Chapitre 31

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                            Tout va bien je vais mal - EUPHONIK

Pdv Lola

Sur tout le chemin du retour jusqu'à mon immeuble, je pleure. Je pleure de honte. Je pleure ma peine. Je pleure mon manque de réaction. Je pleure à ne plus voir où je vais.

Devant la porte de l'immeuble c'est par automatisme que mon corps déverrouille et ouvre la porte, monte les escalier, ouvre la porte de mon appartement et la verrouille. Je me rends alors compte à ce moment-là que le corps qui s'est agressé était le mien. Je reprends alors conscience de mon corps en m'effondrant le long de la porte. Je lâche les sacs de courses. J'ai envie de hurler. J'ai envie de hurler ma tristesse. J'ai envie de hurler mon désespoir. Mais mes cris se noue au travers de ma gorge. Je ne trouve même plus la force de me lever pour aller faire à manger. Alors que d'habitude, il n'y a que ça qui me remonte le morale. Mais là, je me sens mal tellement mal cette agression fait remonter trop de mauvais souvenir. La douleur de voir Andréa se faire harceler. Les insultes et agression. La mort d'Andréa. Les remarques sur le viol depuis la mort de ma sœur. Je prend alors la décision de me lever pour aller la seule chose qui pourra me remonter le morale : l'alcool. Je sors alors a bouteille de whisky. Je prépare alors un certains nombres shoot. que je m'enfile les uns après les autres. Au bout de deux verres, ces gestes deviennent des automatisme. Je ne ressens plus aucune émotion hormis la rage. La rage de m'être laisser faire comme une poupée. La rage de na pas avoir réagis. La rage de ne rien pouvoir faire pour aider Marion. Au bout d'un certains temps, je m'endors.

Je suis réveillé par mon ventre qui crie famine et avec une énorme gueule de bois. Il faut plusieurs minutes pour me souvenir des évènement de la matinée. Soudain, mon portable vibre, ce qui me fait encore plus mal à la tête. Je vais alors cherché un comprimés magiques spéciale gueule de bois. Je l'avale puis je me met au fourneau et me cuis des pâtes. Je commence à les manger. Au bout de quelques bouchées, je fond en larme attristé par les événement de la matinée. Je pleure pendant toute la durée de "mon repas".

Après avoir été rassasié et avoir séché mes larmes de crocodile, je vais alors lire le message que vient de m'envoyer mon frère.

Message de Jérémie reçu à 21h07 :

Salut sœurette,

Je suis désolée mais je ne vais pas pouvoir t'appeler ce soir. Est-ce que ça ?

Je décide de lui répondre immédiatement.

Message à Jérémie envoyé à 21h43 :

Tout va bien

Je vais mal.


°°°°°°

Ce chapitre est très court mais je trouve qu'il est très percutant et poignant.

Comme auriez-vous réagis si vous aviez été à la place de Lola ? 

Qu'auriez-vous répondue à son frère ?

La voisineWhere stories live. Discover now