Quatorzième Eclat

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Alors je reprécise encore une fois qu'il s'agit d'une fanfiction, donc à ne pas trop prendre au sérieux. Il est possible que de petites erreurs ou incohérences ce soit glissées dans le récit mais je vous demanderais de rester compréhensifs, merci d'avance.

Je suis plus que jamais déterminée quand à l'avancée de cette fiction .

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- Monsieur Kim.

Un discret hochement de tête lui fit comprendre qu'il l'écoutait.

-Ce n'est plus possible Monsieur... Vous avez encore perdu cinq kilos... Nous allons devoir vous nourrir de force. Je vous rappelle qu'ensemble nous avons conclu d'un contrat de poids, un objectif que vous vous devez d'atteindre afin de pouvoir sortir d'ici. Et encore, nous vous suivrons par la suite, pour vérifier que vous ne retombiez pas dans l'addiction.

Il n'écoutait pas vraiment l'homme. C'était le directeur de l'hôpital psychiatrique dans lequel il avait atterrit une semaine après être arrivé a l'hôpital pour sa tentative de suicide.

Il souffrait selon eux d'une maladie appelée "anorexie", mais ça, il n'y croyait pas. Il vomissait ce qu'on lui forçait a ingérer, ignorait les médecins, son cas leur filait entre les mains sans qu'ils ne puissent rien faire.

Jimin n'était plus là.

On lui disait de manger, oui mais pourquoi? On lui disait de vivre, oui, mais pour qui?

Il était au plus bas, emprisonné par son amour et Jimin l'avait fait revivre.

Mais il ne pouvait pas, il n'avait pas le droit. Il aimait Jin. Et les mots que ce dernier lui avait murmuré au creux de l'oreille l'empêchait d'avancer.

Il était perdu, seul, et il avait enfin réalisé, au plus bas, qu'il allait mal.

Il s'était vu dans la glace, il avait vu cette horreur de quarante-neuf kilos, il avait vu ce monstre qui avait perdu des cheveux, ce monstre qui tremblait, cet être infâme à la peau veineuse et fragile. Il avait vu ce qu'Ana avait fait de lui, il avait vu cette loque ignoble qu'était son corps, en bien meilleur état que son mental pourtant. Mais il ne voulait pas grossir à nouveau, l'habitude de se restreindre s'était encrée en lui... Puis reprendre du poids voulait dire vivre, mais ça...

Parce que désormais, il s'en foutait de vivre, il s'en foutait de crever. Il n'était qu'une coquille vide et vidée, privée de toutes émotions. Il se foutait de tout, alors autant tout foutre en l'air.

Et puis tout tournait dans sa tête, Jimin, Jin, Jimin, Jin...

Son monde avait, de toute façon, arrêté de tourner depuis leur départ et il avait souvent l'impression de rêver, d'avoir rêvé, de vivre la vie qu'il s'imaginait ou bien de vivre dans une réalité ou son bonheur n'était qu'un rêve.

Tout n'était qu'illusion de toute façon, le bonheur n'était qu'une notion éphémère qui le rendait fou.

Il avait l'esprit embrumé et, assit sur cette chaise à parler de son corps détruit, de son avenir, il avait l'impression de n'être que l'enveloppe vide d'une âme brisée.

-Monsieur Kim, j'aimerais essayer une dernière chose.

Il jeta un bref regard au médecin, histoire de faire comprendre qu'il était encore à l'écoute.

- Il y a un homme, pas vraiment un psychologue, mais un peu la même chose... c'est assez dur de le décrire en fait. C'est plutôt un soleil qu'autre chose.

Son médecin attitré ricana sous le regard torve de son patient.

- J'ai déjà des rendez-vous avec des psys toute la journée ça ne me sert à rien ces merdes, mais je fais déjà l'effort d'y aller, faites pas chier.

- Comme je viens de vous le dire, ce n'est pas la même chose. Ses méthodes ne sont pas exactement les mêmes. Mais malgré tout, les cas qui lui ont été confiés ont tous réussi à aller mieux.

L'anorexique serra les dents. Les cas. Il détestait cette appellation, propre à l'hôpital, qui lui donnait la vulgaire impression d'être un animal, une bête à contrôler, à remettre sur patte. Il avait même un numéro de dossier : certes, on ne l'appelait pas comme ça, mais quand les médecins parlaient de lui entre eux, même quand il était présent, ils préféraient employer cette ridicule somme de chiffres plutôt que son prénom. Il n'était après tout qu'un fichier sur un ordinateur, même pas un être humain. Enfin, c'était comme ça qu'il le vivait et ça ne faisait que diminuer la maigre confiance qu'il avait envers le personnel hospitalier.

- C'est légal au moins, votre truc là ?

- Bien sûr. Alors, qu'en pensez-vous ? Si vous acceptez, je supprimerais les rendez-vous avec les autres psychologues.

Namjoon hocha lentement la tête, puis signa le papier présenté par son médecin. Un franc sourire éclaira le visage de ce dernier alors que quelqu'un toquait à la porte.

Sous le regard interloqué du patient, il se dirigea vers l'entrée de son bureau.

- J'étais sûr que vous alliez accepter.

Et il ouvrit la porte, laissant entrer un homme roux. Il était étonnamment jeune et pourvu d'un visage gracieux, de pommettes hautes et des yeux vifs et brillants de bonheur. D'un bonheur tâchant, salissant, qui donnait presque envie de vivre. Namjoon grimaça.

- Je vous présente Jung Hoseok, autrement appelé Hope.

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Alors en fait ça change totalement par rapport à ce que j'avais prévu de base. J'ai eu une idée hier et il y aura probablement un tome 2, mais j'ai des doutes parce que ce sera un autre pairing et je sais pas si ça vous plaira.

Merci milles fois pour les 2k et bientôt 3k, je publie à la vitesse d'un escargot ;-; mais je devrais publier plus, vu que l'inspiration m'est revenue.

Vous en pensez quoi au fait de l'introduction de Hopie?

Vous aimez?



Merci encore pour vos commentaires, je suis tellement heureuse d'égayer le temps d'un chapitre la journée de certains :)

Fake LovesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant