l'ambassadeur. Une gueuse reste une gueuse même paré d'or. De mémoire a-t-on déjà vu pareil histoire d'amour entre un roi et une je ne sais qui ? De quel pays vient-elle d'ailleurs ?

L'ESCLAVE DU CHEIKH.Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora