Chapitre 28 - Golden Gate

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Le lendemain matin, je me lève relativement tard

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Le lendemain matin, je me lève relativement tard. La soirée d'hier n’aurait pas pu mieux se passer. Je revois encore ses yeux vert émeraude admirer mon corps. Je ressens encore ses doigts flotté sur ma peau. J’imagine ses lèvres me peinturer de haut en bas… D’un coup, je lève la tête et me regarde dans le miroir en haut du lavabo de la salle de bain. Ma serviette est toujours enroulée autour de moi, pendant que l’eau dégoutte encore sur le tapis à mes pieds. Je me ressaisis et me sèche avant de m’habiller. Je peigne ensuite mes longs cheveux roux et applique du maquillage dans mon visage. Je sors, puis je vais rejoindre mes colocataires autour de l’ilot au milieu de la cuisine.

— Tu veux un café ? me demande Amber en ouvrant l’armoire où se trouvent les tasses.

Je hoche la tête avant de m’asseoir sur l’un des tabourets.

— Alors, qu’est-ce que tu as prévue de faire aujourd’hui ? me demande la blonde à ma droite.

— Je vais rejoindre David au studio et plus tard, Harry va venir me chercher, je réponds en souriant timidement.

— Alors, vous êtes sur la bonne voie tous les deux ? questionne Margot en essayant de sourire avec subtilité.

Je ne sais pas ce que la suite me réserve, mais je pense que l’on peut dire que nous sommes sur la bonne voie. J’ai trop eu d’hésitation dans le passé à cause de la peur qui m’envahissait. J’apprends tranquillement à vivre dans le présent et non dans le futur…

— Oui et cette fois, je veux me lancer dans cette relation sans regarder derrière ou même devant, je dis. C’est maintenant que ça se passe et je dois le vivre en suivant mon cœur.

— C’est une excellente idée, ajoute ma meilleure amie.

*

Après un tour de bus de plusieurs minutes, je me déplace à pied vers le studio pour travailler sur un projet en compagnie de David. Mon patron, Lionel, revient en ville dans environ 10 jours, alors nous voulons que tout soit en ordre avant son retour.

Quand j'entre dans le local, j'aperçois mon coéquipier déjà concentrer en observant l'écran de son ordinateur. Il ne se rend même pas compte que je viens d'entrer. Alors, je racle ma gorge pour l'avertir de mon arrivée. Il lève la tête d'un coup en haussant l'un de ses sourcils, quand il se rend compte que c'est moi, un sourire embelli son visage.

— Tu en as mis su temps, je pensais que tu ne viendrais jamais, lâche-t-il avant de rire.

— Tu sais à quel point les filles sont bavardes, je dis en riant à mon tour.

Depuis New-York [HS]Where stories live. Discover now