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J'ai envie de hurler, de lui hurler mon amour. J'ai envie de voir son visage, que je n'ai pas vu depuis un an. J'en est réellement marre d'être ici. Vous imaginez comment mes muscles ont dû ramollir en plus ? Bon c'est peut-être pas le plus important mais voilà quoi...
J'essayais de ne pas trop m'énerver, lorsque j'entendis la porte de la chambre s'ouvrir et se refermer, avant de distinguer toutes les voix de mes amis qui saluaient Mei-Li. J'écoutais donc leur conversation. De toute manière, ce n'est pas comme si j'avais le choix.

Yugyeom : Tu vas mieux ?

Mei-Li : Oui.

Je fus surpris par la joie qui régnait dans la voix de Mei-Li. Comment pouvait-elle être heureuse juste après avoir été extrêmement triste ?

Yugyeom : Tant mieux pour toi.

Jae-Beom : On est là, ne l'oublie pas. Ça va être difficile mais ça va aller.

Mark : Ce que tu vas surtout devoir faire au début, c'est accepté totalement la douleur du lien qui se brise. Si tu ne l'accepte pas, tu vas beaucoup trop souffrir.

Bambam : Puis, Jia a bien vécu. On m'a dit une fois que quand une personne qu'on aime décède, de n'importe quelle façon, il faut toujours se souvenir des bons moments passés avec lui, et ne pas se dire qu'il n'est plus là.

Jinyoung : Qui t'a dit ça ? C'est très réfléchis.

Bambam : Euh.. Eh bien, pour être exact, c'est... mon psy.

Jinyoung : Hein ? Bambam va voir un psy ? Tu crois à ces truc toi ?

Bambam : Tout le monde à de la psychologie, ce n'est pas une question d'y croire ou non.

Youngjae : Pourquoi il y a ce genre de préjugés sur les psychologues ? Je suis certain que ce sont de bonnes personnes.

Jinyoung : M'asseoir devant un parfait inconnu et lui raconter toute ma vie en détail n'est pas ma passion, désolé.

Youngjae : Mais ce n'est pas ça !

Mei-Li : J'ai souvent voulu être psy moi. C'est super intéressant. Ça peut énormément aider.

Bambam : Bah voilà !

Yun-Zi : C'est bizarre, vous n'avez pas la même façon de voir mort on dirait..

Jae-Beom : Nous sommes des vampires. Les mortels auraient tendance à pleurer, à déprimer, mais les vampires vont plutôt accepté silencieusement. Cela ne signifie pas que nous ne sommes pas triste. Et puis, aucun vampire n'est pareil.

Mark : Sans oublier que nous mentons assez bien. Donc cacher nos émotions font partie de nos plus grandes qualités.

Peut-être que c'était pour ça alors, la joie de Mei-Li. J'aurais dû le savoir. D'un coup, une étrange chose se passa dans mon corps, et je fut aveuglé par la lumière de ma chambre. J'avais les yeux ouverts. J'avais les yeux ouverts ! Je ne sais pas comment, mais je vois ! Oh mon dieu !
Comment ça a pu se passer si vite ? Je tourne mes yeux dans la pièce. On ne peut pas dire quelle est jolie. J'observe après mes amis. Ils ne m'ont pas remarqué. Ils ont changé pour certains.

Je regarde Mei-Li. On dirait un rayon de soleil. Elle est incroyablement belle. Elle n'est plus si maigre, mais elle a tout de même un air très triste. Ça me brise le coeur, tout cela par ma faute. Elle souriait en regardant ses amis, et tourna la tête vers moi. En me voyant, son sourire disparut instantanément, et elle paraissait effrayée, perdue.

Nous nous regardions comme ça, pendant un court instant. Nous étions tout les deux dans d'étranges états. On se fixait, sans faire aucun mouvement. Comme une enfant qui voyait le Père Noël, elle paraissait intimidée et heureuse à la fois. J'étais pâle, couché, épuisée, et elle était belle, assise, étonné.

Jinyoung : Mei-Li ? Pourquoi tu regardes-

Je tournais mes yeux dans la direction de tout les autres. Ils me regardaient tellement bizarrement, que je ne pouvais pas empêcher mon rire. Si vous étiez à ma place à cette instant...

Jinyoung : J-Jackson ?

Mark : C'est pas vrai..

Avec une voix cassée, j'arrivais à sortir un mot.

Moi : Salut..

Bambam : C'est un dur à cuire je le savais !

Le téléphone de Mei-Li sonna, mais il était aux côtés de Yun-Zi. Celle-ci le pris en main confuse, et fronça les sourcils avant de regarder Mei-Li et de lui montrer le téléphone. Je pouvais lire "Hua-Hong".

Yun-Zi : Tu ne l'avais pas enlevé de t'es contacts ?

Mei-Li : Euh, si.. Donne le moi.

Yun-Zi : Tu ne va pas décrocher maintenant ? Jia vient seulement de se réveiller.

Moi : Décroche...

PDV Mei-Li

J'étais encore sous le choque. Entendre sa voix, voir ses yeux ouverts, tout cela est réellement perturbant. Yun-Zi me tandis mon téléphone à contre coeur, après que Jia m'est dit de décrocher. Je le pris en main, et décrocha avec le haut-parleur.

Moi
Hua-Hong ?

Hua-Hong
M-Mei-Li.. Je ne suis plus rien... Je vais mourir !

Mais de quoi me parlait-elle ? Je croix ne jamais l'avoir entendu parlé comme ça.

Moi
Qu'est-ce que.. qu'est-ce que tu racontes ?

Hua-Hong
Mon père est mort. Mei-Li, je n'ai plus rien, je suis seule, juste seule ! Il n'y a plus personne !

Moi
Je.. suis là.

Hua-Hong
Comment tu fais ?!

Moi
Fais quoi ?

Hua-Hong
Pour être gentille... Tu devrais me détester..

Moi
Maman l'était. Qu'est-ce que je peux faire, pour toi ?

Le regard de Yun-Zi me laissait comprendre ses pensées, mais je ne pouvais pas m'en empêcher...

Hua-Hong
De.. l'argent ?

À ce moment, je comprenais tout. Elle n'en a rien à faire de son père, si il était mort, elle aurait récupéré son argent et elle aurait été bien heureuse. Elle a simplement joué sur le temps passé, elle est très coriace.

Moi
Ne me prend pas pour une conne. J'en est marre de toi, tu manipules trop les gens. À part ton cher papa, tu n'as rien, personne, quand il mourra vraiment, tu auras son argent. Et à ce moment, tu seras heureuse. Mais tu verras que 10 ans après, quand tu n'auras absolument plus rien, plus personne, tu te sentiras bien seule. On appelle ça le karma, souviens toi bien de ça.

Je raccrocha aussitôt.

Yun-Zi : Bah voilà ! C'était compliqué ?

Moi : Non..

Yun-Zi me souriait sincèrement, avant de regarder Jia, ce que je fit également.

Un étrange colocataire [Jackson Wang]Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora