Jeongguk compris qu'il a hérité d'un pouvoir : celui d'avoir la capacité de voyager dans le temps dans un monde où depuis un certain temps, tout les nouveaux-nés doivent être munis d'un compte à rebours sur leur poignet. Le compte à rebours de leur...
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Un sentiment de malaise lui revenait en bouche, alors qu'il rêvait de cracher ce goût odieux. Bien que cela ressemblait à une soudaine désaltération de sa gorge nouée dont la cause lui restait encore incertaine. Le silence enveloppant la chambre terne de couleur, blême, était mis à mal par le son horripilant de l'appareil cardiaque se trouvant auprès du lit du patient. Pour autant ce dernier ne semblait pas horripilé par ce son.
C'est bien ce « bip » incessant et peu commode à sa matinée quotidienne, qui réveilla malgré tout le protagoniste de son doux sommeil qui pour autant était épisodiquement agitée. Jeongguk avait été étonné de sa nuit réparatrice, lui, qui eut cru que les événements étranges de la veille allait tourmenter son sommeil. Bien qu'il ne s'était pas encore pour l'instant, remémorer les circonstances de la veille, en fin de soirée, là où il perdit connaissance dans les bras du brun.
Ses sourcils se froncèrent au bruit strident qui lui venait à l'oreille, alors qu'il confondu ce son à celui d'une alarme de réveil. La première chose qui lui vint en tête lors de son réveil, fut d'attraper son cellulaire. Mais alors que jeongguk tenta de le faire, il fut surpris de la difficulté qu'il éprouvait à se relever de son lit. En plus du fait qu'il ne puisse rien toucher que le vide auprès de sa literie. Ce détail le fit tilter.
Alors que soudain,
tout autour de lui s'arrêta.
Par peur, il empoigna les draps de sa literie et plongea dans l'inquiétude et l'incompréhension en comprenant que cette chambre n'était pas la sienne. L'odeur qu'elle y dégageait, tout comme le sentiment, tel que son atmosphère morose et sa literie peu soignée, tout cela était loin de lui rappeler sa chambre.
D'autant plus, qu'il ne comprenait pas la raison pour laquelle il se retrouverait dans son lit alors que plus tôt il se trouvait à l'appartement du chauffeur de Taehyung. Il tenta alors, dans un soudain affolement, de chercher Taehyung. S'il avait perdu connaissance, ce dernier serait forcément à ses côtés. Hélas, il tenta, en vain.
— Je- ne vois rien..,murmura-t-il dans un son saccadé, par la douleur de sa gorge, alors presque affolé.
Il tenta de battre des paupières, mais en vain. Tel que son corps entier, il ne pût sentir ses yeux bouger. Hésitant, le jeune photographe leva sa main jusqu'à sa tempe et pu toucher du bout des doigts un bandage recouvrant ses yeux. À cette constation, le protagoniste prit de panique, vint humidifier de ses larmes, ce bandage qu'il tenta d'enlever dans une furie. Quand soudain, il cessa tout mouvement, dès lors qu'il pu entendre une voix monotonisée s'élever dans le couloir de l'hôpital :
