Chapitre 38

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                                           Tout ou rien - MARIE-FLORE

Pdv Marion

Je sors de l'immeuble. Je tourne au coin de la rue. Je dégêne alors mon téléphone portable, me dirige sur la page des appels. Et après une légère hésitation. Je clique sur le nom de Lola.

- Allô.

- Salut Lola, c'est Marion.

Il y a un léger blanc qui est suffisamment long pour lui laisser de digérer l'information mais pas trop long pour qu'il ne me donne l'impression qu'elle me juge.

- Salut Marion. Je me doutais qu'un jour où l'autre tu m'appellerait mais je ne pensais que ce jour viendrai aussi vite. 

Je me doute qu'elle attend des explications alors je prend une grande inspiration et je me lance.

- Tu sais, j'ai longuement réfléchi à ton message que tu m'avais envoyé. J'attendais avec impatience au tant que je craignais qu'on se croise par hasard. Une partie de moi se disait que si je te voyais je te dirai tout ce que j'ai sur le cœur. L'autre partie beaucoup plus réaliste me disais que je n'aurais pas eu ce courage de te parler. Elle disait que même que t'aurais fuis. En vérité, si je t'avais vu, je ne sais absolument pas comment j'aurais réagis. Mais il y a une chose qui sur si je t'avais vu j'en aurai été chamboulé au moins pendant une semaine.

 Je reprends alors une nouvelle respiration pour me donner le courage nécessaire pour continuer mon récit.

- Car oui, je l'avoue je suis victime de violence conjugale de la part de mon mari. Je l'avoue parce qu'avoué ce n'est pas une faiblesse mais une force et que reconnaître ses faiblesses et ses forces c'est nous permettre d'être encore plus fort.

- Je ne m'attendais pas à ce que tu me dises ça. Enfin, à ce que tu trouves la forces de m'avouer ça aujourd'hui quand tu m'as appelé mais en tout cas. Je voulais que tu as bien bien fait de m'en parler. Je te crois. Tu n'y ai pour rien, le coupable c'est lui. La loi l'interdit. Et surtout sache quoi qu'il arrive je peut t'aider.

Je souris contente qu'elle le prenne aussi bien. toutes les phrases qu'elle a dit me remonte le morale.

- Je suis contente d'avoir choisi de t'en parler.

- Moi, je suis contente que tu ais réussi à trouver le courage de m'en parler.

On laisse un petit silence.

- Je voudrais te posé une question.

- Vas-y.

- Avant je voudrais juste que tu saches que qui que tu répondes je en te jugerais pas.

- Ok, tu me fais un peur avec ce que tu viens de me dire.

- Est-ce que tu comptes restée habiter avec lui ?

Je prend une grande inspiration.

- J'y réfléchi toute la nuit et je me suis décidée à lui laisser une dernière chance.

- Ok, tu le lui annonceras quand ?

- Je l'annonce en rentrant.

- Si tu as besoin de quoique ce soit n'hésites pas.

- Je n'hésiterais pas.

On laisse à nouveau un blanc.

- Je t'appelle demain à peu près à la même heure pour qu'on continue d'en discuter.

- A demain.

- A demain.

Je raccroche. Je m'assoie sur un banc. Le soleil qui jusqu'à présent été soit cacher par les immeubles ou des nuages apparait enfin. Je ferme les yeux et profite du moment pour en magasiner le plus de vitamine d possible. Je reste quelques minutes assise à profiter du soleil sans penser à rien avant de prendre la décision de rentrer.

Sur la route du retour, je repense à tout ce que m'a dit Lola. Je savais qu'en lui annonçant ça je ne prenait pas trop de risque car elle m'avait déjà poser la question mais je ne me doutais pas qu'elle le prendrais aussi bien et qu'elle me soutiendrait autant. Je rentre dans mon immeuble sur cette pensée positive. Je monte à mon étage. Devant la porte de mon appartement, j'ai une petite hésitation mais finalement je l'ouvre.

- Jean, on doit parler.


°°°°°°

Que pensez-vous de cette fin ?

A votre avis quel sera la réaction de Jean ?

Je me répète mais si vous voyez des fautes de frappes, d'orthographes ... Surtout n'hésitez pas à les corrigés.

La voisineWhere stories live. Discover now