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Une semaine était de nouveau passé.
Les parents du jeunes explosifs l'avaient engueulé pour son manque de responsabilité face à son nouvel handicap. Il avait d'ailleurs reçu une baffe à l'arrière du crâne comme souvent quand sa mère lui hurlait dessus pendant que son père essayait parfois de tempérer la situation. Bref, ils lui avaient repayé de nouvelles aides en lui faisant bien comprendre de ne pas les casser cette fois ci. Comme s'il avait fait exprès !

Bakugo se renfermait de plus en plus sur lui même. Ne laissant même plus aucun de ses amis l'approcher, même Kirishima avait été envoyé balader. Les murmures augmenter et sa table était noircit d'écriture. Personnes n'intervenaient. Il allait en cours et repartait dans sa chambre d'internat l'autre partie du temps. Il commençait sérieusement à inquiéter ses camarades, ses parents et son professeur. Ses amis n'avaient toujours pas compris le mot de Recovery Girl et cherchaient d'autres indices mais ils ne tardèrent pas à le découvrir.
Effectivement, aujourd'hui, Bakugo n'avait pas prévu que ses piles tomberaient à plat en plein milieu du cours d'anglais. Et comme par malheur le professeur, affectueusement Présent Mic, l'interrogea. L'explosif le regarda paralysé, incapable de produire un son. Son professeur semblait attendre une réponse, il regarda autour de lui et fit face à une multitude de regard qui le fixait. Il avala sa salive de travers et dépassé par ses émotions, il se leva, s'excusa auprès de Présent Mic et sortie en trombe de la classe. Il courut jusqu'en perdre l'haleine avant d'arriver dans sa chambre et de changer ses batteries. Il souffla, il se voyait moyennement retourner en cours après son comportement alors il s'allongea sur son lit pour réfléchir. Il pensa à sa mère qui allait le défoncer quand elle apprendra qu'il avait encore une fois séché.

Puis son esprit s'était une fois de plus envolé.
Il ne s'était jamais senti aussi seul de toutes sa vie. Aussi incompris. Puis il ne voulait pas être compris, enfin il ne voulait pas la pitié des autres, pour lui c'était la même chose. Il repensait à avant l'incident.
Il divagua.
Il était devenu proche de certaines personnes, il les considérait comme ami et puis il y avait Kirishima son égal. Les deux étaient tellement différent que leur relation était évidente. Il se mordit l'intérieur de ses joues. A quoi il pensait là ? Il changea le cours de ses pensées, ne voulant pas en savoir plus sur ce qu'il pensait réellement de l'autre bouffon.
D'ailleurs le jeune Bakugo regrettait déjà son action. Il se remettait en cause de nouveau.
Dans sa tête devenir un héros, ce rêve, commençait à laisser la place à un doute profond. Cela faisait plusieurs semaines que son ouïe était partis, sans lui. Le plongeant chaque jour de plus en plus dans le désespoir. D'ailleurs il se rendit compte combien son comportement avait changé et il s'en voulu. Il se sentait mal vis à vis de ses camarades, de ses professeurs, de ses parents et surtout par rapport à lui même.

Cela faisait probablement quelques heures qu'il regardait son plafond sans once d'enthousiasme avant l'interruption du fil de sa pensée par trois coups toqué à sa porte. Il se redressa et se colla contre cette dernière.

-Bakubro, ouvre c'est moi, t'as oublié ton sac tout à l'heure, je te l'ai ramené.

Il reconnut Kirishima, déjà par sa voix et parce que s'était le seul à utiliser ce surnom de Bakubro. Alors l'explosif ouvrit la porte et tendit sa main alors que le roux lui tendait son sac sans le lâcher.

-Lâche mon sac. Avait simplement annoncé Bakugo.

-Si je le lâche j'aurais plus l'opportunité de te parler, je me trompe, demanda eijiro.

Le jeune Katsuki leva les yeux aux ciels et tira son sac vers lui avec férocité. Il remercia froidement son ami et claqua la porte. Son ami fatigué du comportement insupportable de son ami rentra sans permission. Alors que Bakugo s'apprêtait à lui hurler dessus, choses rares depuis une semaine. Eijiro le devança et se posa sur son siège de bureau.

-Bon! Qu'est-ce-que tu as ? On a fait quelques choses de mal? Parle, je suis là pour ça. on s'inquiète sincèrement avec les autres! Clama le roux.

-J'ai rien à te dire face de cul.

-Sûr de toi?

-Oui, dégage maintenant !

-J'ai pas envie, je veux des réponses!

Bakugo inspira et expira avant de se mettre sur son lit. Il regarda de nouveau Kirishima. Il le connaissait tant qu'il n'aurait pas eu de réponse, il ne partirait pas et impossible de mentir, il le connaissait beaucoup trop bien et puis il n'aimait pas mentir.

-Tu veux savoir quoi?

-Ce qui se passe depuis deux semaines, simple.

L'explosif souffla. Simple? Ça le gonflait. Dans sa tête c'était le bordel. Pour lui c'était sûr que tout le monde allait désormais le prendre en peine. Il roula des yeux et après une longue réflexion de une minutes, il chercha le regard de son ami. Une fois ancrée dans ses yeux, il sentit un chaleur lui enveloppé la poitrine. Il décida de ne pas aborder son harcèlement parce qu'il se doutait bien que le roux avait déjà compris ce qui se tramait et tourna la tête en soulevant ses cheveux.
Kirishima contempla l'être humain en face de lui, plein d'appréhension.

Le jeune Eijiro venait d'écouter son ami. Il n'avait rien dit, pas un mot, pas un geste de réconfort ou de courage. Il l'avait juste salué laissant le cendré dans une détresse total.
Bakugo l'avait regardé partir, puis quelques minutes plus tard il s'était levé pour verrouiller la porte pour ne plus être dérangé. Il pensait pas qu'il réagirait comme ça. Il s'en voulu, il avait l'impression de perdre son ami. Le seul être qui était à son égal. Il prit un livre pour s'empêcher de penser. Encore une romance. Tragique, cette fois. Il regretta d'avoir lu ce bouquin car il n'avait rien arrangé.

Kirishima était sous le choc. Il n'avait rien su dire par peur de ne pas être correcte. Son meilleur ami était sourd! Il ne s'attendait pas du tout à ça. Il pensait plus à un problème d'égo face à sa défaite contre Todoroki en adéquation avec les rumeurs.
Il rejoint les autres, il ne pouvait rien dire, il l'avait promis mais il ne pouvait pas garder un secret si lourd qui d'après lui ne devrait pas être un secret. Il respecterait tout de même le choix de son ami.

Il s'affala aux côtés de Sero dans la salle commune en soufflant.

-Ça veux dire que t'as pas réussi à le faire parler, déclara Denki concentré sur son jeu de voiture.

-Ouais... Souffla t'il, mentant tout simplement.

Mina le regarda avec une expression inquiète, tout comme les deux autres.

-Vous inquiétez pas! C'est sûrement une mauvaise passe, il va redevenir normal notre grincheux !

Avait déclaré Sero pour leur mettre un peu de baume au cœur, ce qui avaient arraché quelques sourires. Si c'était seulement aussi simple, pensa Kirishima. Ils avaient ensuite continué à jouer tous ensemble alors que Mina était partis discuter avec les autres filles de la classes.
Au dîner, Bakugo n'était pas là. C'était de plus en plus récurant et on s'y habituait. Ses murmures haineux et ses cris manquait à la plupart de la classe 1-A, l'ambiance n'était plus tout à fait la même mais on faisait avec.

DEAFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant