Chapitre 28 - Explications

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Je tiens à m'excuser pour tout les chapitres que j'ai republiés aujourd'hui, il y avait un problème avec le terme "âme-soeurs" qui n'apparaissait pas bien... Bref, cette faute d'orthographe est maintenant corrigée :)

A présent, retour sur le point de vue d'Alyss :

PS : Pour rappel, tout ce qui apparaît en italique dans ce chapitre correspond aux paroles que les personnages échangent entre eux au travers du lien.


Bonne lecture !


PDV Alyss


Trisha m'annonce soudain qu'il faut qu'elle rentre chez elle. Je parviens difficilement à cacher ma déception mais elle a sûrement autre chose à faire que passer du temps avec moi.

Par contre, depuis tout à l'heure, les regards qu'elle me lance sont étranges... Soudain, elle se précipite vers la porte et disparaît de mon champ de vision. Je me décale légèrement pour voir ce qui se passe tandis qu'elle s'écarte pour laisser entrer son alpha. En quelques secondes, elle attrape son manteau, me salue rapidement et nous laisse en tête à tête après avoir refermé la porte d'entrée.

Je déglutis lentement en observant attentivement mes chaussons, attendant qu'il prenne la parole.

- Alyss...

Me souvenant de la colère que je garde depuis ce matin, je prononce les premiers mots qui me viennent a l'esprit.

- Bonjour, tu vas bien ? Non mais n'hésite p-pas à me répondre parce que l-là je suis perdue ! Je croy-ais qu'en restant avec toi pendant les ruts, il n'y aurait pas de problème ! Tu me l'as deman-dé alors je t'ai f-fait confiance. Et tout ça pour quoi ? Pour disparaî-tre une fois redevenu toi-même ? Mais pour-quoi ?

- Je t'avais promis qu'il ne t'arriverait rien, que je ne te blesserais p-

- Mais je n'ai rien !

- Et les marques rouges de ce matin ? Vu la façon dont tu es habillée, elles sont toutes cachées, renchérit-il en passant sa main dans ses cheveux d'un air coupable me donnant envie de le réconforter.

- Tristan les a auscultées. Il n-ne s'agit pas de blessures, elles s-ont en train de disparaître. Je te rapp-elle que je marque très vite

- Et au niveau de ta malnutrition ? Je suis conscient du nombre de repas que nous avons sautés

Je fais une légère grimace en comprenant qu'il n'a pas oublié. Et même si mon débit de parole est très lent en plus d'être mal assuré, je fais l'effort de m'exprimer à haute voix.

- C'est stable. Je mange bien mais je n'ai p-pas repris de forces supplémen-taires pendant ces trois jours. C'est bon ? Tu es calmé ?

- Je... oui, bredouille-t-il en attrapant ma main pour me rapprocher de lui.

Je le laisse établir le contact entre nous et pose ma tête sur son épaule, il m'a manqué.

- Pendant qu'il m'auscultait, Tristan m'a parlé des ruts au niveau médi-cal. Le besoin de marquer son territoire, sa prop-priété. Apparemment, vous devenez très jaloux...

- C'est sûr, il valait mieux qu'aucun loup n'essaie d'entrer dans la maison...

- Je voulais te dire... Pour ma louve-

- C'est exactement ce qu'il fallait faire, la laisser gérer la situation. Son instinct l'aide à répondre facilement aux besoins de mon loup, et inversement... D'ailleurs en parlant de lui, c'est justement mon loup qui me posait problème....

Muette (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant