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Moi : Mais.. Je dois y aller, j'ai besoin.... Besoin d'acheter des truc de filles. Voilà, je reviens bientôt.

Jia : Okay, mais ne traine pas trop, il est tard quand même.

Je lui répondis d'un simple hochement de tête, avant de partir vite en prenant uniquement ma veste.
J'ai vraiment besoin de me changer les idées, entre le décès de mes parents, et ce délire de maquillage, avec les yeux qui change de couleur. Ça fait beaucoup pour moi.

Je marche dans les grandes rues de Kowloon Tong qui sont très illuminées, pourtant il n'y a que peu de passage. J'observe ce qu'il y a autour de moi. Il ne reste que des mecs chelou, bourrés ou des étudiants et étudiantes qui viennent de sortir de leurs cours, car oui ils et elles peuvent rester jusqu'à 20h45 pour travailler.

Il y a des pigeons qui cherchent encore un peu de nourriture, quelques sans-abri que je ne manque pas de donner une petite pièce, puis des touristes, et de simples personnes qui se baladent, la plupart qui rentre chez eux après leur travail.

Cela fait maintenant trois heures que je suis dehors, il est maintenant minuit. Le temps passe très vite, et n'ayant pas pris mon téléphone, je ne voyais pas l'heure, c'est en passant devant une pharmacie où l'heure était affichée que j'ai remarqué le temps passé.

Je devrais certainement rentrer, il est tard. En plus Jia m'avait dis de ne pas traîner. Mais par où rentrer ? Je ne sais pas trop où je suis. Bon, je vais aller tout droit, ça va bien m'emmener quelque part !

Pendant ma petite sortie, j'ai bien réfléchis. Surtout à propos de Jia, et je suis certaine que ce n'était pas du tout du maquillage. Et pour les yeux de Mark aussi, c'était réel. Je ne suis pas folle, je sais ce que j'ai vu et je pourrais vous donnez ma vie pour vous prouver que c'est vrai.

Je continue de marcher, lorsqu'un mec bien bourré de peut-être 30 ans s'approche de moi. Il avait beau être seul, je vous assure qu'il faisait très peur, et que manque de bol pour moi, je me retrouvée actuellement dans un endroit avec extrêmement peu de passage.

Le mec bourré : Coucou toi. Qu'est-ce que tu fais toute seule ici ?

Je ne réponds pas et essaye de partir vite. Mais il n'était pas de cet avis apparemment. Il me prit par le col de derrière et me jeta sur un mur, si violemment que je cru que mon corps tout entier aller se casser. Il s'approcha encore de moi, et commença à glisser sa main sous mon t-shirt, j'étais trop faible, et dès que je criais, il me frappait au visage.

Je m'attendais à me faire violer, et je me maudissée intérieurement. Soudain, je le vis tomber violemment au sol, et un homme plus grand le regarder. Il me prit par le bras en me disant qu'il allait m'amener dans un lieu plus sécurisé. J'étais si inconsciente à cause des coups de l'autre que je ne réagissais pas énormément, mais je pouvais être sûre que cette deuxième personne puait réellement l'alcool. Pourtant il avait l'air normal ?

Je commençais à avoir un peu plus de conscience, mais il était peut-être trop tard. Je me retrouvais actuellement dans une rue, toute sombre et toute petite. Il n'y avait presque aucune maisons autour. C'est ça l'endroit sécurisé ?

Le mec : Tu es à moi, pas à l'autre con. Et regarde, on est tout seul. Si tu cries je te tue, okay ?

Je venais de réaliser que j'avais devant moi un second violeur qui lui était plus fort, et plus grand que l'autre. Je tremblais, non, je ne souhaitais pas être violée. Qui souhaiterait ça ? Je demande juste à vivre simplement. Est-ce si compliqué ?

Le mec commençait à me faire des attouchements très sexuel, et je pleurais. J'en pouvais plus. Je suis non croyante et je n'ai aucune religion, mais pour la première fois de ma vie, j'ai demandé de l'aide à Dieu. Dans ma tête. Ça paraît con, mais à ma place je pense que vous auriez compris mon état d'esprit et vu la situation, je n'avais rien d'autre à faire.

Il commençait à essayer de me déshabiller, ou plutôt m'arracher les vêtements, tout en essayant de m'embrasser. J'essayais de le repousser mais je n'y arrivais pas. Soudain, quand j'étais presque nue, il tomba au sol.

J'étais toujours seule dans cette ruelle, personne n'était là. C'est-il évanoui ? Je ne cherchais pas plus longtemps la raison de ce "malaise" et partais en courant. Il était maintenant 1h30 du matin, et il n'y avait que des gens bourrés. Je devais rentrer vite. Très vite.

Je courais dans toutes sortes de rues, à la recherche de mon immeuble. Je venais de le trouver, je ne sais pas comment j'ai fait, mais je l'ai trouvé. Comment je vais expliquer à Jia ce qu'il s'est passé ? Je ne vais tout de même pas lui dire que j'ai faillit me faire violer deux fois et qu'on m'a clairement tabassé ?

Je montais les marches d'escalier. J'étais très faible, vulnérable. Pourquoi moi ? Qu'ai-je fais ?
Je venais d'arriver devant l'appartement. Je retenais mes larmes, essuyais le sang sur mon visage, et cachais les déchirures de mes vêtements qui pouvaient montrer mes parties intimes avec mes mains.

Et je rentrais. Ils étaient tous là, sur le canapé, certains debout à paniquer, réfléchir, s'inquiéter. Quand j'ouvris la porte de l'appartement, ils se tournaient tous vers moi avec de gros yeux. Et Jia avait son masque et sa casquette.

Jia : Mei-Li ? T'étais ?!

Il venait de crier, tout en se levant. En même temps, vu mon état physique je ne m'attendais pas trop à une autre réaction.

Moi : J'étais partie en ville. Je n'ai pas trouvé de.. trucs de filles.

Jia : En ville ? Et tu m'expliques ton état ?

Moi : Je suis... tombée.

Excuse de grosse merde ? Je sais. Mais sur le coup je n'avais aucune excuse, alors j'ai sorti ça.

Jia : Oh, alors tu as dû faire une énorme chute ! C'est vrai, c'est en "tombant" qu'on se déchire les habilles, surtout vers les parties intimes, et qu'on se pète le visage comme si on y avait donné des coups !

Jinyoung : Mec, calme toi..

Un étrange colocataire [Jackson Wang]Onde histórias criam vida. Descubra agora