Chapitre 19

88 8 2
                                    

Le reste de la soirée fut calme par rapport au début. Martha resta et mangea dans sa chambre bien que Mandy les ait finalement rejoints dans la salle commune. Molly ne pouvait s'empêcher de penser que le combat avait été une bonne chose en ce qui concerne la vie amoureuse d'Alison, Johan avait l'air d'être très solliciteur et protecteur envers elle et il la traitait pour ce qu'elle valait.

Après avoir mangé, Sherlock se rendit vite compte qu'il s'ennuyait et cherchait à partir. Molly lui fit ses adieux et sourit quand Mandy haussa les sourcils en l'interrogeant. Alors qu'ils quittaient la pièce, il attrapa sa main et la traîna de l'autre côté de la cour en direction de leurs chambres. Molly rit de son objectif, mais Sherlock grogna en réponse en envoyant un frisson de convoitise à travers le corps de Molly.

Quand ils revinrent, il ouvrit sa porte et lui fit signe d'entrer. Elle passa devant lui en espérant, comme elle l'avait fait, qu'elle serait assez forte pour arriver à sa propre chambre sans pour autant lui succomber complètement. Il ferma la porte derrière lui et s'appuya contre elle en la regardant.

- Molly, tu n'as aucune idée des pensées qui m'ont traversé l'esprit.

Il leva la main pour arrêter sa réponse :

- Je sais, je sais, je sais que tu veux que nous allions doucement, Dieu sait pourquoi, mais sûrement...

Il s'éloigna de la porte et se dirigea vers elle en la réchauffant avec son regard lourd.

- Sûrement... Il y a quelque chose que nous pouvons faire qui ne dépasse pas tes règles.

Il se tenait devant elle et la respiration de Molly lui coupa le souffle. Elle pouvait sentir son parfum, son essence même ça lui donnait l'eau à la bouche. Elle se mordit la lèvre en le regardant en arrière et il leva son pouce vers sa bouche en tirant sa lèvre entre ses dents.

- La seule personne qui devrait se mordre la lèvre Molly... c'est moi.

Il prit en coupe son visage et le posa contre le sien. Sa bouche s'ouvrit automatiquement pour lui et elle dût saisir les revers de sa veste pour se tenir droite. Elle pouvait sentir sa langue dans sa bouche, sa main tirant sur ses cheveux pendant qu'il inclinait sa tête pour lui permettre de l'embrasser plus profondément. Tout ce qu'elle pensait, c'est que Dieu sait où il avait appris à embrasser comme ça. Il était si bon qu'elle sentait qu'elle commençait à flancher et qu'il ne l'avait même pas touchée.... pas vraiment.

Lentement, il la fit reculer jusqu'à ce que l'arrière de ses genoux heurte le lit, puis il fut allongé sur elle ; son poids la pressait dans le matelas. Elle se retrouva à pousser sa veste de ses épaules, aimant la sensation de ses muscles sous ses doigts. Il portait une de ses chemises luxueusement serrées et tout ce que Molly voulait faire, c'était de l'enlever, c'était comme si c'était tout ce qu'elle avait toujours voulu faire depuis le moment où il était entré pour la première fois dans sa morgue il y a toutes ces années. Elle savait qu'elle lui envoyait les mauvais signaux, mais elle avait confiance : il connaissait ses préoccupations et il arrêterait quand elle en aurait besoin aussi.

Sa peau était chaude et lisse. Il se pencha un peu en le regardant défaire les boutons un par un et Molly n'avait jamais vu un tel regard de convoitise sur son visage. A la seconde où elle enleva la chemise, il l'embrassa de nouveau, ses propres mains travaillant rapidement sur son chemisier et poussa son soutien-gorge d'un côté, libérant son sein vers sa bouche chaude et impatiente. Il suça son mamelon avant de laisser sa langue l'encercler et Molly eut le souffle coupé par la sensation. Il semblait déclencher des terminaisons nerveuses directement dans son centre et elle se retrouva à pousser contre lui, désespérée d'avoir des frictions, faisant tout pour soulager cette sensation.

City of Dreams (tr)Where stories live. Discover now