"Je m'en fais la promesse, je te retrouverai !"

🙄Chapitre 23💗

NDA : Bonne lecture !❤️

-------------------------------- : séparation temps.

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Lieux.

~ Date et Heure ~

Chapitre 23

~ 5 octobre 1941❤️ ~

PDV Harry :

Quand Tom m'avait pris dans ses bras, au moment où j'en avais le plus besoin, je me rendis compte que je pouvais enfin me dire que j'avais retrouvé la personne que j'aimais. Je savais qu'il devait être perdu, ne pas trop savoir comment se comporter avec moi maintenant. Quoiqu'il semblait savoir des choses sur un certain « pacte » que nous aurions fait. En tout cas, il allait être plus facile de coopérer.

Mais pour l'instant, je savourai son étreinte en respirant son odeur dans son cou et en passant mes bras dans son dos. Je le sentis se raidir, puis se détendre totalement. Pour une fois, le lien que nous avions ne voulut pas nous forcer à nous embrasser ou à nous rapprocher plus qu'avec cette étreinte. Et c'était pour le mieux.

Malheureusement, je dus interrompre l'instant au bout d'un moment parce que je sentais qu'il devenait lourd et qu'il s'appuyait littéralement sur moi.

"Tom?" demandai-je. "Tu voulais me dire quelque chose à propos de ce pacte..."

"Hmm", fit-il en se resserrant un peu plus contre moi. "Ça peut attendre demain?"

Décidément, je n'y comprenais plus rien. Je ne savais pas ce qu'il avait compris, mais il semblait avoir pris ses aises avec moi... et sur moi.

"Si tu es si fatigué, tu seras mieux sur le lit", conseillai-je d'une voix douce.

"Hmm", fut la seule réponse que j'obtins de lui.

Je soupirai imperceptiblement. C'était plus un soupir de bonheur que de dépit. J'étais heureux qu'il se soit enfin remis de sa bataille contre ce lien. Je comprenais que je n'apprendrais rien sur le pacte ou sur son soupçon quant au professeur Salmonscale. Mais rien ne pourrait me miner le moral alors que j'avais Tom dans mes bras. Ou « totalement avachi sur moi » serait le bon terme.

Je tournai la tête vers mon lit juste derrière moi. Je le jugeais trop haut pour réussir à porter Tom dessus s'il ne m'aidait pas. Alors je décidai de ne pas bouger. J'attrapai la baguette qui était sur la table de nuit, que je ne savais plus être la sienne ou la mienne, d'ailleurs, et fit apparaître un matelas sur le sol. Je poussai légèrement l'adolescent sur le côté pour me soulever et me réinstaller sur le matelas.

Au moment où je réussis enfin à me caler comme je le pouvais, il décida comme si de rien n'était de se caler lui même dans le creux de mes bras, blotti contre mon torse. Je sentais son cœur battre sereinement. Il était en sécurité avec moi, et le savait, et il s'était donc endormi, fatigué comme il était. J'étouffai un rire dans la manche de mon autre bras. Puis je reposai ma tête sur l'oreiller que j'avais descendu du lit.

Si quelqu'un passait pour une ronde et trouvait la lumière allumée, je ne donnais pas cher de notre peau. Aussi décidai-je de puiser dans le lien pour son énergie et réussir à éteindre la lumière à distance. Dans la pénombre, j'aperçus tout de même clairement sa chevelure grâce à la clarté de la lune de ce soir.