Chapitre 63

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                                          Je t'aime encore - YELLE

Pdv Lola

J'entends Marion ouvrir la porte puis un silence avant d'entendre la porte claquée. Ma curiosité me pousse alors à allez voir ce qu'il se passe. Je me dirige vers le robinet, me lave les mains et prend la direction du salon pour continuer ma route en direction du hall d'entrée. Mais je suis interrompue dans le salon par Jean. Il me menace avec son couteau.

- Tu va t'assoir sur le canapé, sinon je m'en prend à ton appartement.

J'hésite à partir pour appeler la police ou à rester craignant pour mes affaires. Voyant que je suis hésitante face à sa menace, il continue.

- Et je m'empreindrait à elle.

Il me montre le canapé vers lequel, je n'avais pas jeté le moindre coup d'œil. Je découvre que Marion est assise dessus. Elle a l'air terrifié et de s'en vouloir de lui avoir ouvert la porte. Je ne réfléchis alors pas une seule seconde et prend la décision d'aller m'assoir à ses côtés. Je ne peux pas me permettre de la laisser seule avec lui, j'aurais trop peur qu'il s'en prenne à elle.

- Vos téléphones portables, ils sont où ?

- Dans ma poche.

Marion n'as pas l'air de l'avoir entendu, tellement elle semble ailleurs.

- Et toi ma chérie où as-tu mis le tient ?

Marion est à nouveau muette.

- Ma chérie, je te parles. Le minimum serait de me répondre.

Voyant qu'il commence à s'énerver, je donne un coup de coude à Marion qui sort immédiatement de sa rêverie.

- Où as-tu mis ton portable ?

- Dans ma poche.

- Donnez-moi vos téléphone.

On exécute les ordres qu'il donne sachant que nous avons plus à perdre que lui si nous ne lui obéissons pas. Il écrase, à l'aide de son pieds, nos téléphones, l'un après l'autre, rendant impossible toutes tentatives d'appel au secours.

- Bien maintenant passons au choses sérieuse.

Il se tourne vers Marion, attrape son menton pour la forcer à le regarder si vivement qu'elle en a obligatoirement mal.

- Pourquoi es tu parti ? Tu sais très bien que tu n'as pas le droit de sortir sans mon accord. Pourquoi ?

Il maintient sa prise encore plus fort. Marion comprend elle que son calvaire va recommencer, elle se met donc à pleurer.

- C'est tous ce que tu sais faire chialer comme merde et me laisser moi ton mari que tu devrais tenir informés de tous sans informations, tu es tellement misérable que même un prostitué si tu le payait une fortune ne voudrais de toi.

Je comprend alors toutes la violences autant physique que psychologique qu'a subi Marion pendant des années sans pouvoir en parler à qui que ce soit. Jean prend alors sa femme par la bras et la balance par terre en commençant à la frapper.

Jean continue de menacé et de frapper Marion pendant une dizaine de minutes avant que je ne finissent par ne plus réussir à me contenir de ne pas réagir.

- Ne lui faites pas de mal si vous devez vous prendre à quelqu'un c'est à moi pas à elle. C'est moi qui lui est dit de ne pas rester avec vous.

- Tient, tient, mais c'est que ta nouvelle amie à des tendances héroïques.

Il se tourne alors vers moi.

- Très bien puisque c'est comme ça, tu vas prendre sa place.

Il tire qui tenait péniblement debout et la met sur le canapé avant de me balancer par terre.

- Ne le fait pas s'il te plait. Elle n'a rien à voir avec notre histoire, elle n'a pas à en payer les conséquences.

Jean se met alors à sourire se rendant compte qu'il atteindra plus Marion en me torturant qu'en la torturant. Il sort  alors un scotch qu'il utilise pour ligoter Marion à une chaise avant de revenir vers moi. Il se met alors me donner des coups de pieds. J'essaye de trouver la position la plus confortable possible essayant de faire abstraction des coups qu'il me donne mais aussi des supplications et des pleurs de Marion. Au bout d'un temps qui me parait durer une éternité, je ne sens plus ses coups, je trouve alors la force de répliqué.

- De toute façon, elle ne t'aimeras plus.

- Quoi ? qu'est-ce que tu viens de dire ?

Il menace avec son couteau qu'il maintient à proximité de mon cou.

- C'est moi qu'elle aime.

A la seconde, où je prononce cette phrase, je sais que je comprend que j'ai fait une bêtise qui va surement nous couter la vie à toutes les deux. Mon voisin du dessous voit rouge.

- Je l'aime encore et tant que je l'aime, elle m'aimeras.

Il colle alors son bassin au mien le plaçant sur le sol. Il entreprend alors de commencer à me déshabiller avant que je ne perde connaissance.


°°°°°°

J'espère que vous ne m'en voulez pas trop.

Que va-t-il se passer après ? Si vous trouvez la réponse à cette question je publie le chapitre suivant


La voisineWhere stories live. Discover now