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On été début mars, tout les étudiants retounèrent à Yuei. Enfin la plupart.
Des rumeurs commençaient à fuiter, certains n'auraient pas survécu ou les blessures trop grande avaient détruits leurs avenirs, il y avait aussi ceux dont les parents ne pouvaient plus payer la scolarité dans ce lycée si prestigieux ayant étaient touché trop durement par cette bataille et les assurances radines ne rembourser que le minimum. C'est pour ça que ce lundi matin, certains avaient faits leurs cartons et leurs valises. Ils ne reviendraient sûrement jamais.

La classe A compté des absents dans ses rangs comme Fumikage, Ochaco, Sato, Toru, Shoji, Mineta, Jirou ou encore Kaminari. Malgré les sourires plaquaient sur leurs visages pour la pluparts, leurs yeux ne savaient mentir. Bakugo comme à son habitude avait cet air désagréable en guise de masque.

Il écoutait d'une oreille son petit ami et ses amis qui s'étaient aglutinés au bureau de Kirishima, pas vraiment intéressé par cette série qui devait sortir prochainement à l'univers dystopique et glaçant. Les plus grand acteurs de la générations dans les rôles principaux. Quelques choses de sensationnelle.
Il avait eu assez de sensation à son goût pour le reste de sa vie le mois dernier et durant ses trois dernières années dans ce lycée qui était le synonyme même du mot danger. 

Mais la conversation ne dura pas plus longtemps, tous rentrèrent dans un silence presque morne quand leur professeur principal entra dans la salle.

Ce dernier scruta sa salle de classe, ses élèves qui n'avaient jamais été aussi calme en trois ans de scolarité. Il remarqua les bureaux vides de ceux qui manquaient à l'appel. Il souffla comme pour se contenir, contenir ses émotions. Il déposa le cahier d'appel et l'ouvrit. Un stylo à la main, il appelait ses élèves à tour de rôle. Ils répondirent tous et quand le nom des absents été cités, le silence répondait comme entité à part entière.
Son regard se leva après que ce fut finis.
Il pris son temps, quelques secondes, essayant d'organiser ses mots.

-Je sais que avec les événements du mois dernier vous ont profondément touchés, le lycée à décider d'ouvrir une cellule psychologique pour ceux qui souhaite parler, annonça t'il.

Seul le silence lui fit de nouveau face. Il continua.

-Je tiens aussi à vous faire savoir que si vous avez des questions, j'y répondrais dans la mesure du possible. Et en tant que votre professeur principale j'aimerais aussi que vous sachiez que si les psy c'est pas trop votre trucs, je vous écouterai. Je ne ferais pas cours aujourd'hui pour vous laisser me poser des questions ou simplement exprimer quelques choses par rapport à la situation. Vous pouvez le faire à l'écrit si la parole est trop lourde.

Il regarda une nouvelle fois ses élèves. Ils avaient l'air si mature mais pas parce qu'ils avaient grandi, ça le briser. Il avait l'impression de se voir en eux, à leur âge.

-Je vous rappelle aussi qu'il est important de s'épauler dans ce genre de moments, même si on s'apprecie pas. C'est important d'être solidaire. Vous êtes dans la même situation donc respectez vous, épaulez vous. Restez proche de ceux qui vous sont cher.

Des regards s'échangèrent entre les étudiants. Bakugo rencontra celui de Kirishima.
Un regard intense, un regard rempli d'émotions, un regard amoureux.
Un échange qui fut coupé par la voix de Midoriya qui venait d'avoir l'accord d'Aizawa pour poser sa question.

-Où sont les autres?

Cette questions sous entendait tout. Tout ce qu'ils avaient vu ce matin.
Leur professeur se racla la gorge.

-Certains de vos camarades sont encore hospitalisé et Sato à quitter le lycée pour des raisons de santé, tout comme Toru mais je pense que vous pouvez toujours rester en contact.

Hospitalisé mais à quel point? Le silence fut maître une nouvelle fois.
Iida leva sa main et eu l'accord de parler.

-Monsieur, est ce que ça risque de se reproduire?

