A meeting for Christmas - Larry Stylinson [TERMINÉE]

Épilogue : 25 décembre

Des petits pas s'entendaient dans le couloir du spacieux appartement situé juste au dessus d'un café-librairie, joliment décorée pour ce beau jour. Un énorme sapin trônait dans le salon, sous lequel se trouvait une montagne de cadeaux. Petits et grands allaient être gâtés aujourd'hui.

– Papa Lou ! s'écrit une petite voix d'enfant en sautant sur le lit. Papa Haz !

– Vite ! Vite ! Papa Noël est venu ! poursuit une deuxième voix.

– Noah, Izzy, calmez-vous... grogne Harry.

– Papa Noël est venu ! Allez ! Debout !

– Allez Harry, t'as entendu tes enfants, debout.

Louis se redresse dans le lit en souriant, avant d'attraper les jumeaux dans ses bras pour les embrasser. Le bouclé avait les yeux à moitié ouvert mais ne pu s'empêcher de sourire en voyant les trois amours de sa vie dans un tel état d'excitation. Les yeux de son mari brillaient de mille feux, il savait à quel point il aimait Noël, il savait aussi qu'à cette période de l'année, il n'avait plus deux mais trois enfants à sa charge.

Tiré du lit par sa petite famille, Harry en profita pour laisser filer les plus petits en empêchant son mari de les suivre. Il l'avait attrapé par la taille et avait planté un doux baiser dans son cou avant de venir embrasser ses lèvres avec amour.

– Joyeux Noël mon amour.

– Joyeux Noël mon Harold.

Un doux sourire sur les lèvres, ledit Harold avait reprit la main de son amour dans la sienne avant de le traîner jusqu'au salon où les deux enfants s'impatientaient autour du sapin.

Cette année encore, ils avaient étés gâtés. Leurs yeux brillaient, les rires fusaient de tous côtés et leurs parents les regardaient avec fierté. Quand ils furent plus calmes, en train de jouer avec leur joujoux, ce fut le moment pour Harry.

– Tu veux ton cadeau ?

– On avait dit seulement les enfants, amour... Je ne t'ai rien pris moi...

– Ça tombe bien alors. Parce que ce cadeau n'est pas que pour toi. Mais pour toute la famille.

– Comment ça ?

– J'aimerais... que notre famille s’agrandisse.

– Harry, non, j'ai déjà dis non aux enfants pour le chien, ce n'est pas pour céder avec toi.

Le bouclé avait passé sa main dans ses cheveux en pouffant de rire, son mari pouvait être idiot parfois. Il parlait sans penser, tout sortait comme ça, sans filtre. Harry adorait cette partie de lui, bien qu'elle  soit mauvaise dans les disputes. Alors, sans un mot de plus, il lui tendit un bout de papier. Les yeux de Louis s'illuminèrent. Qu'allais lui dire Harry cette année ?

25 décembre 2020.
Dans ce rêve, je m'imagine vêtu d'un smoking noir et une petite rose rouge dans la poche de ma veste. Je t'imagine avancer vers moi, dans ton smoking gris et cette rose semblable à la mienne dans la poche de ta veste. Tu te postes face à moi, tu me dis oui pour la vie, je te promets l’éternité et nous vivons une longue vie pleine de bonheur. J'aimerais que ce rêve devienne réalité Louis, et que tu puisses enfin porter mon nom. Le veux-tu, toi aussi ?

-H.

Ce jour là, Louis avait baissé le papier, la bouche entrouverte sous la surprise, et il avait vu Harry devant lui. Un genou au sol, un petit écrin rouge dans la main où se trouvait une magnifique bague. Le cœur battant à tout rompre, il s'était laissé tombé à genoux en fondant sur les lèvres de son amour, répétant sans lassitude « oui ».

25 décembre 2023.
Tu te souviens le regard que tu avais sur ces enfants qui courraient dans la neige ? Qui se laissaient tomber dedans en riant ? Te souviens-tu du sourire qui est resté figé sur tes lèvres ? Tu avais l'air rêveur, tu étais beau, tu l'es toujours d'ailleurs. Tu es merveilleux. Alors aimerais-tu, que l'on passe ce cap, Louis ? J'aimerais que l'on construise enfin notre famille mon ange.

-H.

Ils en avaient parlés quelques fois, mais pas aussi sérieusement que ça. Ils se trouvaient jeunes et pas assez stable financièrement. Mais peu de temps avant cette demande, Harry avait publié son premier livre, le premier d'une longue série. Ils pouvaient se reposer sur les ventes exceptionnelles qu'il arrivait à faire et avaient racheté le café où travaillait Louis, lors de leur rencontre. Ils avaient combiné leur passion, créant un café-librairie qui avait d'autant plus de succès que le simple café d'avant. En achetant ce café, ils avaient hérité du grand appartement situé juste au-dessus, ils avaient leur chez-eux pour la vie et une affaire qui marchait plutôt bien.

Le parcours pour avoir leur enfant fut semé d'embûche, ils n'avait pas réussit à adopter, et avait eu beaucoup de mal à tomber sur une mère porteuse honnête. Mais il avait finalement trouvé, et c'est Harry qui fut le père biologique de ces deux magnifiques et maléfiques jumeaux. Ils pensaient d'abord à des jumelles, c'est ce que le gynécologue avait répétés sans cesse. Mais la surprise était arrivée durant l'accouchement, en découvrant une petite fille et un petit garçon. Louis et Harry n'en était pas déçus, bien au contraire, ils en avaient tellement rit. Par chance, ils avaient fait leur chambre d'une couleur neutre, ne voulant pas que leurs filles grandissent dans le stéréotype même « du rose pour les filles, du bleu pour les garçons ». Ils n'avaient eu que des vêtements supplémentaires à acheter et un nom masculin à trouver.

25 décembre 2030.
Tu m'as sauvé, tu as sauvé mon âme, tu m'as aimé comme jamais personne ne la fais et ne le fera jamais. Nos enfants sont ce qui nous est arrivé de mieux dans notre vie, sans oublier notre rencontre. Mais ne crois-tu pas, qu'il serait temps pour nous de leur offrir un petit frère, ou une petite sœur ? (Bon sang, et si tes gênes nous offraient encore des jumeaux ?)

-H.

25 décembre 2032

– Bienvenue dans la famille, Anna Styles.

– Et bienvenue à toi, Jay Styles.

C'était vraiment des jumelles cette fois-ci.

~ THE END ~