chapitre 28

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Bissmillah

Bonne lecture mes amours

En route pour la maison

- Tu es si calme fatim , tu n'a pas dit mot depuis qu'on a bougé

- desolée koto,  j'étais entrain de réfléchir

- à quel propos ?

- Tu es sûr d'avoir pris la bonne décision de partir avec nous ?  C'est une grande responsabilité quand même,

- je sais et crois moi j'ai longuement réfléchi avant de prendre cette décision , t'a confiance en ton frère ?

- plus qu'à moi même

- Bien alors laisse moi faire d'accord ? Dieu est avec nous ça sera compliqué certes mais ensemble on va y arriver

- Incha'Allah koto merci d'être venu de sitôt, et ,merci pour tout ce que tu fais pour nous

- c'est mon devoir de grand frère que je fais princesse , alors ne me remercie pas.

Elle hocha sa tête, et on continua notre route dans le calme. Chacun était dans ses pensées,  je sais que ma soeur a raison c'est une grande responsabilité de les prendre avec moi,  mais c'est la seule solution que j'aie il n'est plus question de les laisser ici avec maman.

J'observe ma soeur du coin l'oeil,  si calme et innocente le sourire l'a complètement fuit , la tristesse se lit à travers son visage qui d'habitude est si beau et souriant , qu'est-ce t'a fais maman ?

Je rattrape fatim de justesse qui était sur le point de tomber, après avoir trébucher.

- Regarde où tu poses les pieds princesse,  sinon tu vas manger le sol dis-je en espérant lui soutirer ne serait-ce qu'un petit sourire mais rien.

En se redressant,  le foulard qu'elle portait tomba et ce que j'ai vu me laissa sans mot .

-mais, mais , mais

- c'est rien dit fatim sans me laisser finir tout en essayant de réajuster son foulard

- qui t'a fait ça ?

- personne dit-elle

- Tu mens Matou ?  Tu mens tellement mal

- je jure c'est rien c

-NE JURE PAS lui coupai-je en criant ce qui l'a fait sursauter, tu vas me dire qui t'a rasé tes cheveux avant que je ne fâche

- c...c'est. ...

- c'est ? J'attends que toi

-Khadija lâcha t-elle en reniflant.

-Merde dis-je en donnant un coup de poing sur l'arbre près de moi comme s'il est responsable de mes malheurs, je vais la tuer celle là

- Tu vas tuer personne, et regarde tu saignes, tu te fais mal pour rien

- pour rien ?  Tu t'entend parler ? C'est pas rien pour moi dis-je en précipitant mes pas sans me soucier de fatim qui essaye de me rattraper encore moins du sang dont je suis entrain de perdre.

la douloureuse vie de fatimatouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant