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-Denks! S'exclama Sero en se dirigeant vers son ami.

Le petit groupe de classe qui logeait à l'internat et qui avait organisé une session de révision relevèrent la tête dans un même mouvement, ils étaient comparables à des suricate aux aguets, ce qui fit pouffer de rire Denki car bien évidemment cette idée venait de lui traverser l'esprit et imaginer ses camarades de classes et surtout Bakugo en tant que petites créatures adorable ne leur collait pas du tout. Surtout vu le gabarit de certains.
Cela lui fit un bien fou, de rire comme ça, avec tant de franchise.
Il était encombré de plusieurs sacs et de son énorme valise qu'il abandonna pour laisser le scotch ambulants le serrer dans ses bras. Ils se détachèrent l'un de l'autre, un sourire flottant sur leur lèvres. Malgré ce sourire, le brun ne put s'empêcher de remarquer les yeux irrité de son ami mais il n'en fit rien, il le questionnerait plus tard, il venait à peine d'arriver après tout.

-T'as besoin d'aide pour monter tout ça ? Questionna t'il.

-Ouais! Un peu d'aide ne serai pas de refus!

Kaminari souffla comme ci il venait de braver vent et tempêtes. Avant de monter, il partit saluer le petit groupe. Après quelques minutes de discussion banale avec des échanges de politesse des plus basique et sans saveur, il se décida à monter tout son bazar dans sa chambre, toutes ses affaires n'allait pas rester dans l'entrée ! Et puis la motivation viens rarement alors mieux vaut saisir sa chance quand elle décide de paraître. Il motiva par ailleurs le brun qui lui avait proposé son aide juste auparavant.

Les bras chargé de sacs les deux amis grimpèrent les deux étages qui séparé la chambre de l'électrique de la salle commune. Seulement après un étage, ils en pouvaient plus. Sero déposa se qu'il portait à même le sol, essoufflé légèrement. Fallait qu'il bosse son endurance apparemment. Denki en fit de même.

-Bordel! Kaminari, t'as ramené ta maison entière ou quoi?!

Au début, cette gentille remarque aurait dû faire rire le blagueur éternelle mais son visage se voila. Il souriait, mal à l'aise. Sero s'en voulu immédiatement, ce n'était qu'une blague. Une blague stupide. Elle n'était pas si drôle. Il reprit les différents sacs et se remis à monter, l'électrique sur ses pas.

Très clairement, il s'ennuyait. Il aurait dû aider Kaminari mais sa mauvaise foi avait pris le dessus alors il devait assumer son choix et accepter de rester avec cette bande de débile, qui n'était autre que ses camarades de classe. Il souffla pour la énième fois en moins de cinq minutes, les personnes autour de la table voyaient très clairement que Bakugo n'arrivait pas à toléré leur compagnie et prier silencieusement qu'il décide de partir. Ce qu'il finit par faire. Il se leva tel un bourrin, attrapa ses affaires et partis en direction de sa chambre.

Il déposa ses affaires sur son bureau puis enleva ses appareils auditifs. L'explosif n'en pouvait plus, depuis une semaine sa vie se résumer à voir Sero, espérer un message de Kirishima, penser à ses non-capacité, douter de lui, s'entraîner, réviser, de nouveau s'entraîner et se faire torturé par ses sentiments et ses souvenirs durant les dernières soirées. Il en était épuisé.
L'explosif regarda son téléphone, rien. Toujours rien. Même ses vieux l'avaient oublié. Ça le rendait triste et incroyablement seul. Il comptait désormais sur la joie de vivre naturel et stupide du blondinet. Naturellement, parfois même s'en rendre compte, Kaminari déblatére tant de chose que pour suivre tu n'as pas le temps de penser ou de réagir et aujourd'hui il en avait besoin.

Sero consolait comme il pouvait son ami qui venait de s'effondrer en larmes dans ses bras. Alors qu'il commençait à peine à se calmer, la chambre s'ouvrit en grand sur un Bakugo au regard blasé qui changea très vite en regard d'incompréhension.

-Qu'est ce qu'il se passe? Pourquoi il chiale? Demanda t'il à Sero comme ci Kaminari n'existait pas.

Ce dernier regarda son nouvel invité, l'envie irrépressible d'éclater en sanglots et de mourir dans un trou, caché de tous. Il savait pourtant que l'explosif s'exprimait ainsi, avec une nonchalance incroyable et un franc parler à en faire pâlir la surface du soleil mais aujourd'hui il n'avait pas pu supporter. Alors il essaya de dire à demi mot, un fond de colère dans sa voix craquait ses mots.

-Ils...Ils m'ont mis à la porte! Voilà ce que j'ai... Je suis si nul...

Un sanglot lui échappait encore une fois, plus violent que les autres. Il n'était qu'une fontaine de larmes désormais. Sero le serra dans ses bras et lui frotta le dos.

-Mais non! Dis pas ça ! Tu es super comme gars! Tenta de rassuré le scotch. Tes parents sont juste débile, on est ta famille! Ça va aller!

Bakugo essayé d'assimiler les informations. L'idiot de service se serait fait mettre à la porte par ses parents, mais pourquoi ? Dans ses souvenirs, Denki avait toujours fait des éloges et des compliments, pourquoi aujourd'hui ça changeait. Il se sentait un peu gêné, de trop. Après tout il avait voulu utiliser son ami pour se sentir bien mais en le voyant dans cette état, il voulait juste le fuir. Quel égoïsme.
Il resta tout de même, il s'assit de l'autre côté de l'électrique.
Une bonne dizaine de minutes plus tard lorsque ce dernier fut calmé par les mots de Sero et la présence de Bakugo qui voulait dire "je suis là", à but blanc et d'un ton solennel l'explosif pris la parole.

-Tu sais, même si t'es con, les plus cons c'est tes vieux. Ils savent pas ce qu'ils perdent.

Tout les deux l'avait regardé médusé, un signe d'affection de leur ami était rare.
Denki ne voulant plus penser au négatif proposa des jeux de société et autre bêtise du genre qui nous aide à nous évader.
Alors ils profitèrent de leur soirée comme ci le monde venait de s'arrêter et qu'ils étaient les seuls au monde, dans cette chambre d'internat. Bakugo réussi à se sortir de ses pensées bouffantes mais seul image dansait encore et toujours dans son esprit même dans cette soirée légère.

DEAFWhere stories live. Discover now