chapitre 33

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Bismillah



Bonne lecture



Dans la peau de Djibril



Deux jours depuis que Matou est alitée, deux jours depuis que je dors pas, même à mon stage j'ai pas pu me rendre . D'un côté, je suis inquiet de l'état de ma soeur la pauvre elle souffre, et de l'autre, j'arrive toujours pas à trouver l'argent pour son opération, je me sens si impuissant. Papa étant loin de la maison ne peut rien pour moi, d'ailleurs, j'ai l'ai même pas appeler pour ne pas l'inquiéter de plus. Mes tentatives de crédit chez les deux personnes capables de m'aider ont échouée je n'en veux personne , deux millions c'est pas rien pour un pauvre quand même , j'ai même pensé à appeler docteur kourouma mais , je me suis résigné, depuis chez moi il prend soin de mes frangins, je ne peux pas continuer à lui demander de l'aide, il n'est même pas un membre de la famille, juste un monsieur au coeur d'ange qui a par de bon coeur voler au secours des enfants dans le besoin,  pour déjà ça je me sens énormément redevable envers lui , je ne peux en rajouter.

Je suis assis là regardant ma frangine dormir, elle a difficilement réussi à fermer l'oeil, après s'être tordue longtemps de douleur. Elle ne mange rien il faut batailler pour qu'elle avale un peu de bouillie .Aladji allongé à son côté ne la lâche plus depuis,  lui même ne mange plus c'est fou comme il est attaché à soeur je comprends parfaitement cet amour .

Quand les voisins m'ont demandé,  j'ai juste dit que fatim est malade sans rentrer dans les détails,  chaque jour tante Mariam la femme du chef de famille, apporte de la bouillie et du manger pour nous . Je suis tombée sur une famille merveilleuse, depuis que je suis là ,je ne sais combien de fois ils m'ont rendu service.

Comme fatim s'est endormi, j'ai laissé Aladji à son chevet et j'ai décidé de ranger un peu la maison qui est sans dessus dessous. Une fois fini la chambre des enfants et le salon, je me suis dirigé vers ma chambre. Quand je faisais rentré mes chaussettes dans la poche de ma valise, un papier à attirer mon attention, quand je l'ai déplié qu'est ce que je vois ? Le numéro de l'oncle maternelle de fatim que papa m'avait donner et m'a demandé de l'appeler si toute fois j'ai besoin d'aide et là je me trouve dans le besoin. Mon Dieu j'avais complètement oublier , papa m'avait dit que c'est un homme hyper généreux et plein de ressources, il n'a jamais été au courant de tout ce que les enfants de sa soeur unique ont subi, chaque mois il débloque une somme conséquente qu'il envoie à papa pour la dépense des enfants , chose qui ne leur arrive jamais à cause de ma " très chère mère " quand j'y pense j'ai des nausée je ne vous apprend rien , vous avez déjà tout.

Je devais contacter oncle djouldé le plus rapidement possible, c'est mon dernier espoir. N'ayant pas d'unité, je décide de sortir faire transfert mais avant, je jette un oeil dans la chambre de fatim, elle dort toujours ainsi que Aladji. Sans tarder, je me précipite chez Diallo le boutiquier pour les unités et dès mon retour à la maison je rentre dans ma chambre, ferme la porte je respire un grand coup et je compose le numéro, mon coeur battait si fort comme un élève  attendant le résultat à son examen, disons c'est pas facile pour moi de demander de l'aide et j'avais peur de sa réaction, venir envers lui afin qu'il m'aide, veut dire l'expliquer toute l'histoire ,autrement dit lui dire tout ce que maman a fait subir à ses neveux , mais tant pis, pour la santé de fatim je ferai tout.

Allo ! Dit une voix dans le combiné qui me fit sortir de ma torpeur,  je sais même pas quant est-ce j'ai lancé l'appel.

la douloureuse vie de fatimatouWhere stories live. Discover now