Juste l'idée qu'une bataille pareil puisse se reproduire était très clairement impensable. Ils n'avaient aucune envie de revivre ce traumatisme une nouvelle fois! Mais avaient ils le choix? Ils ne pouvaient pas prédir une chose pareil.
Et la réponse de Aizawa fit tomber cette ambiance lourde, comme si l'air était entrain de leur être retiré.

-On ne peux pas prévoir mais il y a des risques oui. C'est pour ça que nous allons travailler sur de nouvelle technique pour mieux vous y préparer avant vos examens de fin d'année.

Ce fut Momo qui leva la main par la suite mais elle n'attendu pas l'autorisation pour parler.

-Cela veut dire que les examens sont maintenus alors qu'il ne reste même pas deux mois, est ce que les cours vont doubler?

Aizawa la regarda incrédule, doubler les cours? Il n'y avait pas penser puis les autres élèves encore en soin intensifs ou en réveil, ils leurs seraient impossible de tout rattraper en si peu de temps. C'était toute une organisation. Il ne savait pas encore ce qu'il allait faire.

-Je ne sais pas, avoua t'il.

Des murmures s'élevèrent dans les rangs alors qu'une questions brûlé les lèvres de Bakugo. Il ne prit pas la peine de lever sa main, il intima le silence en se levant, comme s'il était en ébulission, près à exploser. Tous les regards se tournèrent vers lui, y compris celui de son petit ami.

-Tu veux dire quelques choses? Lui intima Aizawa.

Mais les mots ne sortaient pas. Sero se leva à son tour.

-Moi j'ai quelques choses à dire monsieur.

-Parle, autorisa l'adulte.

-On avait l'impression d'être seul, enfin si c'est pas le cas de tout le monde, c'est le miens. On nous as laissé seul, sans plan, sans information. Je sais que les communications ont été brouillé mais est ce que l'on s'est battus pour rien? Est ce qu'on a vu des personnes innocentes mourir pour rien ou est ce qu'on a au moins servi à quelques choses? Est ce qu'on a réussi à être qui on doit incarner? Est ce que on est des héros, monsieur?

Il tremblait, trébuchait sur chaque mots, c'était insuportable à entendre, à regarder. Ce gars si souriant au bord des larmes, brisé. Toutes la classes le regardé, comme ci ses maux reflètaient tous ceux de se trouvant dans cette salle. Est ce que le sacrifice de leurs dernières gouttes de leur enfance et de leur innocence avaient vallu le coût?

Qu'est ce qu'ils avaient fait à ses pauvres enfants? 

-Oui, repondu son professeur. Oui vous êtes des héros, vous êtes les plus talentueux et les plus couargeux, même plus que certains pros. Ne doutez jamais de ça. Je suis fier de vous tous! affirma t'il.

-Merci beaucoup monsieur!

Hanta se courba, en prononçant cette phrase avant d'éclater en sanglot.
Il n'avait pas pleurer depuis tant d'année mais là s'en était trop. C'était trop lourd à porter pour un adolescent de dix sept ans.
Il n'était pas le seul à pleurer, beaucoup pleuraient. Bakugo lui, retenait ses larmes. Quelqu'un étair fier d'eux. Il était toujours debout tout comme Sero mais quelqu'un semblait aussi s'être levé et l'enlaça. Cette personne pleura contre lui et il reconnu Kirishima avec ses cheveux englué de gel. Il l'enlaça donc retenant sa propre peine. C'était à son tour d'être présent pour celui qu'il aimait. Il le consola de son mieux, avec une grande maladresse bien entendu.

Ils n'étaient pas les seuls à être enlacé, Mina, Tsuyu et Sero se cajolaient mutuellement. Momo épongeait ses larmes d'un mouchoir brodé à ses initiales. Deku et Shoto était l'un contre l'autre au fond de la salle à même le sol où Deku essayait de faire oublier les tristes événement par des anecdocte ennyante mais drôle. Aoyama, Iida, Koda et Ojiro discutaient cherchant à éviter les larmes et les sanglots.
Cette scène fut déchirante pour leur professeur et ne supportant pas plus de cette vision de sa classe déchiré mais toujours aussi soudé, il quitta la salle.

Bakugo le remarqua. Il ressera sa prise autour du coloré et lui embrassa la joue avant de lui chuchotter même si c'était tous sauf l'endroit ni le moment.

-Moi aussi, je t'aime.

DEAFWhere stories live. Discover now