Chapitre 18

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Notes du chapitre (auteure)

Me voici donc de retour avec la deuxième partie du voyage de à la barque. Je pense qu'il est temps pour notre couple de se réchauffer un peu, n'est-ce pas ? Vous avez tous été si patients, alors merci.

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Molly le réveilla finalement juste après cinq heures. Il ouvrit les yeux, endormi, pour la trouver penchée sur lui, le soleil derrière elle, des torrents de lumière dorée caressant ses cheveux.

- Hé, l'endormie, c'est l'heure de se réveiller.

Elle sourit en s'agenouillant à côté de lui, la main sur son épaule qu'elle secouait doucement pour le réveiller.

- Mmm, c'est un spectacle à voir au réveil. Embrasse-moi Molly.

Elle eut l'air un peu confuse mais sourit et s'appuya sur lui pour picorer ses lèvres. Il profita rapidement de son déséquilibre et, en se penchant vers l'avant, il la tira jusqu'à ce qu'elle soit sur son dos et qu'il se penche sur elle. Le coup de pied les fit basculer dangereusement pendant un moment et elle fut sous le choc.

- J'ai dit un baiser à Molly, pas quelque chose que je recevrais de Mme Hudson.

Il pencha la tête et l'embrassa, appuyant son poids sur elle en appréciant la sensation d'elle pressée contre lui. Il sentit le désir l'inonder à nouveau et il serra son corps contre lui alors qu'il mordait sa lèvre, la forçant ouvrir la bouche pour lui, sa langue fouillant directement, la goûtant. Il gémit à la sensation de ses mains qui couraient sur son dos, traçant sa colonne vertébrale à travers la mince chemise.

Il sentit son corps pousser instinctivement contre elle et l'entendit gémir en réponse. Le baiser évolua et il se rendit vite compte qu'ils risquaient d'aller trop vite, sans parler du fait qu'ils se trouvaient dans un endroit très public... mais il n'arrivait tout simplement pas à s'en soucier.

Sa main glissa le long de son corps, de son épaule à sa hanche, souhaitant sentir sa chair nue sous son toucher fiévreux. Il cess de l'embrasser en sachant qu'elle respirait aussi fort que lui tandis qu'il l'embrassait sur toute la longueur de son beau et exquis cou. Il pouvait la sentir tirer sur sa chemise avant que ses mains ne glissent sur sa peau nue, ce qui le poussa davantage contre elle.

Molly était complètement perdue en lui. Elle avait l'impression que son esprit rationnel avait cessé de fonctionner et que l'animal primal en elle avait pris le dessus. Elle voulait le sentir nu au-dessus d'elle, se joindre à elle. Elle n'en avait jamais assez de lui, son baiser le consumait. Elle savait déjà, instinctivement, qu'il lui avait gâché toute son envie pour tous les autres hommes. Elle était à lui maintenant qu'il la veuille ou non et Dieu sait qu'elle le voulait.

Elle tira sur sa chemise pour sentir sa peau. Il se retourna contre elle et elle put sentir qu'il était prêt pour elle, elle était vaguement consciente qu'ils ne devraient pas faire cela, pas ici, pas maintenant, mais elle avait l'impression d'être droguée, intoxiquée par ses baisers et son toucher. Si quelqu'un devait arrêter ça, ce serait Sherlock.

Et ça le fut ? Il entendit une autre barque qui approchait, celle-là remplie de ce qui ressemblait à une bande d'adolescents. Il n'était que trop conscient de leur position compromettante et ne voulait certainement pas finir dans une vidéo virale sur Youtube. Il s'assit, respirant lourdement, remettant sa chemise à l'intérieur en jetant un coup d'œil vers le haut de la rivière. Heureusement, les garçons étaient plongés dans autre chose et ne les avaient pas encore remarqués. Il tendit la main à Molly pour l'aider à s'asseoir, un sourire sur ses lèvres, enflées par ses baisers, avant qu'il ne pousse une mèche de cheveux lâches derrière son oreille.

City of Dreams (tr)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora