One Shot Harry Potter ( HARMIONE )

L'un de nous deux

L'hiver écossais était déjà bien entamée et une tempête de neige mémorable faisait rage à l'extérieur du château, obligeant tout les élèves de Poudlard à rester à l'intérieur. Certains étaient dans la grande salle, d'autres à la bibliothèque ou encore dans leurs salles communes à profiter d'un feu de cheminée bienfaiteur.

Harry et Ron avaient choisi la dernière option, tranquillement installé dans la salle commune de Gryffondor, tout deux jouait aux échecs version sorcier.
Ils avaient réussi à se trouver un coin assez calme près de la cheminée et essayait de passer le temps à leurs manières. Quant à Hermione, elle était dans une des nombreuses salles de classe à réviser pour le prochain test.

Harry avait fait comme d'habitude, il avait juste effectué le travail demandé, ni plus ni moins, et avait révisé un minimum. Harry James Potter était une de ces personnes au regard tourmenté par de nombreux démons intérieurs, mais il n'était pas que cela, son regard émeraude et franc pouvait transmettre une myriade d'émotions si on prenait le temps de les lires. C'était aussi quelqu'un qui avait un bon potentiel pour apprendre tout ce qu'il voudrait si seulement il s'en donnait les moyens, seulement ces moyens ne se révélait uniquement que lorsque sa vie, ou celle de ces amis, était en danger. Pour les rares personnes qui le connaissent vraiment bien, c'est un garçon gentil et sensible avec un grand courage qui n'a d'égal que sa témérité. Il est également beaucoup trop porté sur le sacrifice de sa propre personne au détriment de son propre bonheur. Certains dirait altruiste, d'autres dirait masochiste où encore qu'il est taciturne, son humeur pouvant passer du fou rire à la colère selon les évènements. En réalité c'est beaucoup plus simple que ça, Harry Potter est tout ça à la fois. Mais alors, peut-on vraiment lui reprocher ? Quand on a vécu la vie d'Harry Potter qui se résume à être maltraité, sans ami pendant son enfance et avoir vus des gens mourir autour de lui. Peut-on seulement même comprendre comment quelqu'un qui a vécu ça puisse finir avec un aussi bon état d'esprit ?

Ron aussi avait fait comme d'habitude, il n'avait fait qu'un quart de son travail et n'avait pas révisé, préférant de loin jouer aux échecs et lire des livres dont le seul sujet était le Quidditch.
Ronald Bilius Weasley était le pôle opposé d'Harry. Il était toujours difficile de comprendre Ron seulement grâce à ces expressions, pour montrer qu'il était surpris il fallait que ces sourcils se hisse très haut sur son front et que sa bouche forme un O parfait et c'était valable pour toutes sortes d'expressions qu'il voudrait transmettre, sans cela impossible de savoir s'il était heureux, en colère ou s'il avait seulement faim. Étant le dernier garçon né d'une famille nombreuse, le grand rouquin dégingandé était d'une nature assez envieuse de ce que les autres pouvais avoir sans même voir que ce qu'il possède pourrait le rendre heureux et également faire des envieux. Ron n'est pas ce qu'on pourrait appeler quelqu'un de courageux au sens strict du terme mais nous dirons plutôt que son courage il le puise chez les autres, il n'entreprendra jamais quelques choses de risqué de son propre chef mais attendra le bon moment pour suivre. Étant doué aux échecs comme il l'était on pourrait facilement imaginer qu'il serait un excellent stratège, mais là encore son cerveau n'est utilisé uniquement que pour quatre objectifs bien distincts ; contradiction, nourriture, Quidditch et dormir.

Mais à ce moment précis, le grand roux avait décidé de faire entorse à la règle des quatres et pensait à un cinquième objectif, il leva alors les yeux vers son meilleur ami pour formuler l'objet de sa réflexion.
- Dit Harry, qu'est-ce que tu penses d'Hermione ?

Le survivant le regarda, légèrement étonné par la question soudaine. Il avait remarqué ces derniers temps que son meilleur ami était devenu plus agité en présence de leur autre meilleure amie.
- Tu veux bien être un peu plus précis Ron ? Demanda Harry qui se doutait déjà un peu de ce qu'il voulait vraiment dire en posant la question, mais il voulait être sur plutôt que d'extrapoler et dire quelque chose qui ne plairait pas à son ami.