Chapitre 28

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Coraline venait de finir le dernier carton de déménagement. Son appartement lui semblait bien vide et silencieux maintenant qu'elle avait décroché tout les posters, les guitares et les cadres. On sonna a sa porte alors qu'elle finissait de scotcher les dernières boites :

- Entrez ! C'est Ouvert !, fit la jeune femme en se redressant.

Damiano entra dans l'appartement avec un pincement au cœur quand il découvrit les murs blanc et la pièce de vie totalement vide. Il resta muet un moment en faisant le tour du salon puis osa enfin parler :

- Alors ça y est ... tu parts.

- Oui, le camion de déménagement viens tout chercher dans 1 heure... ,avoua la jeune femme.

- Et toi tu pars avec ou tu pars dans quelques jours ?

- Non je part avec. J'ai prévenue mamie qu'on pourrais manger ensemble ce soir.

- Bien....

L'ambiance était devenue pesante et froide. Coraline ne savais pas ce qu'elle devait faire et Damiano hésitait a lui dire quoi que ce soit. Ils se regardaient avec de la peine dans les yeux et aussi beaucoup de non-dit. Elle s'avança vers lui pour le prendre dans ses bras et il les referma autour d'elle dans une étreinte passionnée. Il embrassa le haut de son crane plusieurs fois en fermant les yeux, laissant couler silencieusement quelques larmes. Il avait l'impression d'être abandonné, il respectait totalement le choix de Coraline mais qu'est-ce qu'il en avait mal au cœur. Il avait toujours su que leur histoire d'amour était trop compliqué pour se terminer sur une note joyeuse mais il y avait cru jusqu'au bout.

- Je monterais sur Rome aussi souvent que possible et vous savez que ma porte sera toujours ouverte à Palerme pour vous accueillir, fit elle étouffée contre le torse du chanteur.

- Tait toi, il la serra un peu plus contre lui alors que son cœur s'alourdissait.

Les deux amants restèrent quelques minutes sans bouger à simplement s'enlacer pour profiter de l'instant présent. Damiano fini par se séparer, caressant sa joue pour remettre ses cheveux derrière ses oreilles avant de s'en aller en lui souhaitant une bonne route jusqu'à son nouveau chez elle.

Coraline camoufla ses larmes en refermant la porte de son appartement et s'effondra finalement en pleur quand elle pris conscience que tout était finit.
Elle ne reverrait pas de si tôt son chanteur et ses tenues extravagantes, ses cheveux doux, ses yeux soulignés par du crayon noir...

Le camion arriva sur les coups de 9h, chargeant un à un les cartons et les meubles de la jeune femme. Une fois fait le chauffeur s'avança vers elle et la tira de ses pensées en posant une main sur son épaule :

- Mademoiselle ? vous êtes prête ? le camion est chargé.

- Oui j'arrive.

Elle monta à la place passager et regarda une dernière fois les rues de Rome défiler. Il y avais presque 10h de route jusqu'à son nouvel appartement et elle avait prévenue sa grand mère qu'elle dinerait avec elle sur les coups de 21h/21h30. Coraline était très angoissée à l'idée de repartir de zéro dans une nouvelle ville, loin du peu d'ami qu'elle connaissait. La vieille femme était son seul réconfort de la journée, elle l'attendait avec un grand sourire sur le parvis de sa maison, enveloppée dans un gilet tricoté.

- Bonsoir mamie, elle la pris dans ses bras.

- Ah ma petite ! Ca me fait vraiment plaisir que tu viennes ici ! j'ai préparer des tagliatelle aux coques, je sais que tu adores ça.

- Merci beaucoup mamie.

Les deux femmes entrèrent dans la petite maison et s'installèrent autour de la table ou trônais déjà le plat de pates fumant. Coraline dévora son assiette sous les questions incessante de la vieille femme :

CORALINE - MåneskinWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu