"Je m'en fais la promesse, je te retrouverai !"

🙄Chapitre 20💗

NDA : Bonne lecture !❤️

-------------------------------- : séparation temps.

¶Fourchelang¶

"Paroles"

« Citations »

'références'

pensées

Lieux.

~ Date et Heure ~

Chapitre 20

~ 4 octobre 1941❤️ ~

"Et tu espères que ce fait va m'ôter l'envie de te foutre une baffe?" grogna Tom en s'étalant sur le lit.

Je résistai à l'envie d'aller embrasser ce corps si désirable et essayai de me concentrer sur ce que je devais dire. Il fallait que je parle de ce foutu maléfice. De toute façon, le lien ne me laissa guère le choix et deux minutes plus tard j'avais déjà fini ma phrase. Tom soupira.

"Quant à mon pressentiment..." continuai-je, ne le laissant pas me vexer un peu plus. "J'ai l'impression depuis quelques temps qu'elle a un foutu rapport avec notre lien d'âmes-sœur. Elle a écrit pour la dernière fois le 5 septembre, ça t'évoque quelque chose?"

"Le dernier jour « normal » que j'aie vécu avant..."

Il ne termina pas sa phrase mais j'avais compris l'essentiel. Et puis il avait hoché la tête, il savait donc. Je ne répliquai pas face au mot « normal », qui n'avait pas lieu d'être vu nos antécédents à travers les époques.

"Exactement. Ce que je ne comprends pas c'est que j'ai l'impression qu'elle essaie de nous séparer..."

"Pourquoi est-ce qu'elle aurait un rapport avec le lien alors ? Elle ne l'aurait tout de même pas déclenché ?"

Nous avions donc bel et bien le même fil de pensées. Mes réflexions commençaient à s'additionner aux siennes et vice-versa, ce qui expliquait certaines choses.

"Je me pose la même question, sans avoir réussi à trouver une réponse potable. Je pense qu'elle agit peut-être pour le compte de quelqu'un, mais je pense également que cette idée est absurde..."

"Au contraire, d'autant que nous ne l'avons pas vue de la journée alors qu'une camarade m'a assuré qu'elle était bien vers 5h du matin."

"Une camarade?" grognai-je, incapable de me concentrer sur autre que ce mot.

Je ne voulais pas qu'il parle à quelqu'un d'autre. C'était absurde, bien entendu, mais je n'arrivais pas à le concevoir là, tout de suite.

"C'est tout ce que tu retiens?" demanda-t-il d'une voix amère, se passant une main sur son front.

Je vis alors qu'il transpirait, chose légèrement en décalage avec le sujet, surtout vu ce qu'il venait de me dire.

"Tu... oh laisses tomber c'est sûrement le lien." soupirai-je en m'asseyant à côté de lui sur le lit.

"Où as-tu dit que tu avais trouvé le journal?"

"Je ne l'ai pas trouvé, on l'a mis sciemment devant mes mains." rectifiai-je.

"C'est pareil. Tu crois que c'est elle-même qui l'aurait mis là?"

Je hochai la tête, mais il me répondit que c'était absurde.