Jeongguk compris qu'il a hérité d'un pouvoir : celui d'avoir la capacité de voyager dans le temps dans un monde où depuis un certain temps, tout les nouveaux-nés doivent être munis d'un compte à rebours sur leur poignet. Le compte à rebours de leur...
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La découverte du livre fut le déclencheur de son voyage dans le temps en 1986. Deux ans après la première guerre contre la Corée du nord. Cette époque où la population commençait à laisser l'effroyable famine disparaître, pour preuve, les paysans n'avaient pas hésité à l'aider et à lui proposer de manger quelque chose chez eux peut être même y dormir en vue de son piètre état. Il le prenait sûrement pour un fou confectionné par la guerre et son traumatisme. Il devait peut-être garder ce rôle, afin qu'ils aient assez pitié de lui pour ne pas le laisser dehors. Jeongguk n'avait aucune idée de la manière dont il pourrait retourner dans sa dimension respective.
Seul point positif dans tout cela, c'est que dans cette dimension il ne risquait pas de croiser son double puisqu'il n'y était pas encore né. Avec cet esprit optimiste, le voyageur accepta volontiers alors de suivre les inconnus qui l'avaient trouvé sans jamais quitter de ses mains son trésor trouvé : le livre des sept voyageurs. Qu'il ne tarda à lire pour comprendre et peut être accroître les capacités son pouvoir surnaturel, qu'il n'était pas le seul à avoir, d'après ce livre. Ils suivirent un long chemin qui traversait les champs, seul source de nourriture pour les habitants de ce petit village qui lui rappelait vaguement quelque chose.
L'atmosphère le suffoquait quelque peu, ou peut-être étais-ce sa nervosité. Il n'avait jamais interagît aussi longtemps avec des personnes d'une différente dimension. Il ne savait pas quelles genre de conséquences cela engendrait. De plus il devait s'assurer qu'aucun d'entre-eux ne tombe sur le livre ou bien ne découvre d'où il venait sinon Dieu seul sait ce qui se passerait.
Ils arrivèrent à l'entrée du village après cette petite marche qui semblait une éternité pour le noiraud. L'un d'entre-eux, appelé Hoobin, père de famille, l'invita dans sa modeste demeure où une jeune femme l'accueillit :
— Tiens assis-toi mon petit.
Le petit en question ne s'en fit pas prier et s'essaya à leur table après que le jeune femme lui ait servit un ragoût.Qui d'ailleurs était excellent, du moins, il l'aurait pu l'être si seulement jeongguk n'avait pas été dérangé par la sensation d'être observé. Celui-ci détourna la tète un instant pour rencontrer directement le regard étrange d'un jeune homme d'à peu près son age qui le fixait ainsi. Mal-à-l'aise et assez suspicieux, le voyageur écourta le repas, et aussitôt la femme lui proposa de dormir ici pour cette nuit. Jeongguk alors accepta nerveusement, et sursauta de surprise en voyant la disparition de l'homme qui le fixait.
Le noiraud aurait voulu demandé qui était cet homme, mais il s'en résigna pensant qu'il n'était qu'un membre de la famille réticent à l'idée qu'un inconnu rentre dans leur demeure..si seulement cela avait été le cas.
Pour autant, le voyageur ne voulu pas s'attarder sur ce détail, ne sachant pas combien de temps il resterait ici il devait trouver des réponses dans cette dimension. Il ne croyait pas au hasard, si il avait trouvé ce livre et était tombé ici c'est qu'il y avait une raison peut-être un lien entre ce livre et ce passé. Il devait le découvrir mais comment ? En feuilletant le livre évidemment! Afin d'éviter aucun risque, jeongguk sortit de la demeure et même du village afin de se retrouver assis devant un ruisseau auprès des champs désormais vide, la nuit tombée.
