48

1.1K 93 49
                                    

Il n'avait pas eu le temps de l'embrasser ce matin, il était déjà partis. C'était aujourd'hui la grande mission, peu de place pour leur amour.

Son coeur était lourd d'apréhention, il fallait qu'il soit exemplaire et promette la sécurité des habitants de cette ville beaucoup trop grande qu'elle lui donné le vertige. Ô! Bien évidement, il avait déjà assisté à des événements bien dangereux mais rien n'avait été officiels, c'était de la survie à chaque attaque auxquels ils avaient fait face à Yuei.
Il savait par contre que Kirishima n'en était pas à sa première mission donc il s'en faisait peu pour lui.
Ilse demandait tout de même comment il se portait, vu le visage grave qu'il avait ses derniers jours, quelles pensées pouvaient ainsi tourmenter ce jeune homme qui lui enlever sa capacité de reflexion.

Le jeune homme blond était à son poste et analysait le passage des couples et famillles qui se balladaient en cette journée speciales. Il s'imagina, marchant dans cette allée avec Kirishima, à manger une brochette de fruit ou encore petite brioche. Cela le fit sourire, il se promis d'organiser cela pour une prochaine fois et se concentra à nouveau sur sa tâche.

Shindo l'avait remplacé et lui devait s'occuper de l'entrée du centre commerciale désormais. 
Les heures passaient mais rien ne changé dans les habitudes de la population mais quelque chose se préparait il pouvait le sentir. Son instinct savait.

Il se fit bousculer par un groupe d'adolescent. Son souffle se coupa en les reconnaissant mais ses derniers s'éclipsèrent comme s'il ne l'avait pas reconnu. Il sentit son sang pulser dans ses tampes, qu'est ce que cette bande de miséreux faisait ici. Il avait envie de les poursuivre, de les confronter, maintenant il pourrait se défendre étant donné qu'il était en services. Il se rappelle encore de ses côtes felés, de l'envie d'hurler, de se sentiment de faiblesse. Il en avait encore plus froid. Mais il ne pouvait pas, ça serait faillire à sa tâche, à la misssion qu'on lui avait attribué.
Il ravala sa rage qui grondait. Ce même groupe d'adolescents le bousculèrent de nouveau, cette fois un peu plus violement, le faisant perdre sa balance. Il choppa un des gamins par le col, près à exploser.

-Vous savez pas vous excuser? hurla t'il attirant quelques regards étrangé.

Le gamin lui sourit. Provocant, il lui cracha à la gueule, faisant rire sa petite clique. Bakugo amorça un coup de poing mais les mots du gamins le tétanisa mais il était trop tard pour réagir une boutique explosa, suivit d'autre.
Tout allait trop vite ou alors bien trop lentement.
Etendue au sol après s'être fait propulsé par le souffle d'une des explosions, il essaya de se remémorer cette scène qui venait de se passer: des cris, le rire sinique de ses gamins qui avait pris la fuite.
Il n'avait pas le temps pour ça, il se releva devant le pire des cauchemards. Des corps jonchés le sols de blessés et de morts, ils les entendaient gémir de douleurs ou pleurer, les éclats de verres décorait les pavait gris et rouge de ce qui perdait leur sang. L'odeur de chair humaine brulé et de plastique fondue lui retourna l'estomac.
Sa radio se mit à fonctionner, quelqu'un l'appelait.

-Dynamigth, ici Best Jean on envoie des renforts à ton emplacement pour l'évacuation des blessés et des civiles. Des ambulances sont en route.

Il répondut à l'affirmative et se mit à checker l'état de conscience de quelques personnes à ses côtés, il leur administra aussi les premiers soins. Sur ce petit groupe de cinq personnes, il rescença un mort. Un homme, la trentaine, brulé à un point de non retour, taillé à en pouvoir redessiner certains de ses muscles, pajottant dans son propre sang; le souffle de l'explosion l'avait déchiqueté. Il en eu un haut le coeur et il ne pouvait même pas cacher cette vrai boucherie.
Il fut vite rejoins de Momo et Uraraka, au loin il pouvait entendre les cirènes. Momo fabriqua des bandages et des draps. Sans un mot il s'empressa d'en attrapait un de couvrir le corps de l'homme. Ils s'organisèrent pour secourir les blessés, son équippement l'empchait de faire certaines manipulation avec certains des blessés alors il laisait ça à ses deux camarades. Les secours arrivèrent et une tente de soin fut monté rapidement.
Bakugo mena chaque personne qui n'était pas gravement blessé et qui était en état de marché, même en boitant à la tente de soin. Les blessés furent pris en charge rapidement et lui retourna à sa tâche en aidant les ambulanciers à porter les brancards ou à soulever des blesser pour les placer sur ces derniers.
Pendant ce temps les pompiers éteignaient les différents feu accompagnés de démineurs profesionnels qui pourrait désamorçait les prochaines possible bombes.
Dans la tente après avoir réunis les blessés les moins graves -les autres en danger de mort ou avec des blessures bien trop graves avaient déjà quittés les lieux pour l'hôpital- ils aidèrent à administrer les soins de base aux personnes toujours en état de choque. Au loin Bakugo pouvait voir les secours enfermaient ceux qui n'avait pas survécu dans des sacs noirs. Six mort contre vingt huit survivant dont sept en état critique. Le bilan n'était pas bon et cette liste risquait de s'allonger dans les prochaines heures, il le savait.
Ochaco aussi le savait, son regard déterminé en disait long malgré le tremblement irrégulier de sa main dû à cette situation traumatisante. Elle le regarda et il ocha la tête comme un soutiens muet.

DEAFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant