Vivant à 100 à l'heure, effrontée et malicieuse, Coraline voulait tout tenter. Elle ne redoutait rien, sûrement pas Damiano et son esprit de compétition.
Alors pour se sentir vivante et fuir son passé trop douloureux, la jeune femme allait goûter à...
Coraline cherchait les mots justes. Elle voulais trouver la meilleure façon de lui annoncer mais en même temps il n'y en avait pas vraiment, alors elle pris une grande inspiration :
- J'ai trouver un travail à Palerme dans une radio locale, j'aurai la réponse bientôt mais l'entretien était très positif ... alors je ne vais pas rester avec vous après la tournée... - Tu vas déménager de Rome du coup ? - Oui, souffla elle la gorge serré.
Damiano avala difficilement sa salive, il fixait le plafond avec le regard vide, s'imaginant déjà le vide qu'elle allait créer dans son cœur. Il n'avais pas forcement l'habitude de s'attacher autant a quelqu'un en si peu de temps alors devoir la quitter subitement lui serrait affreusement la poitrine.
- Je.. Je viendrais vous voir le plus souvent possible .., bégaya la jeune femme en essuyant ses larmes qui coulais le long de ses joues pour s'écraser sur le torse du chanteur. Elle sentait son souffle saccadé soulever sa cage thoracique, peut être se retenais il de pleurer. Damiano ne préféra pas répondre, il avait trop peur de dire quelque chose qui dépasserai sa pensée ou de laisser couler quelques larmes par inadvertance.
- Et puis ... je ne part pas parce que je ne tien pas a toi.. je part parce que j'en ai besoin. Je voudrais enfin réussir a me construire une vie loin de mon passé Damiano.
- Ne me dit pas que je fais déjà parti de ton passé ?
Sa voix avait dérailler, trahissant son émotion.
- Bien sure que non, elle se redressa pour le regarder. Il avait les yeux humide, la mâchoire crispée et il frottait nerveusement ses clavicules.
Elle était terriblement désolé de lui faire vivre cela, elle aurait aimer lui dire de venir avec elle a Palerme, de tout quitter pour vivre une vie paisible et posée au bord de la mer mais ca ne lui correspondait pas du tout ! Damiano était un rockeur né, il avait une carrière toute tracée avec une vie pleine de rebondissement qui l'attendais avec Maneskin. Elle s'effondra en pleur dans ces bras, enfouissant sa tête dans son cou. Coraline se laissait aller en répétant qu'elle était désolé, qu'elle avait le sentiment de l'abandonner.
- Ce n'est pas grave Coraline..., radotait Damiano en caressant ses cheveux. Lui aussi pleurait mais silencieusement, il ne voulais pas la rendre encore plus triste qu'elle ne l'était deja.
Ce ne fut qu'aux alentours de deux heure du matin qu'ils trouvèrent enfin le sommeil. Coraline avait insister pour lui faire un dernier portrait sur une belle feuille canson. Alors avec un ou deux stylos et quelques feutre, elle avait réalisé un vrai chef d'œuvre comme a son habitude. Damiano avait l'air mélancolique, comme bien souvent, mais il n'en était pas moins charmant. Elle avait agrémenté le tout des phases de la lunes, pour donner un peu plus d'originalité au dessin.
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Les jours qui suivirent furent tout aussi monotones pour la jeune femme, elle avait du mal à se laisser aller à la fête et à la joie en sachant que dans quelques semaines elle aurait changé de vie. Alors elle n'avais pas beaucoup profité de Florence, son cœur était a la recherche d'appartement depuis que le patron de la radio locale de Palerme lui avait donné son feu vert. Elle avait trouver un bel appartement similaire au sien dans le cœur de la ville, il était lumineux et orienté sud comme elle l'avais bien stipulé lors de ses recherches car au delà de son travail a la radio, Coraline voulais se lancer dans le dessin et la peinture comme elle en avait toujours secrètement rêvé.
Lorsqu'ils furent rentré a Rome, la jeune femme se fit violence pour apaiser son cœur et profiter au maximum du dernier concert. Elle avait revêtue une belle tenue pour l'occasion : un jean piqué à Victoria et un de ses corset fétiche. La jeune femme avait abandonner son poste en régis pour se mêler à la foule et apprécier une dernière fois ses amis sur scène. Toujours la même énergie intense se dégageait du groupe, comme un tourbillon euphorique qui transperçait la salle. Coraline sautait au rythme de la musique et sentait son cœur battre la chamade. Il vibrait de joie et d'excitation, elle oubliait pendant quelques heures les tracas de sa vie.
Elle était tout aussi en sueur que son amant et ses amis musiciens alors qu'elle n'était pas sur scène. Elle sortie de la salle de concert par la sortie des artistes et porta une cigarette à sa bouche en attachant ses cheveux négligemment. Elle avait un large sourire aux lèvres qui s'estompa très vite lorsqu'elle aperçu Niko arriver vers elle. Elle frissonna d'abord de crainte puis se ressaisit ! Coraline venait de passer une bonne soirée et elle ne voulais en aucun cas la gâcher pour un crétin de ce genre.
- Salut ma belle, comment tu vas ?, fit il sure de lui.
- Salut .. J'ai pas vraiment envi de parler avec toi, tu peux le comprendre.
Elle alluma sa cigarette et soutint son regard pour montrer qu'elle n'avais pas peur de lui bien que ses mains devenaient de plus en plus moites.
- Je me suis demander où tu étais parti depuis presque un mois.
- C'est vrai que tu es du genre à t'inquiéter .., cracha la jeune femme avec arrogance.
- Tu n'es pas vraiment en position de te foutre de moi Cora.
- Ce sont des menaces ?
- Pourquoi tu as peur ?, il s'avança d'un grand pas vers elle.
- Certainement pas, elle s'avança aussi vers lui alors qu'elle tremblait intérieurement.
Damiano venait de sortir pour fumer également, son sang ne fit qu'un tour et il ne chercha pas a comprendre la présence de Niko qu'il lui colla un violent coup de poing, puis un deuxième qui lui fit perdre l'équilibre. Il l'attrapa par le col au sol et continua de le ruer de coups en plein visage, son nez éclata sous un coups de pied plus violent et coraline hurla d'horreur.
- Dam Stop !, elle l'attrapa par la chemise et le tint a l'écart de Niko qui gémissait, le visage en sang.
- Je t'avais prévenue fils de pute !, fit il en crachant à ses pieds alors que l'homme se relevais en titubant. Il bégaya quelque chose d'incompréhensible alors que coraline était toujours sous le choc.
- Bon sang Damiano.... Tu lui as cassé le nez.
- Il l'a bien mérité, je l'avais prévenue que si il essayer de reprendre contact avec toi je m'en chargerais.
Il frotta ses phalange droite contre sa paume et pris la jeune italienne dans ses bras :
- Je crois que je suis soulagé que tu déménages pour une seul chose : le fait que cet enfoiré ne t'harcèlera plus.
- J'en suis pas certaine mais c'est sure que je ne le reverrais pas de si tôt, rigola elle.
