City of Dreams (tr)

Chapitre 15

Cela sembla prendre des heures pour comprendre ce qui s'était passé à l'université ce soir-là. Il était clair que les farceurs avaient intentionnellement causer autant de chaos et de peur que possible et ils avaient plus que réussi leur mission. Les fusibles avaient été complétement retirés de l'ancien circuit imprimé c'est pourquoi il avait fallu tant de temps pour y remédier. Arthur avait dû trouver les doubles et tous les remplacer avant de remettre l'appareil en marche.

Au moins six pétards avaient été lancés à travers le campus à des intervalles variées. Sherlock en trouva aussi deux autres non tirés, possiblement parce qu'ils étaient trop humides à cause de la pluie.

Les explosions qui avaient été entendus séparément avaient été causé par le fait que les meubles de deux des salles de classes étaient empilés et attachés les uns aux autres de façon à pouvoir être tirés vers le bas avec un seul remorqueur.

Enfin une demi-douzaine membres du personnel et étudiants avaient été agressé par le farceur qui avait fait semblant de trancher leurs gorges. A la place un marqueur rouge avait été utilisé pour dessiner une ligne dans chaque cas. Comme Molly pouvait l'attester, cependant dans l'obscurité et la confusion du moment ça avait semblait plutôt réel.

D'ici là tous les membres du personnel et étudiants avaient été compté, il était quatre heures du matin passé. La directrice qui était revenue sur le campus avait trouvé Sherlock et réclamait sa présence dans ses appartements à dix heures le matin suivant. Les choses, semblait-il, étaient en train de s'écrouler.

Tout ce que Molly savait était qu'elle ne tenait plus sur ses jambes. Quand Sherlock se dirigea vers elle, il la renvoya directement dans sa chambre avec pour instruction de dormir un peu.

- Je vais rester encore un peu Molly. Il n'y aucune raison d'attendre. Je te verrai dans la matinée.

La tempête s'était enfin calmée et était passé à autre chose ne laissant plus qu'une légère pluie d'été à la place. Molly enroula sa robe de chambre autour d'elle tandis qu'elle faisait lentement son chemin vers le lit de Sherlock, baillant en chemin. Une part d'elle voulait penser au baiser, voulait essayer de découvrir ce qu'il voulait dire mais elle était juste trop fatiguée. Quand sa tête toucha l'oreiller elle s'endormit comme une masse.

MHMHMHMHMHMHMHMHMH

Quand Molly se réveilla le matin suivant le lit était vide. Elle s'allongea pendant un moment dans la lumière du petit jour, son esprit tournant en rond les événements pendant la nuit au plafond. C'était une suite d'événements si étranges et oniriques que Molly pouvait difficilement croire qu'ils avaient eu lieu. La cerise sur le gâteau de l'étrangeté. L'étrangeté avait été le baiser de Sherlock.

Molly se sentait étourdie juste d'y penser. Ses lèvres se sentaient encore un peu meurtries par l'intensité. Mais il y avait seulement une question dans son esprit : pourquoi ? Pourquoi l'avait-il embrassé ? Était ce le feu de l'action ? Improbable, Sherlock n'était pas du genre à s'emporter involontairement. Elle souhaitait vraiment pouvoir croire le Rasoir d'Ockham comme l'explication la plus simple qu'il l'aimait bien tout simplement, mais elle ne pouvait pas. La réponse qui la rongeait au plus profond de son esprit était celle qui, malheureusement, ressemblait le plus à Sherlock. Elle était effrayée, elle l'empêchait de faire ce qu'il devait faire, alors il avait fait la chose la plus rapide à laquelle il avait pu penser pour la calmer. Il l'avait embrassée et ça avait fonctionné.

Elle ne put s'empêcher de se sentir un peu blessée, après toutes ses années, il s'abaissait quand même à ce niveau de manipulation avec elle. Et en plus de tout le reste, est-ce qu'il devait être si bon ? Ce baiser était le genre de baiser à lancer milles fantasmes. Elle se sentait déjà frustrée à cause de lui et c'était juste en train de faire passer son besoin à un autre niveau. Elle ne pouvait pas passer une autre nuit dans son lit, pas maintenant, pas après ça.