chapitre 18

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Bissmillah

Je suis arrivée précipitamment à l'école , suivi de près par mes deux frères.  Dalan était tellement nerveuse qu'elle s'est dirigée directement vers l'établissement sans m'attendre.

Durant tout le trajet , je n'ai pipé mot. Au début Djibril a voulu tapper la causette pour détendre l'atmosphère mais , il a compris que c'est peine perdue vu que je répondais point, mon coeur battait la chamade,  tout ce qu'on entendait c'est le bruit de nos pas, même Aladji qui , d'habitude est un moulin à paroles était calme , il était scotché au bras de mon grand frère et essayait tant bien que mal à  suivre notre rythme qui, était un peu trop rapide pour ses petites jambes.

Dès qu'on a franchi la porte de l'école j'ai directement cherché Dalan des yeux , je n'ai pas tarder à l'apercevoir tout prêt du mât avec certains de nos camarades de classe .

-Hey alors on dit quoi ? Lançai-je à l'assemblée une fois près d'eux.

-ça va me répond certains en choeur,  d'autres se contenterent juste de hocher la tête .

-et toi ? Comment tu gère ?me dit Dalan en me tirant de côté afin qu'on s'éloigne un peu des autres.

-jai le stresse hein mais t'a été rapide dis donc tu. ..

-Matou ! M'interpelle mon frère que j'avais laissé de côté.

-oui koto  ( frère en poular )

-J'étais parti me renseigner,  que le principal doit arriver sous peu avec les résultats me dit mon frère  ( à mon amie ) ça va dalan ? Pas trop peur ?

- si répond cette dernière la peur est là quand même mais on gère.

- Bien ça va aller , répond koto j'y vais m'asseoir de l'autre côté avec aladji , je vous revois tout de suite dit-il en s'en allant.

- je rêve ou mon frère t'a fait un clin d'oeil ?

- mais qu'est-ce que tu racontes fatim ? J'ai l'impression que tu délires  parfois.

- je sens de l'amour entre vous dis-je, je m'occuperai de ça plus tard.

- je vois pas de quoi tu parles ton frère me considère juste comme une petite soeur c'est tout.

-l'avenir nous eddifiera répondis-je en riant.

-ouais c'est ça même.

-Tu trouves pas que le principal a duré ?  Renchérit Dalan en changeant directement de sujet.

-je trouve aussi,  j'ai l'impression qu'on est là depuis des heures.

J'ai jeté un coup d'oeil dans la cour de l'école,  elle se remplissait du monde. Élèves,  parents et amis tout le monde est au rendez-vous,  je me suis dise aussi que si maman était encore vivante, elle serait là parmis cette foule,  elle m'aurait encourager et applaudi si toute fois je suis admise,  elle me manque cruellement ma petite maman,  avec le temps j'ai compris qu'on ne s'y habitue jamais à l'absence d'une mère,  on fait semblant parfois mais à chaque moment de la vie une personne a besoin de sa maman elle est irremplaçable 🙏😭. ...

la douloureuse vie de fatimatouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant