One Shot Harry Potter ( HARMIONE )

Le cauchemar d'une captive

- Mon amour, il est l'heure ! Claironna Hermione en chevauchant son petit-ami qui dormait encore à poing fermé.
Elle passa les mains sur son torse et le caressa avec tendresse.
- Hmmm... J'aime ce genre de réveil. Marmonna Harry, encore à moitié endormi.
- J'ai mieux en réserve. Sussura t'elle en se penchant pour l'embrasser.
Harry passa ces bras autour de son cou et lui rendit volontiers son baisé.
- Allé debout, il est déjà neuf heures. Dit-elle en se levant juste avant de sortir de la chambre.
Il se leva à son tour en se frottant les yeux et fila aussitôt prendre une douche en se demandant pourquoi elle l'avait réveillé, pour une fois qu'il était en congé.
Harry et Hermione vivait ensemble depuis un an, juste après avoir terminé leurs études, les deux tourtereaux avaient emménagés dans un bel appartement au abord de la ville. Ils voulaient un endroit assez tranquille et on donc fait le choix de s'éloigner du bruit et de la pollution tout en restant assez proche de leurs lieux de travail.

Hermione était désormais sous secrétaire d'État, oui, elle occupait l'ancien poste d'Ombrage et se débrouillait évidemment beaucoup mieux qu'elle dans ces fonctions. Harry lui, faisait partie de la brigade spécial des aurores, cette unité a été créé il y a deux ans juste après la chute de Voldemort, c'était encore tout nouveau mais ce service avait déjà une place bien établi au sein du ministère.

Harry entra dans la cuisine et prit la tasse de café qu'Hermione lui tendait.
- Merci mon cœur. Dit-il en l'embrassant avec tendresse. Mais dit moi, pourquoi tu m'as réveillé ? Moi qui croyait faire une grasse matinée aujourd'hui.
- Je sais Harry, mais Tonks a appelée. Elle ne devrait plus tarder à arriver.
- Encore une nouvelle mission je suppose. Gémit-il.
Un silence s'installa pendant quelques minutes, tout deux étaient perdu dans leurs pensées.
- Je suis désolé Mione... Je sais ce qu'on avait dit et tu sais ce que j'en pense.
- Oui je sais... Mais que feras-tu si tu démissionnes ?
- J'en sais trop rien, ce que je sais c'est qu'on ne c'est pas beaucoup vu cette année à cause de mon travail et moi aussi j'en ai assez...
Hermione vint se blottir dans ces bras qu'il resserra autour de sa taille.
Il allait parler à nouveau quand quelqu'un sonna à la porte. Il ouvrit d'un coup de baguette et Tonks entra.
- Salut Harry, Hermione.
Le trio se salua et Tonks repris.
- Je sais que tu es de repos aujourd'hui mais le patron nous envois en mission, cette fois c'est en ville et non à des centaines de kilomètres d'ici.
- C'est quoi le travail ?
- Un ancien mangemort vendrait à prix d'or des objets qui aurait appartenu à Voldemort. Et comme tu le sais, il a ensorcelé bon nombre d'objet pendant son règne. Le boss nous a chargé de cette affaire.
- Rien que nous deux ?
- Oui, selon lui les chances de réussite de cette mission seront plus élevé comme ça. Expliqua Tonks. Et apparemment il ne s'agirait que d'un seul homme, donc même s'il est dangereux nous devrions nous en sortir toi et moi.
- Vous êtes les deux meilleurs éléments, donc c'est normal. Intervint Hermione.
Harry soupira, il en avait déjà assez de ce travail. Combien de fois depuis qu'il est entré dans les services spéciaux a t'il eut affaire à ce genre d'individu. Voldemort était enfin mort et pourtant, il y avait toujours quelque chose ou quelqu'un qui avait un rapport de près ou de loin avec lui.
Harry s'habilla et revint dans la cuisine avant d'embrasser Hermione.
- Soit prudent mon amour... S'inquiéta t'elle.
En vérité, Hermione serait ravie qu'il démissionne, en plus de ne jamais le voir elle se rongeait les sangs, elle n'arrivait pas à dormir tant elle était inquiète quand il partait en mission, pendant plusieurs jours parfois.
- C'est promis ma chérie. Je reviens vite. Il l'embrassa une dernière fois.
Tonks la salua et tout deux transplanèrent directement du salon.

Harry et Tonks marchaient dans une rue bondée, selon leur source ils étaient proche.
- Je pense que ça doit être là. Indiqua Harry qui venait de remarquer un endroit sur le trottoir où les gens ne marchaient pas malgré l'espace disponible, au contraire, ils l'évitaient comme s'il y avait un précipice ou autre.
Tonks sortit sa baguette et tapota le mur avec. Aussitôt une porte se dessina et tout deux entrèrent dans ce qui semblait être une vieille maison.
Le lieu était plutôt sordide et les murs étais défoncés à plusieurs endroits, la bâtisse tenait apparemment debout grâce à la magie. Des bruits de pas indiquait que quelqu'un descendait l'escalier. Harry jeta sur lui et Tonks un sort de désillusion et ils attendirent.
Une femme, qui devait avoir une trentaine d'années, apparu en bas des marches et entra dans ce qui avait l'air d'être une cuisine, elle était aussi lugubre que le reste de la maison. Harry s'approcha discrètement et la Stupéfixa.
- Je vais fouiller l'étage. Chuchota Tonks.
Harry fit le tour du rez-de-chaussée rapidement, la maison n'était pas très grande. Il remarqua alors qu'il y avait une cave. Après avoir descendu une dizaine de marches en pierre, il entra dans une toute petite pièce sombre et poussiéreuse où régnait une forte odeur de sang. Il entendit alors une respiration rapide et saccadée.
- Lumos.
Il balaya la petite pièce avec le rayon de lumière et cru que son cœur allait se déchirer comme du papier.
Une petite fille était recroquevillée dans un coin, les guenilles qui lui servait de vêtements étais déchiquetées, elle avait des chaînes reliées à ces jambes, à ces bras et autour de son cou. La pauvre enfant était couverte d'ecchymoses. D'apparence, elle semblait avoir six ou sept ans, ces cheveux blonds étaient très sales et ces grands yeux vert ne reflétaient que la peur.
Harry avait envie de pleurer devant ce spectacle, comment pouvait-on traiter une enfant de la sorte.
Avec des gestes lent et précautionneux, il s'approcha d'elle, il allait doucement pour ne pas l'effrayer tandis que de son côté, la fillette tremblait et essayait de reculer plus loin que le coin, même si c'était impossible.
- N'ai pas peur. Dit-il d'une voix douce. Je vais te sortir de cet endroit, tu veux ?
Elle ne répondit pas et continuait à trembler.
D'un coup de baguette, Harry fit tomber toutes les chaînes, il passa ensuite le bout de sa baguette par dessus ces blessures en récitant une formule, la répétant encore et encore jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucune blessure. Il avait appris certains sorts de soins pour Hermione au cas où.
- C'est fini maintenant, tu n'as plus à avoir peur. La rassura t'il en souriant.
La fillette plongea dans ces bras et se mit à pleurer tout son soûl. Harry l'enlaça en lui caressant les cheveux et lui chuchotait des mots rassurant pour la calmer.
- Tiens, enfile ça. Dit-il en retirant son pull avant de le mettre sur elle.
Le pull lui arrivait en dessous des genoux et il lui mit la capuche sur la tête afin qu'elle soit bien au chaud.
- Harry !! Appela Tonks. Où es-tu ?
La fillette sursauta et se remit à trembler.
- N'ai pas peur, c'est une amie. Dit-il alors qu'elle plongeait de nouveau dans ces bras. Tu veux bien qu'on sorte d'ici ? Demanda t'il d'une voix posée.
La fillette acquiesça et Harry la porta dans ces bras, il remarqua alors qu'elle venait de s'endormir, elle devait être épuisée.
- Je suis là Tonks ! Dit-il en arrivant au rez-de-chaussée où il trouva sa collègue qui était en train de ligoter un homme stupéfixé, elle avait déjà fait la même avec la femme de la cuisine.
- Il y a tout un stock d'objet ensorcelé et très dangereux là-haut. L'informa t'elle avant de lever les yeux vers lui. Qui est-ce ?
- Une petite fille, elle était enchaînée en bas à la cave et portait de nombreux signes de maltraitance.
- Par Merlin !! C'est vraiment affreux...
- Tonks, cette petite fille est traumatisée, je vais l'emmener se reposer à la maison, je ne pense pas que le ministère soit apte à s'occuper d'elle. Je te laisse prévenir l'équipe pour le nettoyage, ça te vas ?
- Bien sur Harry, il nous faudra quand même recueillir son témoignage plus tard.
Harry acquiesça.
- Oui mais attendons qu'elle récupère, je te tiendrai informé.
Il salua Tonks avant de sortir de la maison et alla dans une ruelle à l'abri des regards pour transplaner.