Jeongguk compris qu'il a hérité d'un pouvoir : celui d'avoir la capacité de voyager dans le temps dans un monde où depuis un certain temps, tout les nouveaux-nés doivent être munis d'un compte à rebours sur leur poignet. Le compte à rebours de leur...
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Le monde avait changé avant même que les protagonistes ne puissent le découvrir. Ils avaient été l'objet d'une expérience scientifique et sociale, et alors avaient dès la naissance été l'un des premiers à avoir un compte à rebours transplanté dans leur poignet droit. Étant jeune et insouciant, ils pensaient que cela était normal de voir tous les jours, les jours qui leur restaient à vivre alors qu'ils étaient qu'au début de leur existence encore lointaine. La relation qu'avaient les enfants et ces chiffres descendant sur leur poignet n'étaient pour un certain instant pas toxique. Avant qu'ils ne grandissent, comprennent peu à peu que la vie est précieuse et que chaque minute compte. Bien que leurs parents avaient tenté de leur expliquer cela tout aussi la raison de ces chiffres sur leur poignet.
Ils n'auraient jamais cru que ces chiffres allaient les réunir plus jeune, et plus tard les détruire.
La science de ce compte à rebours était encore à ses modifications, et demandait de précieuse précaution. Ils ne voudraient pas que leurs premiers cobayes meurent, pire que les familles leur collent un procès et que le projet reste tapis dans l'ombre. Alors les scientifiques avaient demandé à un groupe d'enfants cobayes de vivre cloîtrés dans un village afin qu'ils puissent être contrôlés médicalement, plus facilement.
Jeongguk pouvait se refaire l'image qu'il avait eu du petit village créé spécialement pour eux. À la plus grande surprise de ces familles, le village était un paysage à couper le souffle. Les maisonnettes colorées, tout comme l'école mis à leur disposition, nous étions à la saison du printemps. Le village en plein milieu d'un paysage vert, laissait place à un paysage paradisiaque grâce aux pétales roses qui tapissaient le sol et s'envolaient dans les airs.
Jeongguk se rappelait très bien, la manière dont Taehyung adorait cette saison et la beauté qu'elle offrait. Après les cours, ils s'aventuraient au sein d'un petit coin qui donnait vers la route principale pour accéder au village. Jeongguk s'asseyait sur un banc, et observait le paysage en rêvant de pouvoir à jamais graver ce souvenir dans un appareil photo. Alors que Taehyung, s'amusait à rattraper les feuilles qui s'envolaient au vent. Le futur photographe aurait aimé capturer ce moment si pur, un moment si unique. Lui, qui vivait dans un univers tout opposé, avec son père.
Ce dernier avait fait en sorte de tapir dans l'ombre et d'enterrer ses plus sombres secrets que seul son fils savait. Ils vivaient dans un logement, peu accueillant. Ce qui reflétait bien la personnalité de son père. Il avait peur de son père, alors il avait peur de lui-même. Son sang circulait en lui, Jeongguk s'était toujours demandé si lui aussi, pouvait avoir des tendances meurtrières à cause du fait qu'il soit le fils d'un meurtrier. Il avait tué deux familles auparavant. Jeongguk ne savait pas réellement la raison exacte. Tout ce qu'il avait pu savoir était qu'ils étaient morts des mains de son père grâce au fait que ce dernier soit rentré, tâché de sang.
Jeongguk se refusait d'aimer Taehyung, il ne le pouvait pas, tout simplement parce qu'il était le fils d'un meurtrier. Et que cela était une honte, même, un danger pour le brun. Car son père commençait à s'intéresser un peu trop à son goût à la famille Kim. La famille Kim avait alors un fils, qui se nommait Taehyung. Depuis que ce dernier s'était placé à côté de Jeongguk en classe, il ne l'a plus jamais lâché. Malheureusement, Jeongguk avait tout fait pour le repousser, dans l'espoir de lui sauver la vie mais petit à petit, ils devinrent proches, jusqu'à ce qu'eux deux éprouvent des sentiments envers l'autre.
