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Son weekend avait été des plus calme de toute sa vie à part le vendredi soir quand il était rentré. Ses parents avaient aussi décidé d'instaurer une journée en famille au minimum une fois par mois pour recrée des liens qui avait disparu depuis plusieurs années. Il n'avait pas protesté.

Il était content à vrai dire, chez lui il n'etait plus obligé de porter ses prothèses auditives; juste lire sur les lèvres des ses parents et la langue des signes lui suffisait désormais pour communiquer. Il les avait remis qu'une seule fois, le dimanche avant de repartir pour l'internat. La voix rauque de sa mère et celle calme de son père lui avait manqué mais au grand jamais il ne l'avouerait. C'était Katsuki Bakugo après tout.

Il avait quand même deux côtes de cassé et des bleus sur tout le corps. Rien que de panser qu'il avait perdu ce combat face à des brutes de quartier l'agaçait! Il c'était sentit tellement humilié face à ses quatres personnes, il aurait aimé utiliser son alter si il avait eu la réactivité de comprendre ce qui se passait dès la première seconde.

Ne voulant pas être dispensé, il irait probablement demander à Recovery Girl un de ses bisous magique.

Il souffla avec force, il en pouvait plus d'être accoudé à son bureau devant une leçon qu'il connaissait déjà par cœur. Dans le même temps sa porte s'ouvrit et quand il tourna sa tête, Denki et Eijiro arrivé comme ci c'était un moulin et s'installer sur son lit dans la plus grande désinvolture. Il les regarda avec incrédulité alors qu'ils commençaient à discuter comme si la situation était totalement banale.

En soit la scène l'était. Les deux idiots le faisaient souvent malgré tout les soufflons qu'ils prenaient ou les menaces de morts quand il s'agissait de Bakugo. Mais pour le jeune homme, voir ces deux amis cherchant définitivement à mourir le surprenait toujours.

-Ça va? Je vous dérange pas peut être !

-Du tout Bakugo !

-Hey non bien évidemment que tu déranges pas Bakubro !

Étaient ils si stupide ? Ils le faisaient exprès n'est-ce pas ? Il prit la première chose qui lui passa sous la main, c'est-à-dire un bouquin, pour leur envoyer dessus. Très rapidement les deux qui c'était invité comprirent que leur compagnie n'était pas requise et qu'ils valaient mieux pour eux de fuir la chambre de leur ami fou.

Alors qu'ils en courant sortaient, Denki bouscula Sero, qui était en direction lui aussi de la chambre de Katsuki, à croire que c'était un lieu de rendez vous. Malgré les rires qui s'évanouissaient dans les escaliers, Sero ne recula pas et toqua à la porte de son ami avant de rentrer.

Quels bandes de crétins c'est deux là, pensa Bakugo. Il partit s'écraser sur son lit, le rire de Kirishima hantant sa pensée. Il souriait bêtement ce garçon commençait à le rendre fou, follement heureux. C'était déjà le cas depuis qu'il était à Yuei mais cette année c'était différent. Kirishima Eijiro avait décidément un truc en plus pour lui mais il avait du mal encore à cerner quoi.

Quand la porte s'ouvrit de nouveau, il remplaça son stupide sourire en sa tête habituelle, énervé. Il fut prêt à gueuler sur Kaminari mais quand il vu seulement le rouleau de scotch, il soupira.

-Qu'est ce tu me veux ?

Hanta sourit comme toujours, il ferma la porte et se promena dans la chambre de son ami pour le frustré. Que c'était amusant de faire sortir Bakugo de ses gonds et en plus de cela c'était hyper facile! Mais il finit par se stopper car il était là pour quelques choses aujourd'hui. Il s'assit alors au près de son ami.

-Ça va ? Demanda t'il simplement.

-Hein? T'es venu pour ça ? Tu te fous de ma gueule là ?

-Nan du tout ! Je t'ai vu rentrer tout à l'heure et je m'inquiète juste. Tu sais on est amis, tu peux tout me dire, je te jugerai pas.

Sans mentir, si sa fierté n'avait pas existé Bakugo ce serait mis à pleurer en remerciant le geste de son ami mais il n'en fit rien, comme souvent. Il garda toujours ce même visage qui fondait souvent quand ils étaient tous ensemble et surtout avec Kirishima. Il avait pas envie d'en parler, c'était trop humiliant. Il se racla la gorge, gêné.

-Mouais je sais je sais tout ça, mais ça va donc lâche moi les basques enfoiré.

Sero exquisa un sourire, il connaissait bien l'explosif. Dans le fond cette phrase le remercier et prouvé son attachement envers lui. Il se leva, fit un léger signe de la main et partis sans un mots. On ne doit pas forcer le destin après tout !

Quand la porte se ferma définitivement, le jeune blondinet retira ses appareils. Au diable le dîner, il n'avait pas faim. Il ne se comprenait plus.
Aujourd'hui et tout le weekend il avait été heureux, enfin rien qu'un peu. Alors pourquoi soudainement après cette discussion étrange tout le mauvais en lui remonté en lui, l'étouffer et le bâillonner. Son cœur se resserre, un million de pensées fugitive le torture alors qu'il commence à s'endormir.

Cette nuit là, torturé par ses rêves, Kirishima était venu le réconforté et bon dieu, qu'est ce qu'il avait peur.
Pourtant il pensait aller mieux.

DEAFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant