Chapitre 9

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                                                   Anouchka - SUZANE

Pdv Lola

Je descend jusqu'à l'étage de Marion pour qu'on aille se promener. Je choisis de vérifié que je n'ai pas de message sur mon téléphone en l'attendant. Deux minutes plus tard, je la vois, lui souris. Elle est magnifique aujourd'hui, elle porte un chemisier avec des cerises et pantalon bleu qui lui moule parfaitement ces fesses. Sa va être très difficile de na pas les regarder pendant notre promenade.

- Rebonjour Marion.

- Rebonjour Lola.

- C'est dommage qu'on ne puisse pas ce faire la bise. Je te l'aurais bien faites.

- Moi aussi.

Je la regarde intensément dans ses yeux. Elle fait de même. Au bout d'un moment, elle racle sa gorge et ajoute.

- On va se promener.

- Oui, allons-y.

On descend les escaliers, bien sur je l'ai laissé passer devant pour avoir une vue magnifique sur son fessier. Puis, on sort de l'immeuble. Une fois devant l'immeuble, nous décidons de variée les plaisirs, nous partons de l'autre côté de la rue. Puis comme d'habitude (si on peut appeler cela un habitude), je relance la conversation.

- Et pour ton magasin, ça va c'est pas trop dur à gérer ?

- Non ça va, l'Etat à simplifier les choses pour le chômage partiel, je n'ai rien à avancer et les fiches et les conditions pour en faire bénéficier ces salariés.

- Et tu as combien de salariés ?

Elle énumère sur ses doigts.

- 7 salariés en plus de la cogérante du magasin. Et toi, le bouleau ça va ?

Pff, en plus d'être craquante c'est une bosseuse comment ne pas succomber ?

- Ouais, je bosse juste plus qu'avant parce que il faut que j'adapte ma manière de travailler et j'ai plus de rédaction à corriger qu'avant et les rédactions c'est ça qui demande le plus de temps. Mais comme je gagne 1 heure de transport par jour ça va je mis retrouve.

- Sinon, tu avais des activités ou des occupations que tu ne peux plus faire a cause du confinement ou pas ?

- Oui, je faisait du kraft-maga que je peux plus faire.

- Oh, le kraft-maga, je voulais m'y mettre cette année mais j'ai pas trouvé de créneau qui me correspondait. Tu le faisait où toi ?

- Je le faisait à la salle de sport 'Sport Cardio' (spécialement inventée pour l'histoire) le vendredi de 18h30 à 19h45 et l'avantage c'est qu'après tu peux prendre ta douche sur place et te changer comme ça si tu sort en soirée tu as juste à prendre un sac et tu es prête à 20 heure.

- Je m'y inscrirai peut-être l'année prochaine.

Elle est tellement mignonne quand elle est comme ça entrain de s'intéressée à moi.

- Et sinon toi tu avais aussi des choses que tu faisait avant le confinement que tu ne fait plus maintenant ?

- Oui, j'allais régulièrement à la bibliothèque pour emprunter des livres ou simplement pour lire les journaux.

- Tu allais à quelle bibliothèque ?

- Celle qui est près du centre ville car j'y allais souvent après ou avant le travail.

- Ah, c'est pour ça qu'on s'est jamais croisée.

- Tu vas aussi à la bibliothèque ?

Elle me regarde et je lis la surprise dans ces yeux noisettes.

- Bah, je suis pas prof de français pour rien.

- C'est vrai, je n'y avait pas pensés. Sinon, tu vas à laquelle, toi ?

- Celle juste ne face du commissariat de police du quartier.

- Ah, oui, je vois où elle est.

On passe devant un supermarché.

- Ah, affaites, tu réussi à te procurer tous ce dont tu as besoin comme produit alimentaire et produit d'entretien.

- J'arrive à me procurer a peu près, il me manque un peu de levure pour faire du pain.

- J'en ai plein. Mais par contre je pense que je manque de la farine. 

- On a qu'à faire un troc en rentrant à l'immeuble.

Elle souri. Je souri donc en la voyant sourire car si elle est heureuse, je le suis également.

- Ouais, on va faire ça.

On reste deux minutes sans parler puis on passe devant le salon de coiffure du fils de Ginette. Je me lance à lui raconter l'anecdote de l'affiche dans le hall de l'immeuble.

- Affaite l'autre jour, tu ne le sais pas mais je collais une affiche contre violence conjugale dans le hall de l'immeuble. D'ailleurs, petite parenthèse si tu en es victime ou que tu connais une victime n'hésites pas à me le dire je ferais mon possible pour t'aider ou aider cette personne car on ne sait jamais qui peut en être victime.

Elle me regarde ébahit après ma petite parenthèse sur les violences conjugales.

- Bref, je collais mon affiche et je la vois qui passe Madame Bérangère avec son chiwawa. Elle m'a dit que je devrais plutôt partagé la dernière pétition pour l'ouverture des salons de coiffures

- Non, elle t'a vraiment dit ça.

- Oui, mais je pense que c'était surtout pour le salon de coiffure de son fils.

- Oui, c'est sur mais c'est aussi pour son plaisir personnelle.

- Je n'ai pas dit le contraire.

- C'est vrai.

- Et attend, après, je lui ai dit que malheureusement il y a beaucoup de monde qui ont d'autre préoccupations dans la vie que d'aller chez le coiffeur toutes les semaines.

Je la regarde et vois qu'elle captivé par mon récit. Elle trop mignonne et adorable quand elle comme ça.

- Et qu'est-ce qu'elle t'as répondu ?

- Elle m'a dit que je ne me rendait pas compte du travail que demandé d'entretenir correctement des cheveux et de ne pas les laisser aller comme moi puis elle est partie.

Elle s'approche de moi me remet une mèche en place et ajoute.

- Mais ils sont très bien tes cheveux comme ça. Moi, je trouve que ta coupe de cheveux mi-long que tu as actuellement te vas super bien.

Je me sens rougir.

- M...er...ci.

Elle passe sa main dans mes cheveux.

- De rien mais je t'assure, il te vont trop bien. Tu dois faire fureurs au près des garçons avec.

- Pas vraiment.

Elle repasse sa main dans mes cheveux.

- Pourquoi, tu ne sors pas ?

Je la regarde dans les yeux. Elle fait de même.

- Si, je sors mais je fait plutôt fureur au près des filles que des garçons.

J'ai trop peur de sa réaction. Je préfère rentrée chez moi en courant.


°°°°°°

Je suis diabolique. Je sais.

Qu'en avez-vous pensés de ce chapitre ?

De ce petit rapprochement de Marion et Lola ?

Le chapitre suivant sera publié samedi.


La voisineWhere stories live. Discover now