24

1.2K 135 23
                                    

On était vendredi, cela faisait trois jours qu'ils s'étaient embrassé, deux jour que Bakugo c'était éloigné de tous le monde, restant dans son coin pendant que l'esprit de Kirishima était torturé par le comportement de son ami. Bon, il assumait que son comportement n'avait pas aidé à la situation et c'était déjà ça.

C'était aujourd'hui où jamais s'ils devaient parler! Ce soir ils seraient en vacances et après ça le stage allait leur prendre tout leur temps même si tout les élèves avaient pour obligation de loger au dortoir donc ils se verraient mais peu ou alors ils seraient trop exténué pour parler franchement. Kirishima cherchait des solutions, des idées pour aborder son ami, enfin il ne savait plus s'ils l'étaient encore. Trop de chose s'emmêle dans son esprit !

La sonnerie le tira de sa torturé, cette dernière l'avais fait sursauter. Il regrettait de pas en avoir parlé à Mina, elle, elle l'aurait aidé mais il ne savait pas si le jeune blond qui faisait battre son cœur d'un sentiment nouveau souhaitait que ça se saches. Alors il attendit sagement, déclinant l'invitation de Sero pour le repas du midi. Il avait un seul plan en tête, parler à Bakugo.

L'explosif n'avait pas faim, en réalité il n'avait goût de rien. Ses pensées l'écartelaient dans tous les sens possible et inimaginable. Il avait traîné des pieds dans le parc de Yuei, regardant d'autres élèves partir à l'opposé, vers la cafétéria. Il déambulait sachant exactement où le guiderait ses pas, il s'assit sur le banc. Il se frotta les mains, il avait froid, on resté tout de même en plein mois de décembre et cet abrutis n'avait pas pris de manteau. Il se mit à sourire en regardant les inscriptions toujours présente sur le dossier.  C'était un banc particulier.

Ce jour là, il s'en souvient comme si c'était hier! C'était après le festival en seconde après sa victoire, il avait suivit ses potes qui sont maintenant ses amis, il était furieux de sa victoire, elle n'était pas sienne et elle le sauras sûrement jamais. Ses quatres idiots l'avait forcé à sortir et l'avait moquait durant tout du long. Il avait d'abord détesté leurs remarques suffisantes avant de comprendre qu'ils blaguaient. Il ne sais plus comment il était arrivé à poursuivre Kaminari et Mina, sûrement pour une bêtise comme ils en disent souvent. Il avait aussi oublié comment ils c'étaient retrouver tout les cinq affalé sur ce banc beaucoup trop petit pour eux. Il ne savait pas non plus d'où était sortie le couteau qui avait servi à écrire leur prénom sur le banc autrefois sortie d'usine. Mais il se rappelait de leur promesse à la con de gamin de seize ans, ils sortiraient d'ici tous ensemble, la licence de héros en poche et donneraient leur vie au service des autres. C'est ce jour là qu'il c'est dit que cette bande d'idiot était spécial.
Dieu, que c'était niais. S'ils avaient su tous qu'ils allaient devoir traverser seulement durant leur première année, ils ne se serait sûrement pas emballé, surtout lui... Ouais, surtout lui.

Son sourire s'effaça, c'était un si bon souvenir mais il lui était soudainement devenue triste, emportant la nostalgie positive en une profonde mélancolie. Il sentit un poid qui s'ajouta sur le banc, il remis son masque de colère et se retourna.
Quant il vu le roux à ses côtés son cerveau cessa de fonctionner.

Eijiro était là, assis au côté de son ami, ne lui adressant aucun regard. Il mis du temps à assembler une phrase, le silence bien trop reposant pour ce qu'il s'apprêtait à dire. Il posa son regard sur Bakugo et sortie à but blanc.

-Il faut qu'on parle!

-Parler de quoi? Y'a rien à dire, trancha Bakugo d'une voix ferme se mettant regarder au loin.

Il se leva, sous les yeux de son ami. Il avait pas envie de le voir et encore moins de lui parler, c'était lui qui l'avait pas calculé alors il lui rendait l'appareil. Il avait conscience que ce n'était pas faire preuve de grande maturité mais c'était ainsi qu'il avait décidé. Il commença à partir en direction du lycée, un peu pressé. Premièrement pour retrouver la chaleur car il se gelait et deuxièmement pour une tâche et pas des moindre fuir son meilleur ami.

C'était sans compter la détermination de ce dernier, Kirishima se leva à son tour et le suivi tout en parlant.

-Bakubro au moins écoute moi! Je sais que j'ai pas était super viril en te mettant des vents mais j'étais perdu. T'es plus qu'un ami à mes yeux, enfin oui mais non. Bro, je suis désolé. Vraiment je m'en veux, s'il te plaît parles moi, je suis là pour toi.

Il avait attrapé le bras de son ami, le faisant tourner pour qu'il lui fasse face. Bakugo semblait avoir les yeux humide et son visage était tinté de rouge. Il se dégagea violemment de l'emprise de Kirishima, le pauvre était bouleversé.

-Parler de quoi? C'était une erreur sinon tu m'aurais pas ignoré! Et puis je suis pas prêt, je peux pas!

-Je suis désolé, c'était pas cool. J'ai vraiment été con sur ce coup. Et prêt de quoi? Dis moi, je suis ton ami!

-Ah parce que je suis ton ami! Dis moi t'embrasse souvent tes amis quand ils t'explique une putain de leçon de maths !

-Non bien sûr que non!

-Alors pourquoi t'as fait ça ! C'est le bordel maintenant dans ma tête ! Déjà que c'était la merde mais putain t'as rien arrangé... Sa voix se brisa. Qu'est-ce qui va pas chez moi? Hein!... Qu'est-ce qui va pas...?

-Bakugo...

Le dit Bakugo fixait droit dans les yeux Kirishima, de nombreuses larmes roulant sur ses joues rongeait par le froid. Le roux s'approcha et enferma le blond dans une étreinte chaude. À peine sa tête c'était posé sur l'épaule de cette personne si particulière à ses yeux, il éclata en sanglots.

Il n'était pas le seul en larmes, celle de Eijiro dévalé ses joues en silence alors qu'il réconforté le blond en lui murmurant des choses rassurante, passant sa main dans ses cheveux si doux. Ce dernier ne murmurait que des excuses en grelottant de froids bercé par la voix du coloré.

DEAFWo Geschichten leben. Entdecke jetzt