The Coronation... [Dabi x Fem!Oc]

Chapitre 35 : Da-cre...

Titre alternatif : "Sacre..."

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Dans la prison.
Musique : Palaye Royale - Tonight Is The Night I Die.
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Ça faisait longtemps que l'Impératrice ne s'était pas sentie aussi libre.

Elle rêvait de ce moment où elle pourrait détruire ce qui la retenait tant, au prix d'une vie bien mouvementée et d'une Reine la suppliant d'arrêter.
Celles-ci souffrent, celles-ci ne font qu'un, partageant une douleur incommensurable et une envie de mourir en beauté plus forte que jamais.

Dabi est le dernier de l'alliance encore sur le toit, en train d'observer celle qu'il aime exploser face à ses ennemis. Il sourit en voyant les larmes sur leurs joues, leurs hurlements et supplications pathétiques.

Comme si Penda était encore devant eux.

Il croise le regard fou de Shenzi, entre deux attaques dévastatrices vers ses ennemis. Elle sourit et se laisse tomber du rebord du toit en riant. Les héros la suivent, Dabi ne bouge pas, neutre à l'extérieur mais jubilatoire à l'intérieur.

Il est fier d'elle.

Kirishima est incapable de bouger, atteint par la déclaration machiavélique de celle qu'il pensait être sa petite-amie.

— Shenzi...? Articule-t-il difficilement. Je connais pas de Shenzi... Shenzi elle existe pas...

Dabi le regarde du coin de l'oeil, apathique. Kirishima avance vers le rebord du toit avant de tomber à genoux, touchant des doigts les flaques de sang laissées par la dirigeante. Sa tête se retrouve contre le rebord, ses dents plantées dans sa lèvre inférieure. Il ne prend pas la peine d'essuyer le sang coulant de sa bouche.

Il ne veut que rattraper son erreur.

Il se tourne vers Dabi, qui allume une cigarette en le fixant.

— Bah alors, on assume enfin les conséquences de son égoïsme, héros ? Provoque-t-il en souriant.

— Qu'est-ce que vous lui avez fait...!?

— Qui ? Shenzi ? Rien. Elle est venue à nous comme ça. Après...si tu veux savoir ce que moi je lui ai fait entre quatre murs...

Kirishima écarquille les yeux pendant que Dabi se met à rire, de la même manière que Shenzi auparavant.

Le rire d'un homme heureux de voir la chute de son ennemi.

Il écarte les bras, sa veste volant au vent et la Lune tapant contre sa peau brulée. Il sourit d'un air sincère en s'approchant du héros déchu.

— Si seulement tu savais ce qu'elle m'a demandé de lui faire... Comment elle hurlait, comment elle pleurait de plaisir... Comment elle a changé de la jolie milicienne que tu as tant chéri... Tu te souviens ? Celle que vous avez laissé mourir en taule... Si tu savais ce que j'ai vu, entendu, fait avec elle... Comment le corps de ta Penda et l'esprit de ma Shenzi font des merveilles lors des soirs de fête... Si seulement tu savais... Mais tu as dû oublier, n'est-ce pas ?

Dabi attrape Red Riot par les cheveux, profitant de sa tétanie pour enfoncer le clou.

— Si tu savais à quel point elle se sent libérée sans toi... Elle est libre de tuer qui elle veut, coucher avec qui elle veut, poser nue pour qui elle veut, quand elle veut, où elle veut... Elle est un véritable électron libre...que tu as bêtement laissé partir au profit d'un monde qui n'en vaut pas la peine.

Le sourire de Dabi s'agrandit, le bonheur inespéré de Shenzi l'ayant contaminé.

Il rayonne en se complaisant dans tant d'horreur et désespoir.