"Je m'en fais la promesse, je te retrouverai !"

🙄Chapitre 3💗

NDA : Bonne lecture !^^

¶Fourchelang¶

"Paroles"

"Citations"

'références'

pensées

Lieux.

Chapitre 3

~ 1er septembre 1941❤️ ~

Le regard déjà froid de Tom se glaça et je vis le nerf de sa mâchoire tressauter, signe qu'il avait été dérangé pour de simples futilités. Je fus à court de phrases lorsque l'objet de mes pensées me demanda, de sa voix la plus tranchante et amère, ce qui m'amenait. Désarçonnant. Ce fut le seul adjectif qui me vint à l'esprit tandis que ses mots me transperçaient jusqu'au fin fond de mon cœur.

Je m'étais rendu compte de mon immobilité seulement lorsque Abraxas m'avait invité à entrer, malgré la manifeste protestation de ses deux acolytes, dont son maître. Je restais estomaqué devant son culot. Ce n'était sûrement pas tous les jours qu'un quasi inconnu pouvait le voir ignorer son supérieur.

J'avais cependant bien fait d'entrer car le train démarra à l'instant même où j'eus refermé la porte. J'eus l'impression que les 3 adolescents me fixèrent lorsque mes deux serpents sifflèrent un "Direction le grand maître!"

Afin de ne pas montrer de trop ma nervosité, je balbutiais en espérant que Tom n'avait rien entendu :

"J'espère que je ne dérange pas trop.. les autres compartiments sont pleins-"

Je me fis coupé par Tom, dont le teint était étrangement moins pale que deux minutes auparavant, plus rosé, il n'avait pas entendu alors !

"Ce n'est pas possible!" cingla-t-il en parfaite imitation de Hermione dans son rôle de Miss-je-sais-tout.

PDV Tom : "Ce n'est pas possible!" m'écriai-je précipitamment à la première sottise de mon nouvel ennemi, trop heureux de pouvoir le remettre à sa place. "Le train est capable de s'agrandir au moindre soucis de place!"

Ça t'en bouche un coin hein ? Ça t'apprendra ! Non seulement cet idiot s'appelait Cédric – comme l'autre nouille – mais il avait aussi osé me faire frissonner avec son mignon petit sourire ! Non, merde ! Son petit sourire tout court ! Cette chaleur qui s'était introduite en moi lorsque je l'ai vu si gêné.. Au risque de paraître étrange, je le détestais maintenant pour cela.

Alors non, je n'avais pas voulu rater cette occasion de me venger partiellement, jamais. Malheureusement pour moi, ce fut mon tour d'être abattu. Cette nouille de chiffon mou avait plus d'un tour dans son sac.

"Peut-être.." répliqua-t-il d'un ton doucereux tout en s'appuyant nonchalamment sur la porte fermée du wagon. "Mais tu ne m'as pas laissé finir ma phrase."

Tout en lui respirait la puissance : depuis ses gestes, tous calculés, jusqu'à son petit sourire en coin, celui-là même que je livrais aux professeurs qui me coinçaient dans une situation délicate sans pouvoir rien dire, ou faire. Je déglutis soudain, comme un coupable attendant sa sentence, quand il annonça toute la vérité de la chose. Il allait payer !

PDV Harry :

"Peut-être." fis-je en affichant un air sur de moi. "Mais tu ne m'as pas laissé finir ma phrase."

Je m'appuyai sur ce qui me sembla être une porte glaciale et m'empêchai de grimacer devant ce simple constat. J'attendis que ma proie aie bien compris que je ne serai jamais la sienne, même sous torture, pour continuer de ma voix la plus polaire.