chapitre 29

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Bissmillah

Bonne lecture

Dans la peau de fatimatou

Pendant que je patientais avec les autres au dehors en attendant mon frère,  j'ai laissé mon esprit vagabonder l'habitacle,  jamais je n'aurais imaginer partir ici de sitôt, ou partir tout court, je pensais terminer ici ma misérable vie,  mais aujourd'hui me voilà sur le point de partir très loin , dans une grande ville où je ne connais personne,  la seule chose qui me rassure est que je suis avec mes deux frères,  mais , d'un autre côté quand je pense à mon papa à tout les souvenirs de maman que je vais laissé ici,  à binta ma petite frangine,  docteur Kourouma mon ange gardien,  ma tante toutes ces personnes qui m'estiment dans ce village je me sens triste et Dalan,  ma soeur de coeur comment vais je vivre sans elle ? elle mon ombre , ma moitié,  toujours là pour moi ,une chose est sûre ça va être dure sans elle. ..

- Matou , tu pleures ?

Je suis tellement perdu dans mes pensées, que j'ai pas vu mon frère sortir et je me suis même pas rendu compte que je pleurais, d'un revers de la main j'essuie mes yeux et regarde mon frère qui est aussi triste.

- ça va Matou ? Tu veux pas y aller ?

- Bien sûr que je vais y aller juste que il ya des gens qui vont me manquer ici

- viens là dit-il en me prenant dans ses bras,  je sais que c'est pas facile , c'est pareil pour moi aussi mais crois moi c'est la seule solution

- je sais koto allons-y on a une longue journée qui nous attend dis-je en me détachant de lui

Malgré la haine que j'ai pour ma marâtre et Khadija,  ça ne m'a pas empêcher de les dire au revoir tout en leur demandant de me pardonner pour tout le mal que j'ai eu à faire à leur encontre . C'est une manie chez nous de demander pardon en quittant les gens même si on a rien fait de mal , maman a tout fait pour dissuader mon frère,  elle m'a même demander de l'empêcher que j'étais là seule capable de le faire, elle a promis même de changer mais nous tous savions que c'est des larmes de crocodiles et toute façon mon frère quand il prend une décision,  difficile de lui faire revenir sur sa parole surtout que papa le soutenait plus têtu que lui meurt.

Donc , l'atmosphère n'était pas au beau fixe quand nous avons quitter la maison, papa nous avait raccompagner jusque dehors et avait promis de passer le matin à la gare pour nous dire au revoir il ne restait plus que mon frère et moi avec nos maigres bagages, j'avais pris tout les souvenirs de ma défunte mère et le peu d'habits que j'avais, avec aladji n'ayant pas grand chose, j'ai mis un seul sac pour nous.

-T'a prévu de faire quoi et quoi demandai-je à mon frère ?

- je vais passé récupérer vos dossiers,  en plus je vais aller toucher un mot au vieux madou , plus jamais il touchera une fille .

-c'est pas nécessaire tu sais ? toute façon il n'a pas réussi on peut laisser

-jamais tu m'entends on touche pas à mes soeurs

- okay comme tu veux , je sais déjà que tu vas pas changer d'avis donc j'économise ma salive.

-parfait soeurette tu me connais tellement bien dit-il narcissique

la douloureuse vie de fatimatouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant