Un étrange colocataire [Jackson Wang]

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Je rentre dans l'immeuble. Il est joli, très joli. Les murs sont d'une couleur beige et rouge bordeaux, et les portes noires. J'aime beaucoup. Je décide de prendre les escaliers, je suis quelqu'un qui aime le sport donc prendre les escaliers fait partie de mes principes.

J'arrive à l'étage 6, maintenant je dois trouver l'appartement 222. Et il est.. 10h27. Bon, on ne peut pas toujours être en avance ?
Je marche dans les longs couloirs fait de marbres rouge, et cherche le 222.
219... 220... 221... 222 ! Je me positionne devant cette porte noire. Je regarde la sonnette, il est écrit "M. Wang".

Je sonne, et c'est quelques secondes après qu'on m'ouvre. C'est un garçon, vêtu d'une casquette noir, et d'un masque noir aussi sur la bouche. Tout ce que je peux voir, ce sont ses yeux d'une couleur brun foncé. Et j'avoue qu'ils sont jolis.. Mais enfin bon, bref, je devrais me réveiller.

Moi : Bonjour, je suis Mei-Li. Excusez moi pour le retard.

Lui : Ce n'est pas grave, tu as des cartons à transporter ? Je peux t'aider.

Moi : Je n'ai que 5, 6 cartons. Je peux me débrouiller mais merci.

Lui : Je vais quand même t'aider.

Nous descendons vers ma voiture. J'ouvre mon coffre, et prends 3 cartons un au-dessus de l'autre. Je n'ai pas des cartons énormes donc ce n'est pas trop lourd. Et mon futur colocataire fait de même.

C'est 10 minutes après que nous avons tout finit. Je rentre dans son appartement, qui sera bientôt le mien. C'est plutôt grand pour un appartement, c'est moderne, lumineux, il y a de grandes baies vitrées qui donne vu sur la ville. C'est vraiment beau.

Mon colocataire : Je m'appelle Wang Jia-Er. Mais appelle moi Jia. Je suis Hongkongais. Je vis dans cet appartement depuis 2 mois. Donc je t'avais dis que ce serait 300€ par mois chacun. Ça ira ?

Moi : Enchantée. Et oui, 300€ ça ira.

Jia : Super. Ta le code wifi sous la boxe de la télé. Et viens je vais te montrer ta chambre.

On commence à marcher dans un petit couloir, et on arrive devant une porte noire. Jia Er ouvre la porte, puis je rentre après lui.

Jia : Voici ta chambre. Elle te plaît ?

Moi : Oui, j'aime beaucoup.

Voici comment était ma chambre :

En tout cas moi j'aime !

Jia : Je vais te laisser déballer t'es affaires. Y a des pâtes pour midi ça te va ? Je sais pas trop cuisiner alors bon.

Moi : Oui oui c'est bon. Merci.

Puis il repartit. Je commence à déballer mes affaires, à ranger mes vêtements etc. Puis soudain, je tombe sur un collier que ma mère m'avait offert pour mes 18 ans. C'est un collier en chaine avec un pendentif arrondi, comme une lune, de couleur noir. Il est de taille moyenne, et au milieu, il y a une petite croix noire brillante.

C'est pratiquement tout ce qu'il me reste de ma mère. De mon père, j'ai récupéré depuis 4 ans maintenant un couteau. Non, je ne compte pas faire un meurtre. C'est un couteau de famille. De grande valeur. C'est vrai qu'on aurait pu le vendre si on aurait voulu plus d'argent. Mais ça serait un manque de respect. C'est un couteau qui se transmet à ses enfants depuis plus de 6 siècles. Le prochain à le posséder sera mon enfant.

Tout cela me rend nostalgique... Mes parents me manque. Et je n'est pas de frère ni de soeur. Je n'ai plus de famille de sang. C'est horrible en fait. Mais pourquoi ce n'est que maintenant que je m'en rend compte ? Il sont morts il y a déjà.. Oh, une larme coule. C'est bon. Je pleure. Pourquoi sont-ils partis si tôt ? Ils ne méritaient pas cela. Moi non plus !

La porte de ma futur chambre s'ouvrit doucement. C'est Jia, comme s'il avait entendu mes pleurs.

Jia : Tout va bien ?

Me dit-il en rentrant dans la chambre.

Moi : Oui..

Jia : Pourquoi tu pleures alors ?

Moi : Pour rien. Tu peux me laisser terminer de ranger mes affaires s'il te plaît ?

Jia : Oui.

Puis il partit. Je ne veux pas lui dire pourquoi je pleure, je ne le connais pas assez pour cela. Il ne m'a pas l'air méchant, mais le simple fait que je ne vois pas son visage ne me rassure pas. Je pense que nous sommes tous d'accord sur ce point.

J'essuie mes larmes, et finis de ranger mes affaires. Je décide d'aller voir dans le frigo pour prendre de l'eau, j'ai un peu soif. En plus, Jia est rentré dans une pièce, qui doit être la salle de bain donc ça tombe bien, je peux y aller sans le croiser sur mon chemin. Non, je n'essaie pas de l'éviter lui, mais c'est la question qu'il me poserait en me voyant que j'essaye d'éviter.

J'arrive à trouver la cuisine plutôt rapidement puisqu'elle est près de l'entrée, et ouvre le frigo. Enfin, j'essaye de l'ouvrir. J'ai beau tirer de toutes mes forces dessus, rien n'y fait. Comme si c'était fermé d'une colle très puissante.

Jia : Qu'est ce que tu cherches ?

Je me retourne en sursaut. Comment est il arrivé jusqu'ici ? Je ne l'ai pas entendu. Et aussi vite ? Bizarre...

Jia : Alors ?

Moi : Euh bah j'avais soif. Donc je cherchais de l'eau.

Je le vis s'approcher de moi, et prendre quelque chose derrière moi. Son bras revient, et il me tend une bouteille d'eau.

Jia : Je ne mets jamais l'eau dans le frigo.

Moi : Merci.. Mais pourquoi le frigo ne s'ouvre pas ?

Jia : C'est mon secret.

Je ne comprend pas.. Mais bon. J'ai de l'eau !

Il était maintenant l'heure de manger, midi. Mais honnêtement, je n'ai vraiment pas faim. Comme si quelque chose me bloque. Serait-ce à cause de la mort de mes parents ? En même temps, je suis quelqu'un de nostalgique. Je ressens une sensation en moi. Comme s'il me manquait quelque chose. Jia me sortit de mes pensées.

Jia : Mei-Li, tu viens manger ?

Moi : Oui, je viens.

Je m'installe à table, et observe les pâtes. ma fourchette a la main, je ressens comme un dégoût.