Chapitre 7

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             Mon frère - DANIEL LEVI (LES DIX COMMMANDEMENTS)

Pdv Lola

Une fois dans mon appartement, je regarde ce qu'il y a dans mon frigo. et vois qu'il me reste juste ce qu'il faut pour faire un colombo de poulet. Je le prépare et le mange. En le mangeant, je pense à mon frère et décide de l'appeler.

- Allo, c'est qui ?

Il dit ça en bayant.

- Oups, j'ai oublié que tu dormais jusqu'à pas d'heure le Week-end et donc du coup pendant le confinement.

Il râle.

- Tu peux t'excuser au moins. Et t'exagère je ne dors pas jusqu'à pas d'heure. Je ne dors que jusqu'à 15h00.

- Excuse moi. Mais c'est ce que je dis tu dors jusqu'à pas d'heure.

- Bon, sinon tu m'appelais pourquoi ?

Je reconnais bien là mon frère a chaque fois qu'on parle de quelques choses qui le déplait il change de sujet.

- Pour rien, juste pour avoir de tes nouvelles.

- Je ne te crois pas. A chaque fois que tu m'appelle : c'est soit parce que maman ou papa ou les deux te la ou l'ont demandé ou que tu as eu Camille qui te la demandé ou encore parce que un colombo de poulet. Mais jamais pour rien.

- Devine.

Je n'attend pas deux seconde avant d'avoir la réponse.

- Tu viens de manger un colombo de poulet.

- Mais comment tu as deviné ?

 - Alors, les parents ne t'auraient surement pas appelés parce qu'avec le confinement tu les angoisserais et ne pensent jamais à les appeler donc ce n'est pas la première proposition. Tu as Camille régulièrement voir tous les jours au téléphone donc étant donné que je lui ai parlé hier. Et que tu m'aurais appelé juste après son coup de fils, ce n'est pas la deuxième proposition. Et vu l'heure qu'il est c'est la troisième proposition, c'est sur.

- Sa m'énerve tu devines trop facilement.

- Que veux tu je suis pas devenue pilote d'avion chez Air France pour rien, c'est parce que j'était le plus intelligent de la famille.

- Oh, ça va les chevilles.

- Faut dire si on peut plus rigoler.

- Mais c'est pas drôle.

- Si, si, c'est très drôle. C'est juste qu'on pas le même humour serrette.

- Tu veux dire : "c'est juste que j'ai un humour de merde."

- Non, c'est faut y a que toi qui pense ça.

- Y a pas que moi, y a maman, papa, Camille... J'espère juste que la boulangère ne pense pas comme nous sinon t'es pas sortie de l'auberge.

- Mais qu'est-ce que vient faire la boulangère la dedans ?

Je sens à l'intonation de sa voix qu'il est gênée.

- Rien. Rien. C'est juste que vu la manière dont tu m'en parles tu es en crush sur elle.

- Vu que tu n'es pas très observatrice je parierais que c'est Camille qui te l'a dit.

- T'a pas dis non. Ca veut dire que c'est oui. J'en été sur. Elle est comment ma belle-sœur. Elle est jolie. Tu m'envoie une photo ?

- Attend, c'est pas encore fait. On est pas encore ensemble.

- Tu me tient au courant de l'avancer de votre situation.

-Tu seras la dernière au courant.

- Moi aussi, je t'aime.

On entend Marion hurler.

- Arrête, Stop.

Je prend peur de ce que j'ai entendu. Mon frère aussi.

- C'est qui qui vient de hurler comme ça dans ton immeuble ?

- C'est Marion, Camille pense qu'elle est victime de violence conjugal.

- Bah alors, pourquoi tu fais rien ?

- Nan, je fais pas rien. Je me suis baladé hier avec elle.

- Et tu lui en as parlé ?

- De quoi ?

- Du faite qu'elle était peut-être victime de violence conjugal.

- Nan, je ne sais pas trop comment abordée le sujet.

- Tu sais quoi t'as qu'à lui demandé. Tout simplement.

- Comment ?

- Bah, est-ce que tu es victimes de violences conjugales ? Ou est-ce que ton mari te viol ? Ou en encore est-ce que ton mari te frappe ?

- C'est pas aussi simple. J'ai peur qu'elle le prenne, qu'elle ne veule plus que je lui parle.

- On dirait que tu as peur au même point que quand tu voulais inviter ton ex-fiancée à diner.

- Tu racontes n'importe quoi.

- Non, t'as un crush pour elle.

Je rougis, gênée de découvrir que deux personnes en moins de deux heures viennent de découvrir mon nouveau secret.

- N'importe quoi.

- La preuve que je ne dis pas n'importe quoi. Tu rougis.

- Comment tu sais que je rougis ?

- C'était une supposition que tu viens de me confirmer.

Je suis en colère contre moi-même, je n'aurais jamais du lui répondre ça le connaissant dans deux minutes tous le monde sera au courant.

- Quand on te connais et qu'on sait que tu es lesbienne et que tu ne traine avec aucune fille depuis une mois, c'est que tu as un crush sur quelqu'un même si souvent tu ne sais pas encore.

Il est comme même gonfler de me dire ça.

- Oh la la, il va falloir que je te laisse, j'ai des choses à faire et il est déjà 14h00.

- Ah oui, des choses comme aller se promener avec Marion.

- Non, des choses comme corrigés des copies.

- Ouais, ouais, c'est ça.

Je raccroche. Puis, je regarde mes mails et me rends compte que j'ai une soixantaines de copies à corriger. Je ne pourrais pas aller me promener avec Marion aujourd'hui. Je décide donc de lui envoyer un message.

Message à Marion envoyé à 14H08 :

Salut,

Je suis désolé mais je pourrais pas me promener avec toi aujourd'hui. J'ai un énorme paquet de copie à corriger.

Ton amie, Lola

Je commence la correction de mes copies et avant que je n'ai fini la première je reçois un message de Marion.

Message de Marion reçu à 14h18 :

Salut,

Ne t'en fait pas de toutes façon. Je suis trop fatigué aujourd'hui pour aller me promener. Je ne comptais pas y aller.

Ton amie, Marion

Je décide de ne pas lui répondre et de passer le reste de ma journée à travailler pour pouvoir aller me promener avec elle un autre jour.


°°°°°°

Je publierais la suite jeudi.

J'espère ne pas vous avoir déçu avec le chapitre d'aujourd'hui et surtout la fin du chapitre.

N'hésitez pas à me donner vos réactions. 

Si vous voyez des fautes d'orthographe, n'hésitez pas à me les signaler.



La voisineWhere stories live. Discover now