La voisine

Chapitre 33

                                Je n'ai rien a faire - ALICE ET MOI

Pdv Lola

Je suis entrain de faire le programme de prochaine séquence pour les cinquièmes quand je suis interrompue par l'appel un appel.

- Allo

- Allo, Lola ma chérie tu nous as manqué à ton père et moi surtout avec la journée d'hier. J'aurais aimé te voir au moins pour manger un repas comme on le fait tous les ans. Mais à cause de p***** de confinement, on ne peut pas même pas aller sur la tombe de ta sœur. J'en ai marre que les cimetières soient fermé c'est pas là que nous allons attraper le covid.

- Calme toi maman, je suis d'accord avec toi les cimetières ne devraient pas être fermé mais que veux tu que je te dises, ce n'est pas moi qui décide si il sont ouvert ou non. Et sinon, vous avez bien vécu la journée d'hier ou pas ?

- Comme on pouvait la vivre au mieux comme d'habitude.

Elle soupire.

- On rien fait du tout à part se tourner les pouces.

- C'est pas vrai pourquoi faut-il que tu exagères toujours mon amour ? On pas passer la journée à se tourner on a mis à jour notre site internet.

- Enfin, tu peux parler pour toi, moi, je t'ai juste assisté.

- Chérie arête d'être aussi pessimiste on a également mis au point une nouvelle recette.

- Oui, mais...

- Stop, il n'y a pas mais tu vois n'as pas rien fait hier maman.

- Bon ok, je l'avoue j'ai un peu exagéré.

- Si peu.

- Ok j'ai beaucoup exagéré mais le gouvernement n'avait qu'à pas fermer les cimetières.

- Maman, tu passes ton temps a exagéré.

- Je suis désolée de te dire ça chérie mais elle a raison.

Elle soupire.

- Si c'est comme ça, je vais laisser discuter entre père et fille ?

- Ca va avec maman, elle n'est pas trop pénible au quotidien ?

- Non, elle fait beaucoup à manger et on en vend au voisin ou au personnes qu'on croise qui se promène. 

Il y a un encore un blanc mais celui-là contrairement au il apaisant. Je profite le plus possible de ce blanc car je me doute déjà que mon père va commencer à parler des sujet fâcheux.

- Et sinon toi ça va mieux depuis que ton frère est-venu ?

- Si on veut disons que ça dépend des jours mais il y a des jours où ça va et des jours où ça ne va pas du tout.

- Et hier c'était quoi pour toi ? Une journée ça ou une journée où ça ne va pas du tout ?

Je prend une profonde inspiration pour m'empêcher de fondre en larmes.

- Malheureusement hier, c'était un mauvais jour.

- Ah bon pourquoi ?

Mes larmes montent au yeux

- Parce que j'ai failli me faire violé dans la rue par un abruti. 

Les larmes qui se trouvait dans mes yeux effectue alors une descente vers l'endroit où la gravité est la plus forte, le centre de la Terre.

- Ca m'a fait remonté tous les mauvais souvenirs, toutes les craintes, toutes les peurs que j'ai eu à la mort d'Andréa.

-Je ne sais pas quoi te dire. Hormis qu'il ne faut pas que tu hésites à m'en parler je ne te jugerais pas et je pourrais peut-être t'aider en te donnant des conseils. Même si je me doutes que tu le sais déjà car sinon tu ne me l'aurais pas confié.

- Merci beaucoup papa, j'avais besoins d'en parler à quelqu'un d'autre qu'à Camille qui elle a comment dire...

-  ...réagit au quart de tours.

- C'est exactement ça.

- Tu as réussi à dormir cette nuit ?

- Oui, j'ai fait plusieurs cauchemars mais j'ai fini par trouvé le sommeil. 

- Positive dis-toi que c'est une bonne chose que tu es réussi à trouver le sommeil et que tes mauvais rêves vont petit à petit disparaitre.

- Ouais, je vais essayer.

- Là maintenant à l'heure où je te parle ça va ou pas ?

- Bien vu je te parle et donc que je me change les idées. C'est surtout quand je suis toutes seules et quand je n'ai rien à faire que je ne vais pas bien.

- Sinon, je me demandais, tu as repris le travail ?

- Je l'ai repris aujourd'hui.

- Et bien occupe toi le plus possible l'esprit  avec ton travail comme ça tu te changeras les idées.

- Bonne idée, je pense que je vais faire ça. Je m'y met dés cette après-midi.

- Je suis désolée mais je dois te laisser car ta mère m'appelle.

- A la prochaine papa et transmet à maman mes au revoir.

- Je transmet le message à ta mère. A la prochaine ma puce.

Je raccroche.

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