Sweet Sociopathe | ⓨмɨи

Chapitre 5

Dans cette petite pièce immaculé de blanc, je le fais s'asseoir sur le lit au drap bleu métallique. Le roux patiente quelques secondes le temps que je trouve du désinfectant et du coton. Puis, je reviens en face de lui en m'asseyant sur le siège de l'infirmière absente. Coton imbibé, je le presse doucement contre sa plaie. Il s'est pas loupé le con.

ㅡ Attends je peux le faire t'inquiètes pas !

J'ignore ses paroles et continue à nettoyer cette vilaine blessure. Qu'est-ce qui me prends ? J'en ai envie, j'ai envie de le soigner, je ne comprends pas...

Je tique fortement, mes pensées sont flous je n'arrive plus à en saisir le sens. Mes sourcils se froncent un peu plus à chaque nouveau mouvement sur sa peau. De mon autre main, je tiens son bras chaud et ce seul contact me rends étrange.

ㅡ Yoongi qu'est-ce qui ce passe ?

Sa petite main se déplace jusqu'à mon épaule et malgré mes épaisseurs de vêtements, je la sens me brûler l'épiderme. Mon rythme cardiaque s'accélère, c'est la première fois que je ressens ce genre de chose depuis tant d'années... Je ravale bruyamment ma salive et relève la tête pour soutenir son regard. Pour une fois je suis hésitant à le regarder dans les yeux, j'ai peur qu'il réussisse à transcender mon âme par le simple usage de ses iris.

J'ose donc observer ses yeux noir en amandes, ils sont magnifiques. Comme cette impression, qu'on pourrait tomber amoureux rien qu'en regardant en pronfondeur ses iris.

Je détourne les yeux rapidement, ne comprenant plus ces émotions qui me traversent, je n'aime pas ce changement qu'il procure en moi. Il me fait peur. Cette orange ne fait qu'accentuer mon coeur un peu plus à chacun de ses souffles. Comment est-ce possible ? Jamais je n'avais ressentis une telle douleur dans ma cage thoracique. La sensation est si intense que mes poumons peinent à inspirer leur oxygène correctement.

Voyant que je ne réponds pas à sa question, sa main se déplace tout le long de mon cou pour arriver contre ma joue. Pourquoi me brûle-t-elle la peau ? J'ai mal, lâche-moi !

Le petit roux relève ma tête lentement de sa minuscule main tout mignonne et nos yeux se rencontrent de nouveaux. Mon palpitant s'excitant alors encore une fois. Seulement cette fois, je n'arrive pas à décrocher de cette échange soutenu par nous deux. Comme si nous étions enfermés dans notre propre bulle, ce petit être m'observe de ses petits yeux bridés, sa beauté m'ensorcelant un peu plus chaque secondes.

ㅡ Pourquoi tu me regardes comme ça ? Me demande-t-il de façon mignonne.

Son petit nez retroussé bouge de façon adorable quand il est gêné, c'est mignon, ça me donne envie de le croquer. Néanmoins, troublé par sa question je penche ma tête sur le côté.

ㅡ Et dis-moi donc comment je te regarde... Dis-je d'un air taquin sans même le vouloir.

Ses joues se mettent à rougir intensément, me procurant un vif désir au plus profond de moi. Le désir de le voir rougir un peu plus tous les jours grâce à moi et seulement moi.

ㅡ Co-comme si tu allais me manger...

Il me dit cela en cachant sa tête à l'aide de ses petites mains. Ses rougeurs ayant prit possession maintenant de la totalité de son visage. Comment un humain peut être aussi mignon ? Et puis pourquoi je pense ça moi...

Mon corps s'emballe instantanément par sa réponse. Et si pour une fois je me laissais aller avec mes sentiments ? Et si je faisais du bien à mon cœur juste aujourd'hui ?

Ayant décidé de me laisser envahir complément par mes envies, je glisse une main au creux de ses hanches et l'autre part rejoindre son torse pour le basculer en arrière.